2nde édition des Transversales cinématographiques > Demandez le programme !

Voir l’article de présentation du festival ici.

MERCREDI 21 MARS

EESAB – Site de Rennes

 17h00

 Vernissage de l’exposition « RPFP » (Rire, Positionner, Filmer, Performer).

Comment l’humour et l’absurde sont-ils utilisés par les artistes contemporains de vidéo et de performance ? Cette exposition présente des artistes qui ont, à travers ce médium de la vidéo de performance, utilisé l’humour sous toutes ses formes, de la dérision à l’absurde. Comment ces artistes réfléchissent-ils à de nombreux sujets en exploitant la richesse du comique et son potentiel décalé ?

Projections visibles dans le cloître de l’Ecole du mercredi au vendredi.

Ciné Tambour

Carte Blanche à Jacques Aumont.

En prélude à une semaine de projections et de débats autour de la place des œuvres d’art dans le cinéma de fiction, le Ciné‑Tambour a le grand plaisir d’offrir une carte blanche à Jacques Aumont, universitaire et théoricien dont les analyses stimulantes et rigoureuses ont largement contribué, depuis plus de quarante ans, à élargir les horizons de la recherche en cinéma, en France et à l’étranger.

18h00 : Alexandre Sokourov : Ars Gratia Artis.

Elégie de la traversée d’Alexandre Sokourov, France/Russie/Pays-Bas, 2011, 48mn, couleurs, DVD, VOST.

Dans les difficultés de l’après-communisme, la question du lien avec l’Europe taraude les intellectuels et les artistes russes. Élégie de la traversée, ce poème nocturne et onirique, nous mène de St-Pétersbourg au musée Boymans de Rotterdam, et apporte une réponse pleine de nostalgie : seul l’art porte encore témoignage de ce qui a été irrémédiablement enfoui.

Voix spirituelles n°1 d’Alexandre Sokourov, Russie, 1995, 38mn, couleurs, DVD, VOST.

Aux confins du Tadjikistan et de l’Afghanistan, Alexandre Sokourov a filmé durant plusieurs mois la vie quotidienne d’une brigade de garde-frontières de l’armée russe. Soldats oubliés à l’extrémité d’un empire éclaté, ils font face à un ennemi omniprésent mais invisible. Magnifique poème en cinq volets, Voix Spirituelles n°1 est une méditation monumentale sur la condition humaine dans un environnement écrasant…

19h45 : Inauguration du festival.

Hall du Tambour, Bâtiment O, Université Rennes 2.

20h30 : Marco Bellocchio.

Les poings dans les poches de Marco Bellocchio, Italie, 1965, 1h45, n&b, 35mm, VOST.

Avec Lou Castel, Paola Pitagora, Marino Masse.

Une famille renfermée sur elle-même, où fermentent les maladies héréditaires, les amours coupables, les haines hypocrites, tel est le cadre, le climat, le fil dramatique du film de Marco Bellocchio. Quarante-cinq ans plus tard, le film frappe encore. Pas seulement par sa superbe photo en noir et blanc et ses gros plans hyper expressifs, mais surtout par sa force vénéneuse, très dérangeante.

Projections suivies d’une rencontre avec Jacques Aumont.

JEUDI 22 MARS

Ciné TNB

« Filmer l’architecture et la peinture ».

20h : « Filmer l’architecture ».

Le Rebelle de King Vidor, 1949, Etats-Unis, 114mn, n&b, 35mm, VOST.

Avec Gary Cooper, Patricia Neal, Raymond Massey.

S’inspirant du maître de l’architecture moderne Frank Lloyd Wright, Vidor met en scène un architecte talentueux et audacieux, Howard Roark (Gary Cooper), refusant tout compromis aux modes et aux désirs de ses commanditaires. Le Rebelle se pose en vibrant plaidoyer pour l’individualité et l’intégrité de l’artiste. Le trio de héros fascinants (Gary Cooper, Patricia Neal et Raymond Massey), incarne autant de personnages de chair et de sang à l’esprit torturé qu’il matérialise de concepts philosophiques forts.

22h 15 : « Filmer la peinture ».

Pollock de Ed Harris, 2000, Etats-Unis, 122mn, couleurs, 35mm, VOST. 

Avec Ed Harris, Marcia Gay Harden, Val Kilmer, Jennifer Connelly.

En 1941, Jackson Pollock (1912-1956), l’un des principaux représentants de l’expressionnisme abstrait, vit à New York avec son frère dans un appartement minuscule. Il boit beaucoup et présente occasionnellement quelques toiles dans expositions de groupe où il rencontre Lee Krasner, une artiste qui va mettre sa carrière entre parenthèses pour devenir son amie, sa femme, son espoir. Afin de le tenir loin de la boisson, de l’insécurité et du stress de la vie urbaine, ils se déplacent à Hamptons où la nature et la modération aident Jackson Pollock à performer son style. Cette renaissance suscite l’intérêt des critiques qui semblent partagées…

 

VENDREDI 23 MARS

Ciné TNB

« Filmer la danse et la littérature ».

 20h : « Filmer la danse ».

 Les Disparates de César Vayssié, d’après une chorégraphie originale de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas. Interprète,

Boris Charmatz. France, 22mn, 2000, couleurs, 35mm.

Les Disparates est un film sonore, mais sans paroles prononcées. Sans dialogue, le cinéma garde souvent les traces du vocabulaire théâtral : il recourt à des grimaces d’expression pour se faire entendre. Au-delà, la force de l’image, la puissance du cadrage, la multiplicité des points de vue, le mouvement produisent le sens. La chorégraphie de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas peut être un équivalent contemporain de cette façon d’habiter l’image. Elle est une abstraction du récit cinématographique.

 21h : « Filmer la littérature ».

 Avant première nationale du dernier film de Benoit Jacquot : Les adieux à la Reine, en présence du réalisateur.

Projection suivie d’une discussion.

 Les adieux à la Reine de Benoit Jacquot, 2012, France, 100mn, couleurs, support numérique.

Avec Diane Kruger, Léa Seydoux, Virginie Ledoyen.

En 1789, Versailles continue de vivre dans l’insouciance, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore encore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés. Le film de Benoit Jacquot est une adaptation du très beau roman historique de Chantal Thomas (prix Femina en 2002), qui raconte les événements du point de vue de la lectrice.

SAMEDI 24 MARS

Champs Libres, salle de conférence Hubert Curien.

15h30-17h30 :

« Les autres arts dans le cinéma de la Nouvelle Vague : de Jean-Luc Godard à Eric Rohmer. »

Table ronde animée par Jean Cléder, avec Jacques Aumont et Melvil Poupaud.

 

Images à l’appui, l’enjeu sera dans un premier temps de comprendre comment se produisent ces interactions avec l’aide d’un théoricien du cinéma de première importance : Jacques Aumont. Dans un second temps, Melvil Poupaud viendra parler de son travail avec Eric Rohmer, mais aussi présenter son très beau livre qu’il vient de publier aux éditions Stock, Quel est mon nom ?, pour retracer son parcours dans l’univers du cinéma.

17h30-18h :

Séance de dédicaces des ouvrages de Jacques Aumont et de Melvil Poupaud.

En partenariat avec la librairie Le Chercheur d’Art.

Ciné TNB.

 19h30 : Double projection en présence de Melvil Poupaud.

Rémi de Melvil Poupaud, 2001, France, 24 mn, couleurs, support vidéo.

Avec Melvil Poupaud, Clovis Goux, Dorothée Janin, Georgina Tacou.

Un jeune peintre qui ne connaît ni Monet ni Picasso, cherchant un beau point de vue dans la région, frappe à la porte de Pomme, Grégoire et Frédéric qui lui offrent l’hospitalité en échange d’un tableau. C’est l’été, on est au bord de mer, on se promène, on badine également… Ce court métrage de Melvil Poupaud est peut-être un hommage à Eric Rohmer, mais c’est aussi une irrésistible parodie, à la fois désinvolte et précise, qui recombine tous les thèmes et les traits distinctifs du grand cinéaste…

Conte d’été d’Eric Rohmer, 1996, France, 113mn, couleurs, 35mm.

Avec Melvil Poupaud, Amanda Langlet, Aurélia Nolin, Gwénaëlle Simon.

A Dinard au début de l’été, en attendant Léna, Gaspard rencontre Margot. Serveuse dans une crêperie elle est aussi étudiante en ethnologie et s’intéresse de ce fait aux chants marins, comme Gaspard, qui est lui-même compositeur… Dans ce film, on retrouve une certaine façon de filmer les corps dans l’espace, et les difficultés (de choisir en particulier) comme les contradictions propres au cinéma rohmérien : le décalage entre l’art de la conversation et son accomplissement ou sa trahison par les actes.

 A voir…

 

Le Tambour, Université Rennes 2 : Colloque international « Les œuvres d’art dans le cinéma de fiction » du jeudi 22 au samedi 24 mars.

Dans quel but et selon quelles modalités le film se laisse-t-il nourrir, perturber, habiter voire hanter par d’autres œuvres d’art que les œuvres cinématographiques elles-mêmes ? Que nous apprennent les arts, les œuvres et les mondes imaginaires que ces arts et ces œuvres instaurent, sur le cinéma de fiction ? C’est à cette circularité par laquelle l’œuvre filmique introduit en son propre sein l’extériorité des autres arts et des autres œuvres que le colloque sera consacré.

EESAB : Exposition « RPFP » (Rire Positionner, Filmer, Performer), visible dans le cloître de l’Ecole du mercredi 21 au vendredi 23 mars.

Comment l’humour et l’absurde sont-ils utilisés par les artistes contemporains de vidéo et de performance ? Cette exposition présente des artistes qui ont, à travers ce médium de la vidéo de performance, utilisé l’humour sous toutes ses formes, de la dérision à l’absurde. Comment ces artistes réfléchissent-ils à de nombreux sujets en exploitant la richesse du comique et son potentiel décalé ?

ENSAB : Projections sur le processus de conception de l’architecture, du mercredi 21 mars au vendredi 23 mars.

Comment les architectes conçoivent avec leurs équipes les projets que nous voyons sortir de terre ; qu’en est-il des idées qui motivent ces projets ? Documents vidéographiques diffusés du mercredi 21 au vendredi 23 mars dans l’amphithéâtre de l’école.

Mercredi 21 de 17h30 à 19h30 : Patrick Bouchain : des mains à la tête de Joël Farges (Durée : 52mn). La bulle et l’architecte de Julien Donada (Durée : 51 mn).

Jeudi 22 de 19h30 à 21h30 : Odile Decq at work de Martine Gonthié (Durée : 52mn). Un immeuble, des histoires de Emmanuel Laborie (Durée : 47mn).

Vendredi 23 de 17h30 à 19h30 : Une horizontale qui se gagne de Christian Barani (Durée : 34mn). Renzo Piano, le chemin Kanak de Gilles Dagneau (Durée : 52mn).

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