Mais que couve le couvent des Jacobins ? Derrière l’énorme chantier de la place Sainte-Anne émergent lentement les grandes structures du centre des congrès. Le calendrier prévoit la livraison du projet au printemps 2017.

Le couvent des Jacobins, construit au XIVe siècle dans ce qu’on appelait alors le faubourg Saint-Malo, accueillit notamment les fiançailles d’Anne de Bretagne et du roi Charles VIII. La relation de la capitale bretonne avec la capitale française remonte donc à loin.
Le centre des congrès s’y inscrit pleinement, entre autres en arguant la proximité des villes grâce à la durée de la liaison en TGV reliant Rennes et Paris en 2017 (90 minutes environ). Mais la renommée du chantier, commencée en 2014, s’est fait grâce à la découverte durant les fouilles du cadavre de Louise de Quengo, une noble femme du XVIIe siècle. L’autre succès ? La mise en lévitation, en 2015, du monument historique, à plus de 15 mètres du sol.


Il est d’ores et déjà prévu que l’Orchestre Symphonique de Bretagne y donne des concerts dans l’auditorium. Le président de Rennes Métropole Emmanuel Couet a également signé avec le PDG du centre des congrès de Québec un protocole de collaboration entre les deux villes. Jusqu’à la fin des travaux, ce sont près de 200 ouvriers qui travailleront encore sur le chantier. L’entreprise générale revient à SOGEA Bretagne, une filiale de VINCI Construction France. Le coût des travaux et des équipements s’élève à 74 968 300 €. Il faudra attendre 2018 pour que le centre des congrès ouvre ses portes.
Site du centre des congrès de Rennes Métropole
