Conçu et commercialisé par NGE Immobilier, ce bâtiment de 7 618 m2 accueillera à l’horizon 2023 dans la ZAC Via Silva, à Cesson-Sévigné, des entreprises innovantes dans un espace entièrement sécurisé, sans risque d’intrusion numérique, pour favoriser l’émergence de projets collectifs. Le montant global de l’opération s’élève à 23,3 M€.
Rennes Métropole a fait l’acquisition, pour 5,6 M€, d’un plateau de 1 200 m², dont 170 m² de locaux « confidentiel défense », pour accueillir une pépinière d’entreprises dédiée à la cybersécurité. Ce projet d’acquisition fait l’objet d’un financement de l’État dans le cadre du contrat de plan État-Région et du Contrat métropolitain de relance et de transition écologique. Foncière INEA a acquis le reste de l’immeuble, soit environ 6 418 m².
Rennes Métropole s’impose comme un territoire de référence en matière de cybersécurité à l’échelle nationale et européenne. La forte croissance des emplois privés (+7,5 % en un an), l’intensification des activités militaires et la renommée de sa filière académique sont des atouts qui font de la métropole rennaise un protagoniste cyber de premier plan, tant au niveau civil que militaire.
En collaboration avec les acteurs présents sur son territoire, Rennes Métropole accompagne cet écosystème dans son développement propre (ressources humaines, émergence de start-ups, offre immobilière, CyberLab, etc.). La construction de Cyberplace répond aujourd’hui à cet enjeu immobilier. NGE, 4e groupe français de BTP, a mis au service de ce projet son expertise globale : NGE Immobilier, en tant que monteur d’opérations immobilières, a développé le projet et réalisé les ventes en VEFA auprès de Foncière INEA et de Rennes Métropole ; NGE Bâtiment va construire Cyberplace en faisant appel aux entreprises de la région.
« Rennes Métropole s’attache à développer l’activité industrielle du secteur cyber, en faisant rayonner les acteurs déjà présents sur le territoire et en accompagnant les entreprises en devenir. Le plateau de 1 200 m² que Rennes Métropole a acquis au sein de Cyberplace permettra d’héberger notre huitième pépinière d’entreprises, pour y proposer un accompagnement dédié aux start-ups et acteurs de la cybersécurité. Ce bâtiment viendra compléter l’offre immobilière métropolitaine dédiée à l’innovation et au numérique en offrant un espace de travail sécurisé, adapté à l’environnement cyber et propice aux collaborations entre les sphères militaire, industrielle et académique. La construction de Cyberplace va contribuer à conforter la dynamique collective engagée pour faire de Rennes, et de la Bretagne, une place forte de la cyber en France et en Europe. » Nathalie Appéré, Maire de Rennes et Présidente de Rennes Métropole
Rennes Métropole, place forte de la cybersécurité en France et en Europe
L’ancrage local d’un très grand nombre d’acteurs de la cybersécurité, qu’il s’agisse d’institutions étatiques (Direction générale de l’armement – DGA, Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information – ANSSI), académiques (établissements d’enseignement supérieur) ou d’entreprises, allant de la start-up aux grands groupes, a conforté au cours des dernières années la place de Rennes Métropole sur la carte européenne de la cybersécurité et de la confiance numérique.
Cet écosystème unique rennais repose historiquement sur une spécialisation militaire et civile. Le bassin rennais des télécommunications et de la sécurité des systèmes d’information a été créé dans les années 1970 et s’est développé selon deux axes : la défense et les télécommunications. En implantant une partie de leurs équipes sur le territoire, France Télécom, ancêtre d’Orange, et le ministère de la Défense de l’époque ont largement contribué au développement de l’écosystème métropolitain. La signature en 2014 d’un accord général de partenariat pour la recherche en cyberdéfense doté de plus de 2 M€ annuel entre la DGA, la Bretagne et 11 universités, écoles d’ingénieurs et institutions de la recherche d’une part, et l’arrivée de la LGV mettant à moins d’une heure trente Paris de Rennes en 2017 d’autre part, ont offert de nouvelles opportunités au territoire métropolitain. Le ministère des Armées y a développé ses activités cyber avec notamment l’inauguration en 2019 d’une partie du commandement de la cyberdéfense (Comcyber), qui compte aujourd’hui 865 cybercombattants, faisant de Rennes Métropole un lieu incontournable de la cyberdéfense en Europe et la première force cyber des Armées en région.
L’écosystème industriel et académique de cybersécurité rennais poursuit par ailleurs sa croissance. En 2021, 96 entreprises privées emploient 3 377 personnes (+7,5 % de croissance des emplois privés en un an). Les start-ups cohabitent avec de grands groupes industriels, comme Airbus Cybersecurity, Sopra Steria, ATOS, Thales avec sa “ruche” dédiée à l’accueil de start-ups ou encore Orange et sa filière spécialisée Orange Cyberdéfense. Le potentiel de recrutement dans les métiers cyber est estimé à 250 postes par an sur le territoire métropolitain.
Rennes Métropole compte également 150 chercheurs et 90 doctorants en cybersécurité. Ouverte en septembre 2020, la CyberSchool, école universitaire de recherche en cybersécurité, propose une offre de formation (masters et doctorats) unique en Europe et viendra doubler ses effectifs pour former à terme près de 580 étudiants.
Rennes Métropole accompagne la filière cyber dans son développement en partenariat avec les acteurs présents sur son territoire. Ce dialogue civil et militaire, industriel et académique, public et privé s’appuie sur de nombreux dispositifs et notamment :
La Cyberdéfense Factory : initié et piloté par la DGA et le Comcyber, il s’agit d’un incubateur dual civil et militaire unique en France où les start-ups, les PME et les universitaires travaillent au contact des experts de la DGA et des opérationnels des armées sur les sujets de cybersécurité.
Le Pôle d’excellence cyber (PEC) : fondé à Rennes en 2014 par le ministère des Armées et la Bretagne, il fédère plus de 60 membres de la recherche, de la formation et de l’industrie. Sa dualité lui confère une place unique au niveau du territoire et le positionne en acteur majeur de la structuration d’une filière cyber, souveraine à l’échelle nationale. Rennes Métropole est membre du PEC et s’y investit pour renforcer la disponibilité d’experts en cybersécurité sur son territoire.
Digital Square : ouverte en janvier 2017, cette pépinière accueille de jeunes entreprises du numérique et de la cybersécurité qui bénéficient de services, d’équipements mutualisés ainsi que d’un accompagnement. Elle compte 29 bureaux et trois box sécurisés de 15, 17 et 23 m² pouvant être agrées « confidentiel défense ». Le Digital Square est l’une des sept pépinières d’entreprises de Rennes Métropole. Elle accueille aujourd’hui environ 25 start-ups dont une dizaine sont spécialisées dans la cyber.
French cyber booster au sein du Pool : ce nouveau dispositif d’envergure nationale, créé en partenariat avec Axeleo et Go Capital, vise à accélérer la création de start-up cybersécurité. Sa mission est de faire naître et d’accompagner 50 start-ups cyber en cinq ans, dans un cadre fortement incitatif. Il délivre la mise en lien avec l’écosystème cyber et ses experts, la confrontation aux besoins des territoires et des futurs clients, un investissement de l’ordre de 300 000 € par start-up, ainsi qu’un accompagnement spécialisé.
Cyberplace : située dans la ZAC ViaSilva (Cesson-Sévigné) à proximité de la station Atalante de la ligne b de métro, Cyberplace accueillera des entreprises innovantes dans un espace entièrement sécurisé pour favoriser l’émergence de projets collectifs. Proposant 4 grands espaces pour 7 600 m² au total, elle se composera d’une pépinière spécialisée en cybersécurité, de plateaux de bureaux sécurisés zone à régime restrictif, d’un espace de flex office et de services communs. Le plateau acquis par Rennes Métropole, pour un montant de 5,6 M€, hébergera la huitième pépinière d’entreprises de la collectivité. Dédiée à la cybersécurité et dotée de 170 m² de locaux « confidentiel défense » sur les 1 200 m² que compte le plateau, cette pépinière proposera une offre complémentaire au Digital Square.
Cyberplace illustre le savoir-faire global de NGE avec ses filiales NGE Immobilier et NGE Bâtiment
Pour ce projet, NGE a capitalisé sur la qualité de son offre globale et l’appui de ces deux filiales spécialisées en immobilier et construction.
NGE Immobilier a porté, conçu et commercialisé Cyberplace. Foncière INEA, spécialiste de l’immobilier de bureaux neufs en régions et leader du green building, et Rennes Métropole ont fait l’acquisition en copropriété de l’immeuble auprès de NGE Immobilier. Plus de 70 % des surfaces de Cyberplace étaient prises à bail en fin d’année 2021 par des entreprises du digital.
NGE Bâtiment, en charge de la construction, fera appel aux entreprises locales dont font partie NGE Fondations et Daniel TP Terrassement, filiales de NGE. Ce chantier d’envergure va nécessiter le travail de plus de 150 ouvriers et contribuer à l’emploi local.
Imaginé par l’architecte Alfonso Femia, cet immeuble dernière génération de 7 618 m² bénéficie d’un aménagement spécifique suivant les recommandations de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui le rend parfaitement adapté aux besoins des entreprises évoluant dans le secteur de la cybersécurité.
Opportunités de développement de la filière cyber
La structuration de la filière cyber représente une opportunité de développement économique importante pour Rennes Métropole et contribue à l’amélioration du cadre de vie et de l’environnement économique par la fourniture de services de qualité. À travers la mise en place d’une feuille de route cyber, Rennes Métropole a adopté une stratégie pour accompagner les acteurs de la cyber, qui repose sur 4 piliers :
le développement des ressources humaines qui vise à accompagner l’augmentation des besoins des employeurs de la cyber sur la métropole, évalués à 250 équivalents temps plein par an par l’Audiar. Une gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) a été mise en œuvre dans le cadre du plan de rebond(s) de Rennes Métropole, en partenariat avec les employeurs et les acteurs de la formation. Un recensement précis des besoins est tenu à jour et les différents viviers (formation initiale, attractivité des talents, reconversion, féminisation de la filière, personnes éloignées de l’emploi) sont travaillés pour relever ce défi.
l’émergence de start-ups, avec notamment le soutien du Poool, récent lauréat de l’AMI start-up studio CyberBooster, pour permettre l’émergence de nouvelle start-ups en cybersécurité afin de compléter l’offre de services et de produits de confiance sur la métropole.
la construction d’une offre immobilière en partenariat avec le secteur privé pour développer des pépinières dédiées et accroître l’offre de locaux sécurisés.
la mise en place d’un CyberLab (accélérateur de l’innovation industrielle) pour faciliter la bonne prise en compte de la cybersécurité en particulier dans la ville intelligente et favoriser les synergies et coopérations entre entreprises en mutualisant des moyens.
La présence de cet écosystème cyber est également une formidable opportunité pour la collectivité et plus largement pour l’ensemble des acteurs socio-économiques locaux, de développer et de s’approprier les bons outils et les bons usages pour la protection des données personnelles et de s’assurer de la résilience du territoire en général, et des services essentiels à la population en particulier. Rennes travaille de concert avec ses partenaires pour devenir une métropole de référence en Europe sur le thème de la ville intelligente et de la cybersécurité, comme cela a pu être exposé lors des sessions smart city de l’European Cyber Week en partenariat avec le Comité stratégie de filière des industries de sécurité.
Par ailleurs, le travail engagé avec les acteurs de la cybersécurité doit permettre à Rennes Métropole de faire de la confiance numérique une réalité pour l’ensemble des habitants de son territoire. Exploiter numériquement des données pour proposer des services publics dématérialisés plus performants, en temps réel et individualisables est un des enjeux de la ville intelligente. Il s’agit de réelles avancées pour les usagers, mais qui interrogent sur la maîtrise des données. Rennes Métropole s’engage dans cette voie, en accord avec les valeurs du service public et dans un souci de transparence et de sécurisation. Le projet Rudi en est un exemple. Mené en collaboration avec 12 partenaires aux compétences différentes, l’objectif de ce projet porté par Rennes Métropole est de co-construire en 3 ans un portail de partage et d’accès aux données territoriales, destiné à l’ensemble des acteurs locaux.
Enfin, le développement d’une filière cyber est une opportunité de rayonnement majeur à l’international comme territoire de la confiance numérique qui promeut un usage responsable du cyberespace en coopération avec les acteurs socio-économiques.
À propos
NGE (www.nge.fr) En France et dans le monde, les équipes de NGE créent, construisent et rénovent les infrastructures et les bâtiments au service des territoires. Forts de leurs expertises et de leur capacité à travailler ensemble, les 15 000 femmes et hommes du Groupe abordent et anticipent les mutations de leurs métiers avec confiance en étant au plus près des clients. Avec un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros, NGE est une entreprise française indépendante qui se développe autour des métiers du BTP et participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 17 pays à l’international.
INEA (www.fonciere-inea.com) Créée en mars 2005, INEA est une SIIC leader du green building en France, qui investit dans des immeubles de bureaux neufs ou récents situés dans les principales métropoles régionales. INEA possède un patrimoine de qualité répondant à la demande de ses locataires, principalement des filiales de grands groupes privés ou publics. Au 31 décembre 2021, son patrimoine est constitué́ de 76 sites immobiliers représentant une surface locative totale de plus de 425 000 m² et une valeur d’expertise de 1 090 M€, offrant un rendement potentiel de 7 %. INEA a pour objectif d’atteindre 2 Mds€ de patrimoine d’ici fin 2026.