Pleyber-Christ. Voyage graphique avec Dominique Corbasson cet été

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DOMINIQUE CORBASSON

La Salle Anne de Bretagne de Pleyber-Christ (Finistère) accueille le travail de Dominique Corbasson, artiste peintre et illustratrice, à l’occasion de son exposition estivale 2025, du 1er juillet au 31 août.

Dominique Corbasson
Dominique Corbasson

Une invitation au voyage

Chaque exposition de Dominique Corbasson est une fenêtre ouverte sur le monde. Ses œuvres, peintures et dessins transportent des côtes californiennes aux fjords norvégiens, en passant par la Bretagne, les squares parisiens ou les parcs de Tokyo. Elle ne peint pas tant les monuments que les instants furtifs de vie, les silhouettes croisées, les rythmes d’un monde urbain toujours en mouvement. Sa palette oxygène les regards : même le noir et blanc y est joyeux, et ses aquarelles bleues ou vertes deviennent de véritables respirations.

« Dominique Corbasson a peint beaucoup les paysages. Comme pour les villes, elle dessinait sur le motif, avec des indications de couleurs sur ses croquis. La représentation d’éléments naturels chez elle se faisait par une touche picturale bien présente et toujours en mouvement. Pour Dominique, l’harmonie des couleurs résidait en une combinaison subtile de plusieurs teintes, car la nature est ainsi faite. Ses paysages ne répondent pas à la rigueur de ses scènes urbaines. Ils sont plus enlevés. Ils témoignent d’une grande audace et d’une grande liberté. »

— François Avril

Informations pratiques

  • Lieu : Salle Anne de Bretagne – Pleyber-Christ (Finistère)
  • Dates : du 1er juillet au 31 août 2025
  • Vernissage : samedi 5 juillet à 18h30, en présence de François Avril
  • Horaires : tous les jours (fermé le dimanche matin), 10h–12h / 14h–18h
  • Entrée libre – accès PMR

Contact :
Téléphone : 06 14 99 55 93 / 02 98 78 53 15
Email : salleannedebretagne@gmail.com
Site : www.expositions-pleyberchrist.fr

exposition DOMINIQUE CORBASSON

Dominique Corbasson : entre villes-mondes et natures sensibles

Née à Paris en 1958, Dominique Corbasson est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’art. Elle commence sa carrière dans le design textile, griffant des motifs pour vêtements d’enfants et tissus d’ameublement, avant de devenir illustratrice pour la publicité, la presse et l’édition jeunesse.

D’un trait dépouillé et expressif, proche de celui de Sempé, elle compose une œuvre empreinte de fraîcheur, de poésie, d’élégance discrète. Paris, New York, Londres, Tokyo, mais aussi la Bretagne ou l’Écosse deviennent, sous ses pinceaux, des territoires sensibles. Elle peint ce qui vibre, ce qui s’échappe : la lumière, les reflets, les silhouettes furtives, les atmosphères.

Elle travaille pour de nombreuses maisons prestigieuses : Chanel, Habitat, Les Galeries Lafayette, Caspari, Le Crillon, ou encore les Huîtres Gillardeau. Elle illustre également des ouvrages jeunesse (notamment chez Gallimard et Nathan), et ses dessins paraissent dans Le Figaro Madame, Cosmopolitan, Psychologies, Maison Magazine ou Bayard Presse.

DOMINIQUE CORBASSON

Expositions et publications marquantes

  • Les Grands Magasins (1997, exposition au Japon – publication chez PIE Books)
  • Paris et Moi (2000, exposition à Tokyo – publication chez CWC Books)
  • Les Sœurs Corbi (2009), bande dessinée librement inspirée de son histoire familiale
  • Nombreux ouvrages jeunesse chez Gallimard et Nathan, dont Le camembert volant de Jean-Philippe Arrou-Vignod

À partir de 2010, elle élargit son travail à des formats plus monumentaux, explorant l’acrylique et les crayons de couleur. Ces œuvres sont régulièrement exposées dans des salons d’art contemporain comme la BRAFA, Drawing Now ou Art Paris, ainsi qu’à la Huberty & Breyne Gallery, qui la représente à Paris et à Bruxelles.

Décédée en 2018, Dominique Corbasson laisse derrière elle une œuvre singulière et lumineuse, capable de capturer l’essence d’une rue, d’un souffle, d’un instant. Sa peinture n’est ni documentaire ni illustrative : elle est la mémoire fugace de ce que nous voyons à peine. La légèreté de son style se double d’un regard profond sur nos vies modernes, nos espaces, nos paysages intimes.