Le 21e roman de Douglas Kennedy s’intitule Et c’est ainsi que nous vivrons ; il est paru le 1er juin chez Belfond.
L’intrigue débute aux Etats-Unis au mois d’août 2045. Des Etats-Unis divisés en deux blocs : la République Unie et La Confédération Unie.
Le lecteur se trouve placée dans la tête de Samantha Stengel. Une agent des services secrets de la République qui va poursuivre une mission d’élimination en lien avec sa demi-soeur ; une demi-sœur dont elle vient de découvrir l’existence et qui est, comme elle, agent secret, mais au profit du camps adverse, les confédérés.
Le lecteur est ainsi balloté entre deux Amériques :
– Le premier où les choix individuels sont en partie libres mais sous constante observation à travers une puce implantée dans le corps de chaque individu et connectée au System de sécurité de la République ;
– Dans l’autre territoire, Confédéré, il n’y a pas de puce – donc il y a bien la possibilité d’une intimité, – mais il y règne un fondamentalisme chrétien, qui organise la société et la vie de chaque individu.
A travers ce roman d’espionnage psychologique, le lecteur va éprouver et réfléchir avec Samantha Stengel et Douglas Kennedy à la possibilité et la valeur de l’amour mais aussi de l’art, de l’intimité, de la la liberté, de l’authenticité, des divisions, des frontières… Jusqu’à une fin assez hitckokienne, ou plutôt, quelque part entre Hitckock et Mission impossible…