Concert hommage à Marguerite et Aimé Maeght Musée des Beaux-Arts de Draguignan Draguignan
Concert hommage à Marguerite et Aimé Maeght Musée des Beaux-Arts de Draguignan Draguignan, samedi 21 septembre 2024.
Concert hommage à Marguerite et Aimé Maeght Samedi 21 septembre, 20h00 Musée des Beaux-Arts de Draguignan
Dates et horaires de début et de fin (année – mois – jour – heure) :
Début : 2024-09-21T20:00:00 – 2024-09-21T21:00:00
Fin : 2024-09-21T20:00:00 – 2024-09-21T21:00:00
par la violoniste Elise Bertrand et la harpiste Maëlle Martin
Samedi – 20h
Concert gratuit dans la limite des places disponibles – sans réservation
C’est un siècle de musique que parcourt ce programme riche en couleurs de l’Allemagne des années 1800 jusqu’à la Belle Époque. De la fructueuse collaboration avec son épouse harpiste, Louis Spohr, originellement violoniste, compose sa Sonate en ut mineur. Plusieurs sonates pour ce duo verront le jour dans le riche catalogue du compositeur allemand dont l’œuvre est prise entre la clarté et le formalisme du classicisme et les expérimentations associées au romantisme du XIXe siècle. Également pédagogue, la compositrice Henriette Renié est une figure majeure de la harpe française. Elle s’exprime notamment dans le domaine de la musique de chambre, avec en particulier un Trio pour violon, violoncelle et harpe ou piano (1901-1902) et une Sonate pour violoncelle et piano, des pièces pour violon et piano qui unissent avec bonheur tous les ingrédients de la musique de chambre française de la fin du XIXe siècle. Ses œuvres ont certainement donné envie à d’autres compositeurs de sa génération de s’intéresser à la harpe… Claude Debussy l’année suivante lui dédie sa Danse sacrée pour harpe et orchestre. Quant à Maurice Ravel, il compose en 1906, l’Introduction et allegro pour harpe. Dans ce Paris de la Belle Époque, les compositeurs français les plus marquants sont certainement Gabriel Fauré, Camille Saint-Saëns, Claude Debussy et Maurice Ravel, mais les Espagnols (Isaac Albéniz, Manuel de Falla et Granados…) ont notamment pu se démarquer. Les danses espagnoles de Granados sont une douzaine de danses qui évoquent différents contrées d’Espagne. Leur date de composition n’est pas certaine et se situe entre 1892 et 1900, même si Granados affirmait les avoir écrites en 1883 quand il n’avait que 16 ans. Dans le dernier quart du XIXe siècle, les compositeurs français commencent à s’enthousiasmer pour le folklore espagnol. En réaction à la domination musicale wagnérienne, une grande partie des musiciens a soif de créer une musique inspirée des traditions musicales populaires. Bizet avec Carmen et Lalo avec sa Symphonie espagnoles nous en donneront d’immenses pages de musique. À son tour, Camille Saint-Saëns compose quelques années plus tard une Havanaise très appréciée des violonistes. Notre voyage musical continue en 1907, où l’organiste septuagénaire compose sa Fantaisie pour violon et harpe, sans doute inspirée de la musique baroque italienne et dédiée aux sœurs Clara Eissler (harpiste) et Marianne Eissler (violoniste). L’une des partitions majeures pour harpe du compositeur déploie en un vaste mouvement un lyrisme et une délicatesse typiques de son langage. La dernière pièce du programme, œuvre nouvelle d’Elise Bertrand ouvre la voie vers la musique d’aujourd’hui faisant un lien entre passé et présent…
Musée des Beaux-Arts de Draguignan 9 rue de la République 83300 Draguignan Draguignan 83300 Var Provence-Alpes-Côte d’Azur 04 98 10 26 85 https://mba-draguignan.fr/ https://www.facebook.com/mbadraguignan Le musée des Beaux-Arts de Draguignan a rouvert le 16 novembre 2023 au terme d’une rénovation complète qui qui vaut à une véritable renaissance.
Méconnues jusqu’ici car peu prêtées et publiées, les collections s’appuient à la fois sur les saisies révolutionnaires varoises, des dons et des dépôts de l’État.
Peintures, sculptures et objets d’art du xviie au xxe siècle dessinent un parcours bâti sur une histoire de la curiosité mettant en espace la question du statut de l’objet et du collectionnisme entre la Provence, Paris et l’Italie, dans une aile d’un bâtiment dont la fonction de réception sera pleinement retrouvée.
Cet ancien couvent d’Ursulines, situé en plein centre-ville, a été réaménagé au xviiie siècle pour l’évêque de Fréjus puis, un siècle plus tard, transformé en musée. Sa rénovation a permis d’en restituer la distribution et les décors anciens. L’autre aile abrite un auditorium et des espaces qui accueillent deux expositions temporaires par an.
par la violoniste Elise Bertrand et la harpiste Maëlle Martin
MBA Draguignan