Exposition de Miguel Chevalier : « Jardins métaphysiques : exploration des frontières entre nature et artifice » Le Carmel Tarbes

Name: Exposition de Miguel Chevalier : « Jardins métaphysiques : exploration des frontières entre nature et artifice » Le Carmel Tarbes
Start: 2024-09-20T10:00:00+02:00
End: 2024-09-22T18:00:00+02:00
Location: Le Carmel Tarbes

Exposition de Miguel Chevalier : « Jardins métaphysiques : exploration des frontières entre nature et artifice » Le Carmel Tarbes, vendredi 20 septembre 2024.

Journée du patrimoine 2024, Exposition de Miguel Chevalier : « Jardins métaphysiques : exploration des frontières entre nature et artifice » 20 – 22 septembre Le Carmel Gratuit. Sans réservation.

Dates et horaires de début et de fin (année – mois – jour – heure) :
Début : 2024-09-20T10:00:00 – 2024-09-20T12:00:00
Fin : 2024-09-22T14:00:00 – 2024-09-22T18:00:00

L’exposition « Jardins Métaphysiques : exploration des frontières entre Nature et Artifice » se compose de deux installations numériques sur le thème de la nature, « Méta-Nature IA » et « Extra-Natural » ainsi qu’une série de dessins réalisés au robot.
Meta-Nature IA 2024 est une nouvelle œuvre de réalité virtuelle générative projetée sur les voûtes de l’ancienne chapelle du Carmel.

Selon une démarche initiée à la fin des années 90, qui prend appui sur l’observation du règne végétal et sa transposition imaginaire dans l’univers numérique, Miguel Chevalier est le créateur de différents herbiers qui lui permettent de créer à la manière d’un paysagiste, des jardins virtuels.

L’oeuvre Meta-Nature IA s’appuie sur une base de données composée de différentes espèces d’arbres, de feuilles, de fleurs et de fruits, en 2D et en 3D créées par une intelligence artificielle qui génère des images à partir de textes. Miguel Chevalier introduit dans sa base de données, de nouvelles images inspirées du parc crée par le célebre botaniste du XIXe siècle Placide Massey. Il en résulte une nature imaginaire d’une grande variété et d’une beauté plastique saisissante, aux reflets irisés et nacrés. Ces images viennent enrichir la base déjà collectée par Miguel Chevalier.
Meta-Nature IA est dotée d’une « vie artificielle », chaque espèce naît aléatoirement, s’épanouit, puis disparaît sur les voûtes.
Ce jardin se renouvelle et se métamorphose en permanence. Arbres, feuillages et fleurs s’entremêlent dans une mystérieuse tornade végétale.
Des feuilles géantes, nervurées et luminescentes, s’entremêlent, créant d’étonnants effets de transparence et de superposition. Elles volent avec la légèreté des plumes, avant d’être emportées dans un tourbillon. Cette nature exubérante rappelle la jungle des tableaux du Douanier Rousseau.
Cette installation immerge les visiteurs dans une atmosphère baignée de lumière. Ce ballet végétal suscite des sensations méditatives et créé une atmosphère propice à la rêverie et à la contemplation.

En parallèle de cette installation, l’oeuvre de réalité virtuelle générative et interactive « Extra-Natural » sera projetée sur le mur du fond. Cette création présente une nature virtuelle imaginaire sortant des classements botaniques : plantes filaires et luminescentes, légères et fluides, d’une symphonie de couleurs éclatantes ; des herbacées aux longues feuilles translucides ; des fleurs exotiques aux corolles extraordinaires.
Cette oeuvre utilise des algorithmes qui permettent de créer des univers de vie artificielle. Le jardin évolue à l’infini dans une constante métamorphose. Les plantes ondulent pour former des entrelacs “baroques ” et d’insolites ballets végétaux. L’œuvre est également interactive grâce à des capteurs de présence. Chacune des fleurs réagit au passage des visiteurs selon son orientation. Les plantes se courbent de droite à gauche comme sous l’effet du vent, sans rompre leur fragile tige articulée. Les corolles des fleurs tombent pétale par pétale, les feuilles chutent en une pluie poétique, les fleurs disparaissent dans une explosion d’étamines. La légèreté de leur danse semble résumer l’évanescence de la beauté et de la vie.

L’exposition « Jardins métaphysiques » explore sur un mode poétique et métaphorique cette question du lien entre nature et artifice qui aujourd’hui coexistent. Au-delà de leurs qualités esthétiques, ces oeuvres questionnent les enjeux de la manipulation génétique : nul ne peut prédire ce que produiront ces fleurs libres de se croiser et de se reproduire à l’infini… L’exposition interpelle sur une biodiversité à préserver et cherche à recréer les conditions d’une symbiose entre l’homme et la nature.

Le Carmel 14 rue Théophile Gautier, 65000 Tarbes Tarbes 65000 L’Arsenal Hautes-Pyrénées Occitanie 05 62 51 16 02 http://www.tarbes.fr À l’initiative de la mairie de Tarbes, la chapelle de l’ancien Carmel est devenue aujourd’hui un lieu d’expositions important de Tarbes. Ouverte à l’année, cette salle de 200 m² environ propose une programmation de qualité. Ainsi, depuis quelques années, les œuvres de grands peintres ont été exposées tels Joan Miro, Pierre Soulages, Francis Bacon, Georges Braque, Alberto Giacometti mais aussi de grands photographes comme Sarah Moon ou Marc Riboud ainsi que des artistes contemporains régionaux de qualité. Le désir de favoriser le contact entre l’œuvre d’art et tous les publics est essentiel ; il s’agit de provoquer la découverte, de créer de nouveaux liens. Ateliers pédagogiques pour certaines expositions, possibilités de visites commentées sur rendez-vous.

Un peu d’histoire…
Le Carmel de Tarbes a été fondé en 1870. Les carmélites ont bâti ainsi leur vaste monastère dans un quartier de la ville où l’urbanisation commençait à peine sur une propriété qui s’étendait au nord du canal oriental (actuelle rue Georges Magnoac). Religieuses cloîtrées ayant choisi la vie contemplative, elles organisèrent leur couvent selon les règles de sainte Thérèse d’Avila. En 1988, le Carmel a été transféré à Laloubère. Divers éléments de l’ancien Carmel de Tarbes y ont été entreposés, notamment les cloches, les vitraux de la chapelle, les statues, les stalles du chœur… Entrée sud Jardin Massey.