EXPOSITION NOUVELLES ACQUISITIONS PHOTOGRAPHIQUES 4 Nancy
EXPOSITION NOUVELLES ACQUISITIONS PHOTOGRAPHIQUES 4 Nancy mercredi 29 janvier 2025.
EXPOSITION NOUVELLES ACQUISITIONS PHOTOGRAPHIQUES 4 3 Place Stanislas Nancy Meurthe-et-Moselle
Expositions des œuvres acquises de Françoise SAUR et Jin ROBARDET dans le cadre de l’année photographique, qui sont présentées dans la salle d’Arts graphiques.
Françoise Saur
Portfolio Le Re-Cueillir, 2002
Françoise Saur débute sa formation à la photographie au sein de l’école Louis-Lumière (Paris), puis poursuit à la Folkwangschule für Gestaltung (Essen, Allemagne) auprès d’Otto Steinert, fondateur et théoricien de la subjektive Fotografie. Guidée par plusieurs modèles comme Dorothea Lange ou Henri Cartier Bresson, elle oriente peu à peu son objectif en direction de thèmes à caractère sociologique. Elle prend chaque fois le temps de s’imprégner des contextes afin de saisir l’âme des acteurs et des territoires. Ses sujets peuvent aussi bien être la figure humaine que la nature et son développement au fil des saisons.
Ses talents de photographe sont très tôt reconnus et plusieurs distinctions émaillent sa carrière. En 1978, elle reçoit une bourse de la Fondation Nationale de la Photographie et en 1979 le Prix Nièpce. En 2000, grâce à une allocation du Fonds d’incitation à la création (FIACRE-CNAP) du Ministère de la Culture, elle peut entreprendre durant trois ans son ambitieuse série Femmes de Gourara en Algérie. Sa carrière est aussi marquée par plusieurs expositions personnelles, à La Chambre de Strasbourg (2016), au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (2021) et au Musée des beaux-arts de Mulhouse (2022), et par la participation à différentes expositions collectives organisées lors des Rencontre d’Arles (1983), au Musée d’art contemporain de Dunkerque (1990) et au Musée du Montparnasse de Paris (2010).
Ses œuvres sont conservées dans plusieurs collections publiques (Fonds national d’art contemporain, Paris, Bibliothèque Nationale de France, Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, -Musée d’Art Moderne, Strasbourg, Musée Nièpce, Châlon-sur-Saône…)
Le Re-cueillir est une série réalisée entre 2001 et 2002 aux abords de son atelier, où Françoise Saur capture 34 instantanés d’espèces végétales graminée, mousses, carex enneigée, épilobes, épine noire, digitale, lusule, grande prêle, myrtilles, fougères, muguet, feuilles d’érable. Le cadrage, de format 36×36 cm, invite à un dialogue rapproché avec le motif. Les tonalités de noir et blanc accentuent les reliefs de ces territoires de montagne. Mises bout à bout, ces photographies dévoilent le cheminement de l’artiste au cœur de la nature et les liens profonds qu’elle entretient avec elle. Chaque prise de vue traduit une rencontre avec un lieu et sa compréhension singulière par l’artiste. Dans sa démarche, Françoise Saur tient aussi compte de la mise en espace de ses œuvres, pour lesquelles elle propose un agencement par lots, bien que chaque image puisse aussi exister indépendamment.
Jin Robardet
Portfolio dyxphori, 2024
Née à Nancy en 1980, Jin est artiste et curatrice. Formée à l’ENSAD – Nancy et après deux années de collaboration avec l’université de Linköping (Suède), elle développe depuis le milieu des années 2000 une carrière où l’installation et la musique jouent un rôle central. Rompue aux arts numériques, elle a fait du fantôme digital et de l’éphémère paradoxal de l’archive internet l’un de ses sujets de recherche. Travaillant la notion de conflit, du conflit intime et personnel au conflit armé, elle met en œuvre une grande variété de médiums, qu’elle combine dans des systèmes complexes. Chaque pièce, qu’il s’agisse d’un objet autonome ou d’une installation conçue pour un lieu spécifique, fait toujours partie d’une plus grande famille ou playlist, qui réunit des créations en apparence hétéroclites mais toujours reliées par un fil rouge, souvent spirituel et philosophique. Comme dans une composition musicale au long cours, ses œuvres se regroupent en albums, avec leur liste de titres, leurs B-sides, leurs remixes, leurs samples…
La citation, le collage, le détournement et le réagencement sont des méthodes que Jin emploie couramment, autant dans sa création artistique que dans sa pratique curatoriale. Créant le plus souvent en fonction des lieux qu’elle découvre, en bonne exploratrice urbaine, et en fonction des occasions d’exposition, Jin se joue des attentes du public en dérobant ses interventions au regard, ou en rendant inaccessibles ses installations, dont il ne reste alors qu’un vestige digital.
dyxphori existe ainsi tout d’abord comme un projet uniquement visible sur internet, sur le site de la galerie Kunstraum Barthel de Leipzig. Cet ensemble d’installations, réalisées dans un lieu Art Déco rendu temporairement non accessible au public, met en œuvre des matériaux divers, trouvés ou fabriqués, tels qu’un piano, des vêtements, des traverses de chemin de fer… Le récit qui se tisse d’une pièce à l’autre rend hommage au film de genre fantastique, allant du giallo au film d’épouvante. L’atmosphère de dyxphori oscille entre obscurité et grand-guignol, et un esprit joueur et théâtral préside aux agencements in situ. Le maquillage est employé sur la majeure partie des mises en espace comme une ponctuation colorée, à la fois humoristique et performative, qui rappelle la corporéité de l’ensemble. Explorant le malaise et l’inconfort émotionnel, comme son titre l’indique, qui fait allusion à la dysphorie de genre éprouvée par les personnes transgenres, le projet se veut résolument queer.
Conviée à exposer son travail lors de la saison photographique organisée par le musée des Beaux-arts à l’automne-hiver 2024-2025, qui met à l’honneur la scène contemporaine dans le Grand Est, Jin a souhaité faire exister l’album dyxphori sous forme de portfolio, objet précieux et écrin de tous les fantasmes, qui restitue sous forme physique un dialogue discret qui a eu lieu et se poursuit avec le public comme par le biais de connexions électroniques, des échanges de mail, immédiats et silencieux. Le musée souhaite aujourd’hui faire rentrer l’objet final dans ses collections en l’acquérant.Tout public
6 EUR.
Date : jour – année – mois – jour et horaire :
Début : Vendredi Vendredi 2025-01-29 10:00:00
fin : 2025-04-20 18:00:00
3 Place Stanislas
Nancy 54000 Meurthe-et-Moselle Grand Est +33 3 83 85 30 01
English :
Exhibitions of works acquired by Françoise SAUR and Jin ROBARDET as part of the Year of Photography, presented in the Graphic Arts room.
Françoise Saur
Portfolio Le Re-Cueillir, 2002
Françoise Saur began her training in photography at the École Louis-Lumière (Paris), then continued at the Folkwangschule für Gestaltung (Essen, Germany) with Otto Steinert, founder and theorist of subjektive Fotografie. Guided by role models such as Dorothea Lange and Henri Cartier Bresson, she gradually turned her lens towards sociological themes. Each time, she takes the time to immerse herself in the context, in order to capture the soul of the people and places involved. Her subjects range from the human figure to nature and its development through the seasons.
Her talent as a photographer was recognized early on, and several awards have marked her career. In 1978, she received a grant from the Fondation Nationale de la Photographie, and in 1979 the Prix Nièpce. In 2000, thanks to a grant from the French Ministry of Culture?s Fonds d?incitation à la création (FIACRE-CNAP), she was able to undertake her ambitious « Femmes de Gourara » series in Algeria over a three-year period. Her career has also been marked by several solo exhibitions, at La Chambre in Strasbourg (2016), the Musée d?art moderne et contemporain in Strasbourg (2021) and the Musée des beaux-arts in Mulhouse (2022), and by participation in various group shows organized at the Rencontre d?Arles (1983), the Musée d?art contemporain in Dunkirk (1990) and the Musée du Montparnasse in Paris (2010).
His works are held in several public collections (Fonds national d?art contemporain, Paris, Bibliothèque Nationale de France, Cité Nationale de l?Histoire de l?Immigration, Musée d?Art Moderne, Strasbourg, Musée Nièpce, Châlon-sur-Saône, etc.)
Le Re-cueillir is a series of photos Françoise Saur took between 2001 and 2002 around her studio, capturing 34 snapshots of plant species: grasses, mosses, snow sedges, willowherbs, black thorns, foxgloves, horsetails, bilberries, ferns, lily of the valley and maple leaves. The 36×36 cm frame invites a close dialogue with the motif. The black-and-white tones accentuate the relief of these mountain landscapes. Placed end-to-end, these photographs reveal the artist?s journey into the heart of nature, and the deep ties she maintains with it. Each shot reflects an encounter with a place and the artist?s unique understanding of it. In her approach, Françoise Saur also takes into account the spatial layout of her works, for which she proposes a batch arrangement, although each image can also exist independently.
Jin Robardet
Portfolio dyxphori, 2024
Born in Nancy in 1980, Jin is an artist and curator. Trained at ENSAD ? Nancy and after two years of collaboration with the University of Linköping (Sweden), since the mid-2000s she has been developing a career in which installation and music play a central role. Well-versed in the digital arts, she has made the digital ghost and the paradoxical ephemerality of the Internet archive one of her research subjects. Working on the notion of conflict, from the intimate and personal to the armed, she employs a wide variety of media, combining them in complex systems. Each piece, whether a stand-alone object or a site-specific installation, is always part of a larger family or playlist, bringing together seemingly disparate creations that are always linked by a common thread, often spiritual and philosophical. As in a long-term musical composition, his works are grouped together in albums, with their track lists, B-sides, remixes, samples…
Quotation, collage, detour and rearrangement are methods that Jin employs routinely, both in his artistic creation and in his curatorial practice. Most often creating according to the places she discovers, as a good urban explorer, and according to exhibition opportunities, Jin plays with the public’s expectations by hiding her interventions from view, or by making her installations inaccessible, leaving only a digital vestige.
dyxphori exists first and foremost as a project visible only on the Internet, on the website of the Kunstraum Barthel gallery in Leipzig. This set of installations, created in an Art Deco building temporarily closed to the public, uses a variety of found and manufactured materials, such as a piano, clothes, railroad sleepers and so on. The narrative that weaves its way from one room to the next pays homage to the fantastic film genre, from giallo to horror. The dyxphori atmosphere oscillates between darkness and grand-guignol, and a playful, theatrical spirit presides over the in situ arrangements. Make-up is used in most of the stagings as a colorful punctuation mark, both humorous and performative, reminding us of the corporality of the whole. Exploring unease and emotional discomfort, as the title suggests, alluding to the gender dysphoria experienced by transgender people, the project is resolutely queer.
Invited to exhibit her work during the photography season organized by the Musée des Beaux-arts in autumn-winter 2024-2025, which showcases the contemporary scene in the Grand Est region of France, Jin wanted to bring the dyxphori album into existence in the form of a portfolio, a precious object and showcase of all fantasies, which restores in physical form a discreet dialogue that took place and continues with the public as through electronic connections, e-mail exchanges, immediate and silent. The museum now wishes to include the final object in its collections by acquiring it.
German :
Ausstellungen der im Rahmen des Fotografischen Jahres erworbenen Werke von Françoise SAUR und Jin ROBARDET, die im Saal für grafische Künste gezeigt werden.
Françoise Saur
Portfolio Le Re-Cueillir, 2002
Françoise Saur begann ihre Ausbildung zur Fotografin an der Ecole Louis-Lumière (Paris) und setzte sie an der Folkwangschule für Gestaltung (Essen, Deutschland) bei Otto Steinert, dem Gründer und Theoretiker der subjektiven Fotografie, fort. Unter Anleitung von Vorbildern wie Dorothea Lange und Henri Cartier Bresson richtete sie ihr Objektiv nach und nach auf soziologische Themen aus. Sie nimmt sich jedes Mal die Zeit, in den Kontext einzutauchen, um die Seele der Akteure und der Gebiete zu erfassen. Ihre Themen können sowohl die menschliche Figur als auch die Natur und ihre Entwicklung im Laufe der Jahreszeiten sein.
Ihr Talent als Fotografin wurde schon früh erkannt und ihre Karriere wurde mehrfach ausgezeichnet. Im Jahr 1978 erhielt sie ein Stipendium der Fondation Nationale de la Photographie und 1979 den Prix Nièpce. Im Jahr 2000 konnte sie dank einer Zuwendung des Fonds d’incitation à la création (FIACRE-CNAP) des französischen Kulturministeriums drei Jahre lang ihre ehrgeizige Serie « Femmes de Gourara » in Algerien durchführen. Ihre Karriere ist auch von mehreren Einzelausstellungen geprägt, darunter in La Chambre in Straßburg (2016), im Musée d’art moderne et contemporain in Straßburg (2021) und im Musée des beaux-arts in Mulhouse (2022), sowie von der Teilnahme an verschiedenen Gruppenausstellungen im Rahmen der Rencontre d’Arles (1983), im Musée d’art contemporain in Dunkerque (1990) und im Musée du Montparnasse in Paris (2010).
Seine Werke befinden sich in mehreren öffentlichen Sammlungen (Fonds national d’art contemporain, Paris, Bibliothèque Nationale de France, Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, -Musée d’Art Moderne, Straßburg, Musée Nièpce, Châlon-sur-Saône…)
Le Re-cueillir ist eine Serie, die zwischen 2001 und 2002 in der Umgebung ihres Ateliers entstand, wo Françoise Saur 34 Momentaufnahmen von Pflanzenarten festhielt: Gräser, Moose, Schneesegge, Weidenröschen, Schwarzdorn, Fingerhut, Lusula, Schachtelhalm, Heidelbeeren, Farne, Maiglöckchen, Ahornblätter. Der Bildausschnitt im Format 36×36 cm lädt zu einem nahen Dialog mit dem Motiv ein. Die Schwarz-Weiß-Töne betonen die Reliefs dieser Bergregionen. Die aneinandergereihten Fotografien zeigen die Reise der Künstlerin in die Natur und die tiefen Beziehungen, die sie mit ihr unterhält. Jede Aufnahme spiegelt eine Begegnung mit einem Ort und sein einzigartiges Verständnis durch die Künstlerin wider. Françoise Saur berücksichtigt bei ihrer Arbeit auch die räumliche Anordnung ihrer Werke, die sie in Gruppen anordnet.
Jin Robardet
Portfolio dyxphori, 2024
Jin wurde 1980 in Nancy geboren und ist Künstlerin und Kuratorin. Ausgebildet wurde sie an der ENSAD? Nancy und nach zweijähriger Zusammenarbeit mit der Universität Linköping (Schweden) entwickelt sie seit Mitte der 2000er Jahre eine Karriere, in der Installationen und Musik eine zentrale Rolle spielen. Sie ist mit digitaler Kunst vertraut und hat das digitale Phantom und die paradoxe Vergänglichkeit des Internetarchivs zu einem ihrer Forschungsthemen gemacht. Sie beschäftigt sich mit dem Begriff des Konflikts, von intimen und persönlichen Konflikten bis hin zu bewaffneten Konflikten, und setzt dabei eine Vielzahl von Medien ein, die sie zu komplexen Systemen kombiniert. Jedes Stück, sei es ein eigenständiges Objekt oder eine für einen bestimmten Ort konzipierte Installation, ist immer Teil einer größeren Familie oder Playlist, die scheinbar heterogene Kreationen vereint, die jedoch immer durch einen roten Faden, oftmals spiritueller und philosophischer Natur, verbunden sind. Wie in einer langwierigen musikalischen Komposition werden seine Werke zu Alben zusammengefasst, mit Titellisten, B-Sides, Remixen, Samples etc.
Zitate, Collagen, Umleitungen und Neuordnungen sind Methoden, die Jin sowohl in seinem künstlerischen Schaffen als auch in seiner kuratorischen Praxis häufig anwendet. Sie spielt mit den Erwartungen des Publikums, indem sie ihre Interventionen dem Blick entzieht oder ihre Installationen unzugänglich macht, so dass nur noch ein digitales Überbleibsel übrig bleibt.
dyxphori existiert zunächst als ein Projekt, das nur im Internet auf der Website der Galerie Kunstraum Barthel in Leipzig zu sehen ist. Diese Reihe von Installationen, die in einem zeitweise für die Öffentlichkeit unzugänglichen Art-déco-Gebäude realisiert wurden, verwendet verschiedene gefundene oder hergestellte Materialien wie ein Klavier, Kleidung, Eisenbahnschwellen usw. Die Geschichte, die sich von einem Raum zum anderen spinnt, ist eine Hommage an den fantastischen Genrefilm, der von Giallo bis zum Horrorfilm reicht. Die Dyxphori-Atmosphäre schwankt zwischen Dunkelheit und Großmannssucht, und ein spielerischer und theatralischer Geist bestimmt die Anordnung vor Ort. Make-up wird in den meisten Inszenierungen als farbenfrohe, humorvolle und performative Interpunktion eingesetzt, die die Körperlichkeit des Ganzen hervorhebt. Das Projekt erforscht das Unbehagen und das emotionale Unbehagen, wie der Titel schon sagt, der auf die von Transgender-Personen erlebte Geschlechtsdysphorie anspielt, und ist ausgesprochen queer.
Jin wurde eingeladen, ihre Arbeit während der vom Musée des Beaux-Arts organisierten fotografischen Saison im Herbst/Winter 2024-2025 auszustellen, die die zeitgenössische Szene im Grand Est würdigt. Sie wollte das Album dyxphori in Form eines Portfolios existieren lassen, ein kostbares Objekt und Schmuckkästchen für alle Fantasien, das in physischer Form einen diskreten Dialog wiedergibt, der mit dem Publikum stattgefunden hat und weitergeführt wird, wie über elektronische Verbindungen, Mailwechsel, unmittelbar und still. Das Museum möchte das Endobjekt heute durch den Erwerb in seine Sammlungen aufnehmen.
Italiano :
Mostre di opere acquisite da Françoise SAUR e Jin ROBARDET nell’ambito dell’anno fotografico, presentate nella sala delle Arti Grafiche.
Françoise Saur
Portfolio Le Re-Cueillir, 2002
Françoise Saur ha iniziato la sua formazione fotografica all’École Louis-Lumière (Parigi), proseguendo poi alla Folkwangschule für Gestaltung (Essen, Germania) con Otto Steinert, fondatore e teorico della subjektive Fotografie. Guidata da modelli come Dorothea Lange e Henri Cartier Bresson, ha gradualmente orientato il suo obiettivo verso temi sociologici. Ogni volta si prende il tempo di immergersi nel contesto per catturare l’anima delle persone e dei luoghi coinvolti. I suoi soggetti spaziano dalla figura umana alla natura e al suo sviluppo attraverso le stagioni.
Il suo talento di fotografa è stato riconosciuto molto presto e diversi premi hanno segnato la sua carriera. Nel 1978 ha ricevuto una borsa di studio dalla Fondation Nationale de la Photographie e nel 1979 il Prix Nièpce. Nel 2000, grazie a una borsa di studio del Fonds d’incitation à la création (FIACRE-CNAP) del Ministero della Cultura francese, ha potuto realizzare l’ambiziosa serie triennale « Femmes de Gourara » in Algeria. La sua carriera è stata segnata anche da diverse mostre personali, presso La Chambre di Strasburgo (2016), il Musée d’art moderne et contemporain di Strasburgo (2021) e il Musée des beaux-arts di Mulhouse (2022), e dalla partecipazione a varie mostre collettive organizzate alla Rencontre d’Arles (1983), al Musée d’art contemporain di Dunkerque (1990) e al Musée du Montparnasse di Parigi (2010).
Le sue opere sono conservate in numerose collezioni pubbliche (Fonds national d’art contemporain, Parigi, Bibliothèque Nationale de France, Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Musée d’Art Moderne, Strasburgo, Musée Nièpce, Châlon-sur-Saône, ecc.)
Le Re-cueillir è una serie realizzata tra il 2001 e il 2002 alla periferia del suo studio, in cui Françoise Saur cattura 34 istantanee di specie vegetali: erbe, muschi, carici delle nevi, salici, spine nere, ginestre, equiseti, mirtilli, felci, mughetti e foglie di acero. La cornice di 36×36 cm invita a un dialogo ravvicinato con il soggetto. I toni del bianco e nero accentuano il rilievo di questi paesaggi montani. Poste una accanto all’altra, queste fotografie rivelano il viaggio dell’artista nel cuore della natura e il profondo legame che intrattiene con essa. Ogni scatto riflette l’incontro con un luogo e la comprensione unica dell’artista. Nel suo approccio, Françoise Saur tiene conto anche della disposizione spaziale delle sue opere, per le quali propone una disposizione in lotti, sebbene ogni immagine possa esistere anche indipendentemente.
Jin Robardet
Portafoglio dyxphori, 2024
Nato a Nancy nel 1980, Jin è artista e curatore. Formatasi all’ENSAD ? Nancy e dopo due anni di collaborazione con l’Università di Linköping (Svezia), dalla metà degli anni 2000 sviluppa una carriera in cui l’installazione e la musica giocano un ruolo centrale. Esperta di arti digitali, ha fatto del fantasma digitale e della paradossale effimerità dell’archivio internet uno dei temi della sua ricerca. Lavorando sulla nozione di conflitto, da quello intimo e personale a quello armato, utilizza un’ampia varietà di media, combinandoli in sistemi complessi. Ogni pezzo, che sia un oggetto a sé stante o un’installazione site-specific, fa sempre parte di una famiglia o di una playlist più ampia, che riunisce creazioni apparentemente disparate ma sempre legate da un filo conduttore, spesso spirituale e filosofico. Come in una composizione musicale a lungo termine, le sue opere sono raggruppate in album, con la loro lista di titoli, le loro B-sides, i loro remix, i loro campioni…
La citazione, il collage, l’appropriazione indebita e il riarrangiamento sono metodi che Jin impiega frequentemente, sia nella sua creazione artistica che nella sua pratica curatoriale. Spesso creando in base ai luoghi che scopre, come una brava esploratrice urbana, e in base alle opportunità espositive, Jin gioca con le aspettative del pubblico nascondendo i suoi interventi alla vista o rendendo le sue installazioni inaccessibili, lasciandone solo una traccia digitale.
dyxphori è nato come un progetto visibile solo su internet, sul sito della galleria Kunstraum Barthel di Lipsia. Questa serie di installazioni, create in un edificio Art Déco temporaneamente chiuso al pubblico, utilizza una varietà di materiali trovati e fabbricati, tra cui un pianoforte, vestiti e traversine ferroviarie. La narrazione che si snoda da una stanza all’altra rende omaggio al genere cinematografico fantastico, dal giallo all’horror. L’atmosfera dyxphoriana oscilla tra l’oscurità e il grand-guignol, e uno spirito ludico e teatrale presiede agli allestimenti in situ. Il trucco è usato nella maggior parte delle messe in scena come un colorato segno di punteggiatura, sia umoristico che performativo, che ci ricorda la fisicità dell’insieme. Esplorando il disagio e il malessere emotivo, come suggerisce il titolo, alludendo alla disforia di genere vissuta dalle persone transgender, il progetto è decisamente queer.
Invitata a esporre il suo lavoro nell’ambito della stagione fotografica organizzata dal Musée des Beaux-arts nell’autunno-inverno 2024-2025, che mette in mostra la scena contemporanea della regione francese del Grand Est, Jin ha voluto dare vita all’album dyxphori sotto forma di portfolio, oggetto prezioso e vetrina per ogni tipo di fantasia, restituendo in forma fisica un dialogo discreto che si è svolto e continua a svolgersi con il pubblico attraverso connessioni elettroniche e scambi di e-mail immediati e silenziosi. Il museo vorrebbe ora includere l’oggetto finale nelle sue collezioni, acquisendolo.
Espanol :
Exposiciones de obras adquiridas por Françoise SAUR y Jin ROBARDET en el marco del año fotográfico, presentadas en la sala de Artes Gráficas.
Françoise Saur
Portafolio Le Re-Cueillir, 2002
Françoise Saur comenzó su formación en fotografía en la École Louis-Lumière (París), continuándola después en la Folkwangschule für Gestaltung (Essen, Alemania) con Otto Steinert, fundador y teórico de la subjektive Fotografie. Guiada por modelos como Dorothea Lange y Henri Cartier Bresson, fue orientando su objetivo hacia temas sociológicos. En cada ocasión, se toma el tiempo de sumergirse en el contexto para captar el alma de las personas y los lugares implicados. Sus temas abarcan desde la figura humana hasta la naturaleza y su evolución a lo largo de las estaciones.
Su talento como fotógrafa fue reconocido muy pronto, y varios premios han jalonado su carrera. En 1978 recibió una beca de la Fondation Nationale de la Photographie y en 1979 el Prix Nièpce. En 2000, gracias a una beca del Fondo de incitación a la creación (FIACRE-CNAP) del Ministerio de Cultura francés, pudo realizar en Argelia su ambiciosa serie de tres años « Femmes de Gourara ». Su carrera también ha estado marcada por varias exposiciones individuales, en La Chambre de Estrasburgo (2016), el Musée d’art moderne et contemporain de Estrasburgo (2021) y el Musée des beaux-arts de Mulhouse (2022), y por su participación en varias exposiciones colectivas organizadas en la Rencontre d’Arles (1983), el Musée d’art contemporain de Dunkerque (1990) y el Musée du Montparnasse de París (2010).
Su obra forma parte de numerosas colecciones públicas (Fonds national d’art contemporain, París, Bibliothèque Nationale de France, Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Musée d’Art Moderne, Estrasburgo, Musée Nièpce, Châlon-sur-Saône, etc.)
Le Re-cueillir es una serie realizada entre 2001 y 2002 en los alrededores de su estudio, en la que Françoise Saur capta 34 instantáneas de especies vegetales: hierbas, musgos, juncos de las nieves, sauces, espinas negras, dedaleras, colas de caballo, arándanos, helechos, lirios de los valles y hojas de arce. El marco de 36×36 cm invita a un diálogo en primer plano con el sujeto. Los tonos blanco y negro acentúan el relieve de estos paisajes de montaña. Colocadas de extremo a extremo, estas fotografías revelan el viaje de la artista al corazón de la naturaleza y los profundos lazos que mantiene con ella. Cada instantánea refleja el encuentro con un lugar y la comprensión única que la artista tiene de él. En su planteamiento, Françoise Saur también tiene en cuenta la disposición espacial de sus obras, para las que propone una disposición en lotes, aunque cada imagen también puede existir de forma independiente.
Jin Robardet
Cartera dyxphori, 2024
Nacido en Nancy en 1980, Jin es artista y comisario. Formada en la ENSAD ? Nancy y tras dos años de colaboración con la Universidad de Linköping (Suecia), desde mediados de la década de 2000 desarrolla una carrera en la que la instalación y la música desempeñan un papel central. Experta en artes digitales, ha hecho del fantasma digital y de la paradójica efimeridad del archivo de internet uno de los temas de su investigación. Trabaja sobre la noción de conflicto, desde el íntimo y personal hasta el armado, y utiliza una gran variedad de medios, combinándolos en sistemas complejos. Cada pieza, ya sea un objeto independiente o una instalación específica para un lugar, siempre forma parte de una familia o lista de reproducción más amplia, reuniendo creaciones aparentemente dispares que siempre están unidas por un hilo común, a menudo espiritual y filosófico. Como en una composición musical de larga duración, sus obras se agrupan en álbumes, con su lista de títulos, sus caras B, sus remezclas, sus samples…
La cita, el collage, la apropiación indebida y la reordenación son métodos que Jin emplea con frecuencia, tanto en su creación artística como en su práctica curatorial. Creando casi siempre según los lugares que descubre, como buena exploradora urbana, y según las oportunidades de exposición, Jin juega con las expectativas del público ocultando sus intervenciones a la vista, o haciendo inaccesibles sus instalaciones, dejando sólo un vestigio digital.
dyxphori comenzó como un proyecto que sólo podía verse en Internet, en la página web de la galería Kunstraum Barthel de Leipzig. Esta serie de instalaciones, creadas en un edificio Art Déco temporalmente cerrado al público, utiliza diversos materiales encontrados y manufacturados, como un piano, ropa y traviesas de ferrocarril. La narrativa que teje su camino de una habitación a otra rinde homenaje al género cinematográfico fantástico, desde el giallo al terror. La atmósfera dyxphori oscila entre la oscuridad y el grand-guignol, y un espíritu lúdico y teatral preside los arreglos in situ. El maquillaje se utiliza en la mayoría de las puestas en escena como un colorido signo de puntuación, a la vez humorístico y performativo, que nos recuerda la fisicidad del conjunto. Explorando el malestar emocional, como sugiere el título, aludiendo a la disforia de género que experimentan las personas transexuales, el proyecto es decididamente queer.
Invitada a exponer su obra en el marco de la temporada fotográfica organizada por el Museo de Bellas Artes en otoño-invierno 2024-2025, que presenta la escena contemporánea de la región Grand Est de Francia, Jin ha querido dar vida al álbum dyxphori en forma de portafolio, objeto precioso y escaparate de todo tipo de fantasías, restituyendo en forma física un diálogo discreto que ha tenido y sigue teniendo lugar con el público a través de conexiones electrónicas e intercambios inmediatos y silenciosos por correo electrónico. El museo desea ahora incluir el objeto final en sus colecciones adquiriéndolo.
Nederlands :
Tentoonstellingen van werken verworven door Françoise SAUR en Jin ROBARDET in het kader van het fotografisch jaar, gepresenteerd in de zaal voor grafische kunsten.
Françoise Saur
Portfolio Le Re-Cueillir, 2002
Françoise Saur begon haar opleiding fotografie aan de École Louis-Lumière (Parijs) en vervolgde haar opleiding aan de Folkwangschule für Gestaltung (Essen, Duitsland) bij Otto Steinert, oprichter en theoreticus van de subjektieve Fotografie. Geleid door rolmodellen als Dorothea Lange en Henri Cartier Bresson, richtte ze haar lens geleidelijk op sociologische thema’s. Telkens neemt ze de tijd om zich in te leven in de context om de ziel van de betrokken mensen en plaatsen vast te leggen. Haar onderwerpen variëren van de menselijke figuur tot de natuur en haar ontwikkeling door de seizoenen heen.
Haar talent als fotografe werd al vroeg herkend en verschillende prijzen hebben haar carrière gemarkeerd. In 1978 ontving ze een beurs van de Fondation Nationale de la Photographie en in 1979 de Prix Nièpce. In 2000 kon ze dankzij een beurs van het Fonds d’incitation à la création (FIACRE-CNAP) van het Franse Ministerie van Cultuur haar ambitieuze driejarige serie « Femmes de Gourara » in Algerije maken. Haar carrière werd ook gekenmerkt door verschillende solotentoonstellingen, in La Chambre in Straatsburg (2016), het Musée d?art moderne et contemporain in Straatsburg (2021) en het Musée des beaux-arts in Mulhouse (2022), en door haar deelname aan verschillende groepstentoonstellingen georganiseerd op de Rencontre d?Arles (1983), het Musée d?art contemporain in Duinkerken (1990) en het Musée du Montparnasse in Parijs (2010).
Zijn werk bevindt zich in verschillende openbare collecties (Fonds national d’art contemporain, Parijs, Bibliothèque Nationale de France, Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Musée d’Art Moderne, Straatsburg, Musée Nièpce, Châlon-sur-Saône, enz.)
Le Re-cueillir is een serie die Françoise Saur tussen 2001 en 2002 aan de rand van haar atelier heeft gemaakt en waarin ze 34 snapshots van plantensoorten vastlegt: grassen, mossen, sneeuwzegge, wilgenroosjes, zwarte doorns, vingerhoedskruid, paardenstaarten, bosbessen, varens, lelietjes-van-dalen en esdoornbladeren. De lijst van 36×36 cm nodigt uit tot een close-up dialoog met het onderwerp. De zwart-wit tinten accentueren het reliëf van deze berglandschappen. Achter elkaar geplaatst onthullen deze foto’s de reis van de kunstenaar naar het hart van de natuur en de diepe banden die ze ermee onderhoudt. Elke foto weerspiegelt een ontmoeting met een plek en het unieke begrip dat de kunstenares ervan heeft. In haar benadering houdt Françoise Saur ook rekening met de ruimtelijke indeling van haar werken, waarvoor ze een opstelling in groepen voorstelt, hoewel elk beeld ook onafhankelijk kan bestaan.
Jin Robardet
Portfolio dyxphori, 2024
Jin, geboren in Nancy in 1980, is kunstenaar en curator. Opgeleid aan ENSAD ? Nancy en na twee jaar samenwerking met de Universiteit van Linköping (Zweden), ontwikkelt ze sinds het midden van de jaren 2000 een carrière waarin installatie en muziek een centrale rol spelen. Als expert op het gebied van digitale kunst heeft ze het digitale spook en de paradoxale vluchtigheid van het internetarchief tot onderwerp van haar onderzoek gemaakt. Ze werkt rond het begrip conflict, van het intieme en persoonlijke tot het gewapende, en gebruikt een grote verscheidenheid aan media die ze combineert in complexe systemen. Elk stuk, of het nu een op zichzelf staand object of een site-specifieke installatie is, maakt altijd deel uit van een grotere familie of afspeellijst, die schijnbaar ongelijksoortige creaties samenbrengt die altijd verbonden zijn door een rode draad, vaak spiritueel en filosofisch. Zoals in een muzikale compositie op lange termijn worden zijn werken gegroepeerd in albums, met hun lijst van titels, hun B-kantjes, hun remixen, hun samples…
Citeren, collage, verduistering en herschikking zijn methodes die Jin vaak gebruikt, zowel in zijn artistieke creatie als in zijn curatoriële praktijk. Meestal creëert Jin naargelang de plaatsen die ze ontdekt, als een goede stadsverkenner, en naargelang de tentoonstellingsmogelijkheden, speelt ze met de verwachtingen van het publiek door haar interventies aan het zicht te onttrekken of door haar installaties ontoegankelijk te maken en enkel een digitaal overblijfsel achter te laten.
dyxphori begon als een project dat alleen op internet te zien was, op de website van de galerie Kunstraum Barthel in Leipzig. Deze reeks installaties, gemaakt in een Art Deco gebouw dat tijdelijk gesloten was voor het publiek, maakt gebruik van een verscheidenheid aan gevonden en gefabriceerde materialen, waaronder een piano, kleding en spoorbielzen. Het verhaal dat zich een weg baant van de ene kamer naar de andere is een eerbetoon aan het fantastische filmgenre, van giallo tot horror. De dyxphori-sfeer schommelt tussen obscuriteit en grand-guignol, en een speelse, theatrale geest heerst over de in situ arrangementen. Make-up wordt in de meeste opvoeringen gebruikt als een kleurrijk leesteken, zowel humoristisch als performatief, dat ons herinnert aan de lichamelijkheid van het geheel. Het project verkent ongemak en emotioneel ongemak, zoals de titel suggereert, zinspelend op de genderdysforie die wordt ervaren door transgenders, en is resoluut queer.
Uitgenodigd om haar werk tentoon te stellen in het kader van het fotografieseizoen georganiseerd door het Musée des Beaux-arts in de herfst-winter van 2024-2025, dat de hedendaagse scene in de Grand Est regio van Frankrijk laat zien, wilde Jin het dyxphori album tot leven brengen in de vorm van een portfolio, een kostbaar object en een etalage voor allerlei fantasieën, waarbij ze in fysieke vorm een discrete dialoog herstelt die heeft plaatsgevonden en nog steeds plaatsvindt met het publiek door middel van elektronische verbindingen en directe, stille uitwisselingen per e-mail. Het museum wil het uiteindelijke object nu opnemen in zijn collecties door het aan te kopen.
L’événement EXPOSITION NOUVELLES ACQUISITIONS PHOTOGRAPHIQUES 4 Nancy a été mis à jour le 2025-01-10 par DESTINATION NANCY