Exposition : « Quai des Archives, une histoire des chemins de fer en Charente-Maritime » Église Saint-Pierre Moëze
Exposition : « Quai des Archives, une histoire des chemins de fer en Charente-Maritime » Église Saint-Pierre Moëze, samedi 21 septembre 2024.
Exposition : « Quai des Archives, une histoire des chemins de fer en Charente-Maritime » 21 et 22 septembre Église Saint-Pierre Gratuit. Sans réservation.
Dates et horaires de début et de fin (année – mois – jour – heure) :
Début : 2024-09-21T09:30:00 – 2024-09-21T18:00:00
Fin : 2024-09-22T11:30:00 – 2024-09-22T19:00:00
Véritable révolution technologique, le chemin de fer bouleverse le paysage rural et urbain ainsi que les habitudes des populations.
L’exposition propose de raconter cette aventure : une application numérique pour comprendre l’évolution du réseau ferré, une scénographie originale et des documents d’archives (délibérations, plans, cartes, postales, correspondances, etc.) pour plonger le public au cœur du monde cheminot.
(Crédits : Exposition réalisée par les Archives départementales de la Charente-Maritime)
Église Saint-Pierre Rue de l’église, 17780 Moëze Moëze 17780 Charente-Maritime Nouvelle-Aquitaine L’église gothique Saint-Pierre de Moëze fut malheureusement détruite lors des guerres de Religion, à l’exception de son clocher qui subsiste encore aujourd’hui. La population de Moëze s’étant majoritairement ralliée au protestantisme, un temple y fut construit en 1576, tout comme à Soubise.
L’entrée actuelle de l’église, datant du XVIIIe siècle, présente un portail de style portique grec avec une niche intégrée dans le triangle du fronton. Il est probable que cette entrée ait été reconstruite, tout comme celle de l’église voisine de Soubise, par les descendants de Catherine de Parthenay, la famille Rohan qui s’était convertie au catholicisme.
Le clocher de l’église de Moëze, imposant repère le long des rives de l’ancien golfe de Saintonge, témoigne de la richesse et de la renommée des lieux. À l’instar des clochers gothiques de Saintes et de Marennes, il s’agit d’une imposante tour carrée à plusieurs étages, parfois dénudés, parfois dotés de longues fenêtres, renforcés par des contreforts aux angles qui s’élèvent jusqu’à une plate-forme dotée de balustrades. Sur cette plate-forme se dresse une flèche octogonale ornée de crochets sur ses arêtes. Chaque face de la flèche est percée de fines ouvertures superposées. Le décor de la flèche est caractéristique de l’art flamboyant, avec des motifs de chardons. Depuis ce sommet, on peut admirer les environs du marais, et c’est sans aucun doute grâce à sa silhouette imposante que le clocher a survécu aux destructions de l’église.
Véritable révolution technologique, le chemin de fer bouleverse le paysage rural et urbain ainsi que les habitudes des populations.
©Elsa Couesnon