LOS DIAS AFUERAS LE PARVIS Ibos

2024-12-09 à 20:30 LOS DIAS AFUERAS LE PARVIS Ibos Lola Arias CompanyÉvénement du Festival « In » 2024 d’Avignon, Los Días Afuera réunit un groupe de femmes et de personnes transgenres libérées d’une prison argentine pour reconstituer leur passé derrière les barreaux et imaginer leur avenir par la danse et le chant. Avec lucidité et joie !En 22.23, la metteure en scène argentine Lola Arias s’est immergée dans l’univers carcéral d’une prison de Buenos Aires au sein d’un groupe de 14 femmes et personnes transgenres, pour la plupart emprisonnées pour trafic de drogues. Elles ont pour beaucoup été des mules, ces personnes utilisant leur corps pour transporter des stupéfiants. Elles sont le maillon le plus bas de la chaîne du trafic et, d’une manière ou d’une autre, victimes de la violence sexiste qui fait des femmes à faible revenu la cible privilégiée des bandes criminelles.Après avoir réalisé un film, Reas, présenté en février 2024 au festival international de Berlin, Lola Arias réunit six des protagonistes de ce film avec lesquels elle crée un spectacle magnifique mêlant théâtre, images filmées en direct et images d’archives, musiques, danse et chant. À la frontière entre documentaire et fiction, elles racontent leurs souvenirs et l’avenir dont elles rêvent à leur sortie de prison. Un lumineux choc théâtral.

QUI SOM? LE PARVIS Ibos

2025-01-11 à 19:00 QUI SOM? LE PARVIS Ibos Baro d’evelAprès les merveilleux Bestias, Là, Falaise, Mazùt et La Cachette, la compagnie Baro d’evel revient au Parvis avec Qui som?, premier volet d’un triptyque en quête d’identité. Un univers où la céramique devient le langage d’une enquête sur nos vies en devenir, dans un spectacle qui conjugue rêve, exploration et transformation.Qui som? (qui sommes-nous ?) plonge au cœur d’une expérience théâtrale unique, où la céramique devient le fil conducteur d’une réflexion sur notre essence collective et individuelle. Entre couleur, argile et plastique recyclé, la compagnie nous entraîne dans un voyage où se mêlent le geste créatif, la rencontre des corps et la transformation des matières. À travers une mise en scène immersive, Baro d’evel explore les frontières entre l’introspection et l’ouverture aux autres, entre le récit intime et le mouvement collectif. Réunissant une douzaine d’artistes issus de divers horizons artistiques, Qui som? se présente comme une cérémonie moderne, une expérience sensorielle où se mêlent acrobatie, danse, musique et art dramatique.

RICHARD III LE PARVIS Ibos

2025-01-17 à 19:00 RICHARD III LE PARVIS Ibos Guillaume Séverac-Schmitz / Cie La plus sanglante des pièces historiques de Shakespeare, Richard III, narre l’ascension et la chute du personnage éponyme. Une analyse, sauvage et burlesque, de l’exercice du pouvoir, brillamment menée par Guillaume Séverac-Schmitz. « Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! » Il est des pièces – et des répliques – qui traversent les siècles et dont la force ne cesse d’augmenter. Tel est le cas de Richard III, qui relate l’ascension fulgurante et la chute vertigineuse du roi Richard, sur fond de guerre civile entre les maisons York et Lancastre. Richard III est monstrueux, à tous points de vue : montré du doigt pour sa difformité, il est prêt à toutes les vicissitudes pour satisfaire sa soif de pouvoir, et se construit tout un personnage pour parvenir à ses fins, faisant de lui-même un acteur, une bête de scène. En cela, il continue d’interroger. Choisit-il d’être un monstre ou faisons-nous de lui un monstre (en projetant sur lui notre désir de violence) ? Shakespeare a-t-il voulu écrire une pièce sur le mal politique ou le mal individuel ? Guillaume Séverac-Schmitz s’empare de ces questions pour proposer une grande « fête macabre », excessive et démesurée, dans l’esprit d’un théâtre immersif et populaire. Une nouvelle traduction et une belle troupe d’acteurs pour une expérience vivifiante et explosive.

AÏDA Route de Pau Ibos

AÏDA Route de Pau IBOS Ibos Hautes-Pyrénées 2025-01-25 à 18:30:00 .

AFRICAN JAZZ ROOTS LE PARVIS Ibos

2025-01-31 à 20:00 AFRICAN JAZZ ROOTS LE PARVIS Ibos L’Afrique de l’Ouest est un des berceaux historiques du jazz, et c’est là-bas, au festival de Saint-Louis du Sénégal que Simon Goubert et Ablaye Cissoko se sont rencontrés et qu’ils ont imaginé African Jazz Roots : Afrique et Occident main dans la main, pour le meilleur et le meilleur…D’un côté Simon Goubert, batteur compagnon de route de Joachim Kühn, Louis Sclavis, Magma… de l’autre Ablaye Cissoko, koraïste issu d’une famille de griots de Haute Casamance. De leur dialogue naissent deux albums et c’est le début d’une aventure de plus de dix ans. Le temps nécessaire pour forger une identité forte, structurée autour d’un quintet désormais stable, avec l’apport de Sophia Domancich, Jean-Philippe Viret et Ibrahima « Ibou » Ndir. Le répertoire résolument jazz du dernier album, Seetu, puise également aux sources traditionnelles sénégalaises. Loin de tout folklorisme, Seetu témoigne de l’exigence qu’ont les rencontres transculturelles les plus accomplies. African Jazz Roots, c’est un voyage furieusement joyeux, puissamment acoustique où chacun des protagonistes trouve son espace de liberté pour une expression tour à tour intimiste ou spectaculaire.En première partie : Sunscape, un trio au groove parfaitement décontracté, qui multiplie les hommages aux maîtres de la funk ou de la fusion

CALIGULA LE PARVIS Ibos

2025-02-04 à 19:00 CALIGULA LE PARVIS Ibos Jonathan Capdevielle / Albert CamusJonathan Capdevielle met en scène la chute de Caligula en conjuguant fidélité au texte et relecture fragmentée. Le dispositif plastique et sonore audacieux soutient une interprétation poussée dans ses derniers retranchements. Le chaos et l’art au cœur du pouvoir. Le jeune empereur Caligula a disparu. La classe politique gronde et s’interroge : quelle nouvelle excentricité l’a poussé sur les routes ? Une nuit, il réapparaît, sale, égaré : il était, dit-il, allé chercher la lune, au motif qu’il ne l’avait pas. Ainsi débute la pièce de Camus, qu’il écrit pendant la seconde guerre mondiale, en pensant parfois à Hitler. Jonathan Capdevielle tisse les deux versions du texte de Camus – l’une, plus poétique (1941) et l’autre, plus politique (1958) – en s’attachant à déployer le caractère absurde de la pièce où Caligula devient le maître de la mise en scène du pouvoir. Entouré d’une fidèle équipe artistique et d’interprètes pluridisciplinaires, le metteur en scène plante le décor sur un imposant piton rocheux. Avec une joie du jeu, en écho à la diversité dramaturgique du théâtre de Camus, il nous livre un Caligula tout en nuances et en sensibilité, un séisme intime et politique qui marie le grotesque à la recherche d’absolu.