Week-end d’inauguration Métro’folies 1925-2025 Le Grand Nancy fête l’Art déco – Auditorium Nancy

Week-end d'inauguration Métro'folies 1925-2025 Le Grand Nancy fête l'Art déco Auditorium 30 Boulevard du 26ème R.I Nancy Meurthe-et-Moselle débute le Début : Samedi Dimanche 2025-04-26 16:00:00 2025-04-26 12:00:00 .Le Club Saint Lambert organise l'Animation du Week-end d’inauguration de l’événement Métro’Folies

Métro’Folies 1925-2025 LE GRAND NANCY fête l'Art Déco

Pour célébrer le centenaire de l’Exposition internationale des arts décoratifs inaugurée en 1925, la Métropole du Grand Nancy a choisi de mettre l’année 2025 aux couleurs de l’Art déco et des années folles.
Au-delà de la commémoration d’un patrimoine exceptionnel, l’évènement Métro’Folies vise aussi à valoriser les différentes expressions artistiques typiques des années 20 et 30 (musique, cinéma, arts graphiques, mode …) et à s’interroger sur l’évolution de notre société au regard de celle vécue un siècle auparavant.

Animation du Week-end

Le samedi
16h: ouverture des stands et animations théâtralisation de sports, orgue de barbarie, antiquaires…

19h: discours inaugural

19h30: Le Grand Jazz de la Rue Sigisbert proposera un témoignage des inventions musicales débridées des années 20, à partir d’une sélection musicale unique directement puisée aux sources des maîtres du genre. Au programme jazz hot, stomp, fox trot, charleston, ragtime…

21h30: DJ set électro swing par Mitch Tornade. L’occasion de se retrouver dans un esprit rétro originel ou remixé rappelant la décadence des cabarets des années 20 à 30, avec pour maître de cérémonie, le nouveau Harold Lloyd.

Le Dimanche:
12h: ouverture des stands

14h: concert de l’orchestre des Hot Guys Stompers , pour plonger dans le pur style des années 30. Des sets de 30 minutes rendront hommage à la musique qui fit taper des pieds dans les ballrooms de Chicago et New-York, le swing, jazz emblématique de cette période.

Le public pourra profiter des animations de l’après-midi théâtralisation de sports, orgue de barbarie, démonstration et initiation aux danses d’époque, démonstration d’épée canne, concours de costumes...

Conférence Prendre à l’ennemi rendre au vainqueur – Auditorium Nancy

Conférence Rencontre Prendre à l'Ennemi Rendre au Vainqueur Auditorium entrée rue Gustave Simon 3 Place Stanislas Nancy Meurthe-et-Moselle débute le Début : Mercredi Mercredi 2025-05-21 18:15:00 2025-05-21 18:15:00 .Conférence animée par Xavier Perrot, historien du droit, Université de Limoges, et organisée dans le cadre de l'exposition-dossier "Récits décoloniaux. Faut-il brûler les musées ?".

Le patrimoine culturel a été à toute époque objet de convoitise, moins marchande d’ailleurs que symbolique par tout ce qu’il charrie d’imaginaire et d’idéologie que ce soit dans le triomphe du capteur victorieux, dans le combat idéologique que mène le missionnaire, dans la capture scientifique à laquelle se livre le savant aussi ou encore dans l’appropriation du collectionneur et du marchand. Plusieurs types de motivations sont ainsi, depuis l’Antiquité, à l’origine des transferts contraints de patrimoines culturels.

Cette conférence s’attardera plus spécifiquement sur les formes de captures des biens culturels en période de guerre et de colonisation, en s’attachant à éclairer la variété du lexique de l’appropriation dans ces contextes, du butin légal au pillage prohibé. Mais en parallèle de la longue durée du droit de prendre les biens de l’ennemi et de l’autre, se forge progressivement à partir du 19e siècle un droit de la restitution, objet de toutes les attentions aujourd’hui dans les musées, au sein de la société civile et chez les États demandeurs. Après les restitutions de 1815 consécutives aux prises révolutionnaires et impériales françaises, dans toute l’Europe le droit au butin, ius pradae, devient un droit de plus en plus contesté et le fait de restituer les propriétés sur le seul fondement de la victoire, un principe progressivement juridicisé sous la forme du droit de la restitution au propriétaire d’origine. En deux siècles ce n’est plus la victoire qui constitue le fondement de la reprise, mais le droit.

Les deux sujets, prendre et rendre, vont ainsi de pairs et ils ne peuvent s’analyser sans revenir sur le temps long des usages de guerre et de la place de certains biens précieux dans les conflits, puis dans les musées, ce qui autorise à poser aujourd’hui la question perturbante de savoir, s’il ne faut pas brûler ces derniers…