EMILIE SIMON THEATRE ROGER FERDINAND St Lo

2024-11-08 à 20:30 EMILIE SIMON THEATRE ROGER FERDINAND St Lo Rien ni personne ne pourra éteindre cette flamme en toi »chante Emilie Simon dès le titre d’ouverture de Polaris, son premier véritable album depuisdix ans. Une longue éclipse en apparence, que la chanteuse, musicienne et productricefrançaise a pourtant mise à profit pour explorer de nouveaux territoires, ouvrir des pistesinédites et réinventer son vocabulaire musical et ses fils narratifs, qu’en Ariane d’un mondeonirique elle tend sur son passage pour nous inviter à la suivre aveuglément. Après unemusique de film (The Jesus Roll, de et avec John Turturro), une échappée entre Terre etMars le temps d’une série de singles, Emilie Simon a choisi en 2023 de retravailler (Rework)son premier album, en studio et sur scène, histoire de refermer pour de bon un chapitreentamé vingt ans plus tôt. Elle a aussi publié Phoenix, un conte gothique « vampirisant »,chanté et parlé en alexandrins, dont le personnage central, Lily Mercier, est aussi celui quel’on retrouve au coeur de l’aventure Polaris.Lily est une projection d’Emilie, en quête de cette étoile polaire qui symbolise le désir jamaiséteint de trouver son chemin. L’éblouissement aussi, lorsqu’on est une musicienne quicherche, toujours en instance de s’enflammer à nouveau pour les mystères infinis du son etpour en traduire les frissons en chansons. Telle est la réussite de cet album, chanté enfrançais comme en anglais, qui conjugue l’évidence des mélodies et l’exigence de laproduction, séduit immédiatement (l’irrésistible brûlure de Soleil) et envoûte au fil desécoutes à la façon d’une irisation durable de milles fragments sonores. Enregistré à NewYork (où Emilie a longtemps vécu), Los Angeles, Montréal, Rome et Paris (où elle estrevenue s’installer), Polaris possède néanmoins sa cartographie propre, dont l’univers estl’échelle étalon, sa pulsation inspirée des rythmes cosmiques, sa poésie singulière quitrouble autant qu’elle alpague et ensorcelle. Signe que rien ni personne ne pourra éteindrecette flamme en elle.

SOLANN THEATRE ROGER FERDINAND St Lo

2024-11-09 à 20:30 SOLANN THEATRE ROGER FERDINAND St Lo Avec sa voix à la douceur cristalline, Solann fascine, soigne et ensorcèle. Entre le coton et le jaillissement à vif, la pureté diamantaire et les turbulences, les courbes envoutantes et le lâcher-prise diffus, le contraste est follement chamboulant. Solann est une guerrière enveloppante, une dissidente magnétique. Qui s’embarque dans un périple mouvant au coeur même de la délicatesse. Contraste toujours sur un tempérament à la fois introverti et hyperactif, combustible et sensible. Prélude à une combinaison paroles et musique faite de langueurs frissonnantes, de tensions contenues, de bombes à retardement et d’explosions libératrices. Un espace où, chez elle, les apparences disparaissent et où ne demeurent que la vérité nue et l’abandon. On n’appelle pas, de toute façon, un premier EP Monstrueuse si on n’a pas le courage de s’aventurer sur des chemins belliqueux. Une reconnexion nécessaire et urgente à ses émotions enfouies, à des aspects de sa personnalité qu’elle a longtemps considérés comme bafoués.

VANESSA WAGNER THEATRE ROGER FERDINAND St Lo

2024-11-10 à 20:00 VANESSA WAGNER THEATRE ROGER FERDINAND St Lo Décrite par le quotidien Le Monde comme “la pianiste la plus délicieusement singulière de sa génération”, Vanessa Wagner poursuit une carrière à son image, originale et engagée, mêlant les récitals classiques, la création contemporaine, la pratique des instruments anciens, la musique de chambre, ainsi que les rencontres transversales avec d’autres pratiques artistiques.Ces dernières années, elle a collaboré avec des artistes tels que Murcof ou Rone, Yoann Bourgeois, Arthur H, Romane Bohringer, Marianne Denicourt, et a participé à plusieurs créations chorégraphiques signées par Emmanuelle Vo-Dinh, Sylvain Groud, Petter Jacobson.Réputée pour ses couleurs musicales, l’intensité de son jeu et la richesse de son toucher, son vaste répertoire sans cesse renouvelé est le miroir d’une personnalité toujours en éveil, tissant patiemment des liens entre des univers trop souvent cloisonnés.