Aimez-vous avoir peur ? Halloween approchant, Unidivers vous a confectionné une sélection de films d’horreur qui vous incitera à regarder à deux fois si votre porte d’entrée est belle et bien fermée, à vérifier sous votre lit avant de vous coucher (juste au cas ou) et, malgré ses préventions, vous empêchera peut-être de fermer l’œil…
« La plus vieille, la plus forte émotion ressentie par l’être humain, c’est la peur », disait d’Howard Phillips Lovecraft, maître incontesté de l’horreur et de la science-fiction. Un film d’épouvante réussi éveille en chacun un sentiment de peur et d’angoisse, parfois de répulsion. Certains le recherchent, d’autres le fuient. Entre classiques du genre et pépites plus ou moins récentes, la rédaction s’est attelée à la dure tâche de sélectionner dix films issus du cinéma horrifique pour animer votre soirée du 31 octobre 2023, privilégiant parfois des films de nationalités différentes que de regrouper tous les incontournables.
Alors, éteignez la lumière, installez-vous confortablement sous un plaid, tasse de thé ou chocolat chaud et pop corn à portée de main. Êtes-vous prêts à frissonner ? Palpitations et frissons garantis dans cet article !
Halloween, la nuit des masques de John Carpenter (1978)
Le speech : « Dans la ville d’Haddonfield (Illinois, États-Unis), Michael Myers âgé de six ans assassine sa sœur de 16 ans à coups de couteau de cuisine le soir d’Halloween. Il est interné en asile psychiatrique jusqu’à sa majorité pour ensuite être jugé de son acte. Cependant, à l’âge de vingt-et-un ans, alors qu’il est transféré pour son procès, il réussit à s’échapper, et prend la route de sa ville natale… »
Il est LE classique incontournable à visionner en cette nuit particulière, et pas seulement à cause de son titre. Le masque de Mickael Myers vous hantera certainement et la musique de la bande originale continuera de résonner dans vos oreilles bien après le générique de fin…
Parmi les nombreux remakes qui existent, beaucoup sont à éviter, mais celui de Wes Craven réalisé, en est au contraire à ne pas manquer aussi.
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Haute Tensiond’Alexandre Aja (2003)
« Marie, une étudiante de vingt ans, révise ses examens dans la ferme isolée des parents de sa meilleure amie. En l’espace d’une nuit, un tueur, qui ignore son existence, assassine à tour de rôle les membres de cette famille… »
Les adeptes de l’épouvante le savent, le cinéma d’horreur français possède une grosse tendance à jouer avec le gore à l’extrême, parfois un peu too much il faut l’avouer. Haute-tension est de ces films clivants, soit on aime ou soit on n’aime pas. Les débuts sont certes balbutiants, mais ils laissent rapidement la place à une tension qui ne cessera de grimper jusqu’à la scène finale. Le long-métrage reste une valeur sûre du cinéma d’horreur français.
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Silent Hillde Christophe Gans(2006)
« De plus en plus souvent, la petite Sharon rêve d’une ville abandonnée, Silent Hill. Sa mère, Rose, décidée à comprendre l’étrange mal dont souffre son enfant, décide de l’accompagner sur place. Alors qu’elles pénètrent dans cet univers lugubre, Sharon disparaît. Rose se lance à sa poursuite, mais se rend vite compte que ce lieu étrange ne ressemble à rien de normal. Peuplée d’étranges créatures, hantée par des ténèbres vivantes qui dévorent littéralement tout ce qu’elles touchent, cette dimension va peu à peu livrer ses terrifiants secrets… »
Adapté d’un jeu vidéo, le film est à plus d’un titre une perle des années 2000. Noyée dans le brouillard de Silent Hill, la mère évolue à la recherche de sa fille disparue, luttant contre ce qui semble son double. Mais pourquoi ? Jouant avec les codes du jeu vidéo d’origine, le film est visuellement réussi et accapare votre attention jusqu’à la fin.
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Freddy, les griffes de la nuitde Wes Craven (1985)
« Nancy Thompson est une jeune adolescente qui fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, avec cinq lames tranchantes à la place des doigts. Or ses amis Tina, Rod et Glen font les mêmes cauchemars. C’est ainsi que le groupe fait la connaissance de l’ignoble Freddy Krueger, qui se sert des cauchemars pour assassiner ses victimes durant leur sommeil. Nancy comprend qu’elle n’a plus qu’une seule solution si elle veut rester en vie : rester éveillée. »
« Un, deux, Freddy te coupera en deux… », il ne fait pas bon fermer les yeux et plonger dans les bras de Morphée quand Freddy est dans les parages.
« Tokyo, fin des années 2000, une rumeur se répand parmi les adolescents : visionner une mystérieuse cassette vidéo provoquerait une mort certaine au bout d’une semaine. Après le décès inexplicable de sa nièce, la journaliste Reiko Asakawa décide de mener l’enquête mais se retrouve elle-même sous le coup de la malédiction. Pendant les sept jours qui lui restent à vivre, elle devra remonter à l’origine de la vidéo fatale et affronter le spectre qui hante les télévisions : Sadako. »
Le Japon, avec ses mythologies et ses traditions, est une terre fertile pour le cinéma d’horreur. De grandes réalisations nippones ont connu un remake américain qui, pour la plupart, n’arrivent pas à la cheville des originaux. Ring de Hideo Nakata est de ceux-là. Adapté du roman de Kōji Suzuki, le long-métrage vous plonge dans une angoisse permanente les réalisations américaines n’arrivent pas à reproduire. Par l’ambiance lourde qu’il arrive à installer, la noirceur de leurs plans, le cinéma d’épouvante nippon est un des plus horrifiques. Une petit voix dans votre tête vous murmurera alors : « et si ça existait? »