Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que la France envisage de reconnaître l’État palestinien en juin 2025, lors d’une conférence internationale prévue à New York, qu’elle coprésiderait avec l’Arabie saoudite. Cette initiative vise à promouvoir une dynamique collective en faveur de la paix au Moyen-Orient, a expliqué, dans une interview télévisée dans « C à vous » , le chef de l’Etat, qui souhaite ainsi engager « une dynamique collective » en direction de la paix. »
Actuellement, 146 des 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’État de Palestine. Cependant, plusieurs grandes puissances occidentales, dont la France, n’ont pas encore franchi ce pas. La déclaration d’Emmanuel Macron marque donc une évolution significative de la position française sur cette question.
Le président français a souligné que cette reconnaissance ne serait pas un geste isolé, mais s’inscrirait dans un effort plus large visant à encourager la reconnaissance mutuelle entre plusieurs pays. Il a exprimé le souhait que cette démarche incite également les nations soutenant la Palestine à reconnaître Israël en retour.
Cette annonce a suscité diverses réactions sur la scène internationale. Une ministre palestinienne a salué cette initiative, la qualifiant de « pas dans la bonne direction » en faveur des droits du peuple palestinien et de la solution à deux États.
Il est important de noter que cette démarche s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays européens, tels que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont récemment reconnu l’État de Palestine, renforçant ainsi la légitimité internationale de cette reconnaissance.
La France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, joue un rôle clé dans les affaires internationales. Une telle reconnaissance de l’État palestinien par la France pourrait avoir un impact significatif sur les efforts de paix au Moyen-Orient et encourager d’autres nations à adopter des positions similaires.
