Nous avons tous des a priori, des préjugés, fondés ou pas, conscients ou inconscients. Il y en a beaucoup sur la langue/les langues, et ce n’est pas seulement parce que nous sommes ici en Bretagne. Le plurilinguisme, clé indispensable ouvrant les portes de l’avenir et du monde ? Apprentissage très tôt des langues ? Préalable à l’intégration ? A la fierté de soi ? L’occasion s’offre à nous d’en débattre avec Stéphanie Clerc Conan.
« De mère bretonne immigrée en Provence et de père provençal d’origine piémontaise, les langues de ma famille sont « le » breton, « le » piémontais, « le » provençal et un français teinté de formes empruntées au provençal », nous explique Stéphanie Clerc Conan. Maitresse de conférences habilitée à diriger des Recherches à l’Université Rennes 2 après un parcours qui l’aura amenée de Marseille à Avignon puis à Aix et enfin à Rennes en 2017, au département Communication et dans l’unité de recherche CELTIC-BLM (Centre d’études sur les Langues, Territoires et Identités culturelles. Bretagne et Langues minoritaires), ce n’est donc pas un hasard si ses travaux concernent l’apprentissage des langues.
Les questions posées sont en effet cruciales compte tenu de l’immigration en Europe où deux évolutions divergentes, voire contradictoires sont constatées : l’une de renforcement de la centration sur la langue unique dite nationale ou officielle de la part des États et d’une partie majoritaire des opinions publiques, l’autre de recommandations et de production d’outils didactiques pour le maintien et le développement du plurilinguisme dans ces États de la part des chercheurs, des éducateurs, d’organismes à vocation éducative et culturelle comme le Conseil de l’Europe et le CELV (Centre Européen pour les Langues Vivantes). Ses travaux en didactique des langues, du français en particulier en contact avec des langues minoritarisées dites de la migration (algérien, tamazight, turc…), l’ont orienté vers la recherche-action dans des établissements scolaires où la proportion d’enfants nouvellement arrivés en France ou que l’on dit « issus de l’immigration » et d’enfants de parents français des classes populaires, est élevée.
Stéphanie Clerc Conan nous parle ainsi de ses expériences auprès d’apprenants migrants ou enfants de migrants, de co-éducation plurilingue et interculturelle, de l’importance de pratiques de création dans l’apprentissage des langues (théâtre, radio , arts plastiques, ateliers d’écriture…). Elle nous décrit comment la biographie langagière prenant la forme d’un récit de vie (avec pour fil conducteur mon histoire et ma relation avec les langues : moi et les langues de ma famille, de mon environnement social ; moi et la première langue de scolarisation ; moi et l’apprentissage des langues à l’école) peut aider à cet apprentissage et rompre des rapports de discrimination et d’exclusion. Une langue n’est jamais « une » mais plurielle, mouvante, ouverte aux contacts, métissées. Cette langue peut-elle être appréhendée sans intégrer ses usages sociaux et les représentations sociales existantes ?
L’enjeu n’est-il pas d’acquérir confiance et estime de soi, plaisir et partage pour mieux avancer dans l’apprentissage scolaire et plus simplement encore, dans l’apprentissage de la vie en société ?
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A l’écoute et parfois en images
N’hésitez pas une seule seconde ! La Convivialité : http://www.laconvivialite.com
Émissions France Inter Tu parles, animée par Arnaud Hoedt et Jérôme Piron : https://www.franceinter.fr/emissions/tu-parles
– Le participe passé, pourquoi changer ? Question posée à différents linguistes et professionnels de la langue : Philippe Hambye : https://www.youtube.com/watch?v=S0Zo3X88H4Y
Jean-Louis DUFAYS : https://www.youtube.com/watch?v=_FmrWFPkOfc
A lire
Maitrise du français et intégration – Des idées reçues, revues et corrigées, Philippe Hambye et Anne-Sophie Romainville, brochure, téléchargeable gratuitement en ligne : https://www.google.fr/books/edition/Maitrise_du_fran%C3%A7ais_et_int%C3%A9gration/_eZIDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PT2&printsec=frontcover
https://www.cairn.info/publications-de-St%C3%A9phanie-Clerc%20Conan–662157.htm?WT.tsrc=pdf
1- Le Vannetais authentique (non légendaire reconstitué) était considéré avant 1940 non intégrable dans le groupe des 3 variants Trégorrois plus Léonard plus Cornouaillais (avec sous-variant vigoudenn) en témoigne des volumes de grammaire offerts sur le tard à la famille du commandant Louis Le Roux originaire de Hoelcoat et assimilé bas-poitevin
2- C’est à cause des délirants groupusculaires et crépusculaires de Breizh-Atao idiots Kollabos imitateurs des anglophobes irlandais (qui eux avaient des raisons) que la RF unanimement fit abandonner la liberté laïque de culte catholique cathéchétique et sacramentel en parlers TLC ou V aux écolières et écoliers : depuis les lois de 1880s c’était avec la transmission par grands-parents le facteur le plus décisif ; ce sont donc des marginaux passionnels comme vous qui ont fait punir leur joujou mental
3- Depuis l’édit de Villers-Cotterêts (François 1er fut tout sauf un tyran) l’unité sous TOUS régimes de l’extrême G à l’extrême D procède d’une hiérarchie juridiquement claire : langue unique de rassemblement ; la Confederatio Helvetica a fait un autre choix mais c’est un peuple “uni-divers” véritable LUI, uni autour de la sincérité et de la fidélité qui attirent le Bien et les biens… Il ne suffit pas de se “performer” belle
pour l’être, toute créature narcissique sait cela , le savez-vous ? L’aventure mercantiliste depuis 1972 de Alain-la-source a consisté à faire les poches des ados éternisants adonnés aux vinyls de l’industrie électro-décibel, avec les 3-Jean de Namnetes, le Grand-Dan et coetera … Mézig je ri-gaulais doucement connaissant les faits lamentables de breizh-atao : comme si depuis pires réacs se “phénixait” un médaillon d’idole “progresso” !!!
4- Les doublages italiques des panneaux michelin comme quasi seules vraies pratiques sont pathétiques : l’ennemi du petit-breton n’est pas le français de François 1er mais le grand-breton anglo-américano-textuel qui vampirise le globe !
5- La langue peu écrite car matriarcale des dits “berbères” dans sa variété la plus connue cela se transcrit “tamazigh” non tamazight pour les auteurs compétents, la marque finale féminine t n’apporte rien ; ‘gh’ transcrit le r sec, ‘r’ transcrit un r roulé comme en berrrichon-bourrrguignan, ‘kh’ c’est jota ou ch ou c’h , enfin q (^qef) est plus profond que guttural : c’est laryngal obtenu par onde de choc d’air dans la voie à hauteur de larynx ; le prononcé du Maroc est el-maghrib-el-aqsa (l’extrême-couchant) où un r sec gh doit être suivi en continuité d’un r roulé puis un si difficile ^qef dans l’adjectif ‘extrême’ …
6- La cartographie de 2007 présente naïvement des découpes SANS PRECISER EPOQUE DE “PHOTO” : car les langues territoriales sont ABSOLUMENT EVOLUTIVES ! C’est auto-contredire violemment vos arrière pensées romantiques que de rêver sur une telle “Epinalerie-chromo” infantiliste … pourtant vous savez bien que le “gallo” est postérieur à la romanisation !!! Quid à l’époque hellénistique ? Exemple irréfutable le recul du groupe occitan depuis les mérovingiens dans le centre-ouest la limite oï-oc était vers Aunis-Fontenay-Niort-sudPoitiers-Lussac-St-Savin-Ruffec-ArgentonCreuse … en quelques siècles une langue de transition le poétvin-sainthunjhaé s’est affirmée ! Ce sont des éditeurs-imprimeurs post-Gutenberg de Poitiers, Arras, Dijon, des Occitanies aussi qui ont poussé la Cour de France-Touraine à faire monopole du François pour tout écrit POLITIQUE juridique OFFICIEL car l’harmonie de ce pouvoir a été perçue menacée par les chocs de gloses …
7- Epistémologiquement votre démarche relève du “tout est dans tout et réciproquement” comme une réplique adulescentrique de la babacoulitude post-68.
Romain Gary superbe françois de coeur dans un petit roman érotique “Clair de femme” a exprimé cette vision psycho-sociale à retenir : “la psychologie parmi les individus est comme un jeu d’échecs où les règles ne cessent de changer, la valeur des pièces fluctuer, et où en définitive la seule Reine est la Culpabilisation”. En toute candeur d’ “adoternels”, vous méconnaissez vous rendre impossible le sens de l’Alter puisque vous vous proclamez auto-multiple : l’Autre est pré-ingurgité, c’est le syndrome de la Mère-Soleil qui refuse la rupture ombilicale pour satelliser sous Sa Poutinie son Double-Embryon… Pascal Bruckner avait bien vu ça à l’occasion d’un conte philosophique “Le divin enfant”.
8- Sous cette contrainte masochiste d’auto-culpabilité “obsessionn’ELLES”, vos logorrhées anti-discrimino mènent au licou mental babillard de la peur panique contre tout discernement. Pour comprendre il faut analyser en éprouvant des hypothèses nosographiques à l’aune des constats d’apparences. En grec classique : sodzein ta phenomenon.
9- Vous illustrez banalement hélas le stade ultime du gagatisme schizo-versitaire démentiel-à-tout-âge. Le narcissisme mimétique amplifie cette décrépitude néo-obscurantiste. Le remarquable “repenti” aux USA Christopher Lasch, édité en France par Jean-Claude Michéa, a révoqué le sabir pré-wokist des campus cours de miracles dans son percutant “La trahison des élites”. Quant à vous c’est déjà le stade suivant : pour ressembler à ces Zélites en fait auto-zélotes : vous sodomisez mentalement le Rationalisme à tout va.
10- Terminons en évoquant un bestiau que le vieux crin sur une de vos photos m’a rappelé : le glossolaliste Alain Rey dit “La grande Roberte” qui dans son lexique version 1984 (!!!) osa cette définition en somme “auto-illustrante” pour l’entrée ‘Sexisme’ : attitude de discrimination envers le sexe féminin. C’est clair, l’Autre Sexe n’existe pas, pure para-gnose. Paranoïa absolue actuelle : la mono-sexualité
hystérocrate imbécile car SEXE = DUALITE-PARITE.
Heu, sans doute vous comprenez vous, mais je ne suis pas sûr que cela soit le cas de l’AUTRE…
mono-sex = mono-log