Cette année, la Déclaration de Berne, Greenpeace Suisse et le nobelisé Joseph E. Stiglitz se sont de nouveau mise à la recherche d’entreprises à travers le monde, qui, par amour du gain, méprisent les valeurs sociales et écologiques en agissant de manière totalement irresponsable. Le 27 janvier 2012, en marge du Forum économique mondial de Davos (WEF), la Déclaration de Berne et Greenpeace ont à nouveau remis les Public Eye Awards aux entreprises les plus irresponsables en matière de respect des droits humains et de l’environnement.
Le vote en ligne pour le prix du Public 2012 a été lancée le 5 janvier. Quelque 88000 personnes ont désigné l’entreprise la plus irresponsable de l’année. L’entreprise Vale a emporté la palme.
Bien sûr, on ne peut qu’espérer que les griefs à l’encontre des entreprises nominées aient fait l’objet d’une enquête sérieuse. Quant au nombre de votants, ils dépassent bien ceux des festivals en tout genre ou… des échantillons soit-disant représentatifs des instituts de sondages ou, plutôt, d”instantanés’. On notera ce récent changement de sémantique certainement commandé par plusieurs années de loupés mémorables…
Selon DB et GS, les nominés et les raisons de leur présence sur la liste des entreprises irresponsables sont :
Et cliquez ici pour obtenir plus d’informations sur les résultats de 2012.
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Joseph Eugene Stiglitz est un économiste américain né le 9 février 1943 qui reçut le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 2001 (pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence). Il est un des fondateurs et un des représentants les plus connus du « nouveau keynésianisme ». Il a acquis sa notoriété populaire à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu’il y était économiste en chef.
Parmi les recherches les plus connues de Stiglitz figure la théorie du screening, qui vise à obtenir de l’information privée de la part d’un agent économique : cette théorie, avec les lemons d’Akerlof et l’effet signal de Spence, est à la base de l’économie de l’information et du nouveau keynésianisme. Il s’intéresse aussi à l’économie du développement.
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