Le jeudi 20 février 2025, le tribunal de Saint-Malo a condamné un homme de 35 ans pour avoir harcelé et menacé de mort les employés de la médiathèque municipale La Grande Passerelle de Saint-Malo. Depuis août 2024, l’individu avait envoyé des milliers de courriels menaçants aux agents de l’établissement, créant un climat de peur et d’insécurité.
Selon les informations rapportées, notamment par le Telegram, le prévenu a adressé plus des milliers de courriels aux employés de la médiathèque contenant des menaces explicites et des propos violents. Cette campagne de harcèlement a profondément affecté le personnel qui n’avait jamais été confronté à une telle situation auparavant.
Lors de l’audience, le tribunal a reconnu l’homme coupable de harcèlement et de menaces de mort. Il explique son compoortement par le rejet de sa candidature formulé auprès des services de la ville. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans, assortis d’une obligation d’effectuer 35 heures de travail d’intérêt général. Cette décision vise à sanctionner le comportement du prévenu tout en l’encourageant à se réinsérer socialement.
Ce jugement intervient dans un contexte où les actes de harcèlement envers les agents publics se multiplient. Les employés des services culturels, tels que les médiathèques, à Saint-Malo comme à Rennes et dans toute la France, sont de plus en plus souvent confrontés à des comportements agressifs. Ce qui soulève des questions sur la sécurité et la protection du personnel dans ces établissements, en particulier de petite ou moyenne taille.
Les autorités locales ont exprimé leur soutien aux employés de la médiathèque et ont réaffirmé leur engagement à lutter contre le harcèlement sous toutes ses formes. Des initiatives pourraient être mises en place pour sensibiliser le public et prévenir de tels comportements à l’avenir. Cet événement rappelle l’importance de la vigilance et de la réactivité face aux actes de harcèlement afin de préserver la sécurité et le bien-être des agents publics et des usagers des services culturels.