SOCIOLOGIE DE RENNES (MÉTROPOLE). UN MODÈLE RENNAIS À COURONNER ?

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Depuis 1990, la population des 43 communes qui constituent Rennes Métropole augmente de 3 à 5 000 habitants chaque année. Comment cette considérable attractivité s’est-elle façonnée ? Quelles grandes mutations territoriales, politiques, économiques et culturelles connaît et va être amené à connaître le territoire rennais ? Autant de questions auxquelles Sociologie de Rennes, publié aux Éditions La Découverte fin janvier 2020, répond méticuleusement. Un des directeurs de cet ouvrage, Romain Pasquier répond aux questions d’Unidivers.

Sociologie de Rennes

La capitale de la Bretagne est devenue l’une des villes françaises les plus dynamiques. Elle est généralement plébiscitée dans les sondages pour son art de vivre. Depuis 1990, Rennes Métropole représente la cinquième plus forte croissance démographique de France. Elle accueille chaque année environ 5 000 nouveaux habitants, des étudiants ou de jeunes professionnels dans leur majorité. Moteur de la croissance régionale, dotée d’infrastructures et d’équipements de prestige, elle joue désormais dans la cour des capitales régionales les plus attractives dans la compétition territoriale hexagonale.
Quels sont les ressorts politiques, sociaux, culturels et économiques d’un tel développement ? Cet essor menace-t-il le « modèle rennais », fait d’équilibre entre croissance productive et solidarité sociale et territoriale ? Quels sont les enjeux à venir pour une capitale régionale désormais à une heure et demie de Paris ? Ce livre entend apporter une contribution au débat public sur l’originalité et la persistance ou non du modèle rennais. 

Romain Pasquier est directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire « Territoires et mutations de l’action publique » à Sciences Po Rennes. Il a travaillé en étroite collaboration avec Thibault Tellier (professeur d’histoire contemporaine à Sciences Po Rennes) et 5 autres spécialistes du territoire rennais.

« Rennes n’est pas seulement un réservoir de matière grise, moteur de croissance. On y conjugue l’activité intellectuelle à une vie sociale qui refuse l’exclusion. » Le Rennais, juin 1981. P.25

Sociologie Rennes
Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS et titulaire de la chaire « Territoires et mutations de l’action publique » à Sciences Po Rennes.

Unidivers – Romain Pasquier, quels sont les acteurs et les facteurs qui procurent à la ville de Rennes une telle attractivité ?

Romain Pasquier – Tout d’abord, il me semble important de noter que plusieurs villes de l’Ouest de la France connaissent une attractivité croissante ces dernières années : qu’il s’agisse de Nantes, d’Angers et évidemment, de Rennes. Et ce parce que ces territoires sont perçus comme bénéficiant d’un cadre de vie très agréable. Ils sont réputés calmes, proches de la mer, présentent de bons niveaux d’éducation et peu de délinquance.

L’attractivité de Rennes repose également sur un certain dynamisme économique. Depuis 20 ans, Rennes crée de nombreux emplois et l’économie s’est beaucoup diversifiée, notamment autour des nouvelles technologies et de la cybersécurité. Cette pluralité économique n’existait pas il a une cinquantaine d’années lorsque l’économie rennaise était très dépendante du groupe PSA Citroën.

Hôtel Pasteur Rennes
Hôtel Pasteur. Rennes

Rennes est aussi une importante ville universitaire, la principale ville universitaire de l’Ouest de la France. Elle compte plus de 60 000 étudiants à l’année.

Le dernier élément qui rend Rennes de plus en plus attractive c’est sa proximité avec Paris. Depuis la mise en fonction de la LGV Rennes/Paris en 2017, les Parisiens peuvent rejoindre Rennes en 1h25 et vice versa. Parmi les grandes métropoles françaises, seule Lille est encore plus proche de Paris en LGV.

Sociologie de Rennes
Carte de la France en anamorphose fondée sur les temps de trajets en train depuis Paris. Carte similaire page 103 de «Sociologie de Rennes».

Unidivers – Si la croissance démographique perdure ainsi [L’Insee prévoit une augmentation de la population en Bretagne d’ici 2040. La métropole rennaise fait partie des territoires où la hausse du nombre d’habitants va être la plus forte : elle devrait gagner 100 000 habitants], les Rennais doivent-ils s’attendre à connaître de véritables désagréments, comme un centre-ville qui se gentrifie de plus en plus par exemple ? Selon vous, quelles mesures devront être adoptées afin d’éviter un tel scénario ?

démographie rennes
Evolution démographique de Rennes Métropole

Romain Pasquier –  Si bien sûr ! En tant que Rennais, je peux vous assurer que nous subissons d’ores et déjà un certain nombre de transformations et de désagréments. Par exemple, depuis 5 ans, on constate sur le périphérique rennais (la rocade) un engorgement massif aux heures d’entrée et de sortie dans la métropole. Effectivement ces dernières années, une hausse très nette du prix de l’immobilier et des phénomènes de périurbanisation s’amplifient à Rennes. Les prix ne sont pas encore trop exorbitants, mais il est aisé d’imaginer que progressivement, les classes moyennes inférieures se voient contraintes de partir vers la première voire la deuxième couronne rennaise.

Toutefois, le point fort de Rennes ce sont ses politiques publiques assez avantageuses qui cherchent à réguler ceci, notamment en menant une politique de logements sociaux extrêmement active. C’est cette ambivalence rennaise entre la productivité et l’attractivité d’un côté et, de l’autre, des politiques qui néanmoins demeurent solidaires et cohésives que l’on appelle « le modèle rennais » ! Je pense que pour éviter un scénario dramatique où les plus pauvres se verraient chassés du centre-ville, il faut que justement, ce modèle rennais soit amplifié.

« Portée par son dynamisme économique, Rennes attire donc les cadres et les professions intellectuelles supérieures, et s’embourgeoise globalement depuis vingt ans, sans pour autant évincer complètement – pour l’instant – ses populations les plus précaires du centre -ville, grâce à la présence de quartiers d’habitat social et d’un nombre important d’étudiants.»  – Thomas Aguilera (Maître de conférences en science politique, Arènes UMR 6051, chaire TMAP, Sciences Po Rennes) et Jeanne Chauvel (Docteur en sciences politiques, chercheuse postdoc, chaire TMAP, Sciences Po Rennes).

Unidivers – Rennes est en effet une des villes françaises les plus égalitaires au sens où, les écarts entre les revenus sont les plus faibles. Pareillement, « Rennes Métropole est l’une des métropoles les moins pauvres de France et présente l’un des revenus médians les plus élevés en France hors Paris (21 490 euros annuels)» (cf.p71). Comment l’expliquer ?

Romain Pasquier – Rennes doit ceci à ses politiques sociales très actives. En plus des mesures prises par la ville, Rennes et la Bretagne en général abritent un tissu associatif très puissant qui aide les personnes les plus en difficulté. Les nombreuses propositions de logements sociaux permettent à des familles d’éviter de se retrouver en situation de précarité et d’ainsi verser dans un cercle vicieux qui pourrait les emmener vers la marginalisation.

Il est également important de rappeler que si Rennes est attractive depuis une trentaine d’années, ce n’était pas le cas auparavant. Elle n’a donc pas subi les vagues d’immigration qu’ont pu connaître l’Île-de-France, le Nord et l’Est de la France. Ainsi, Rennes connaît très peu de phénomènes de ghettoïsation de certains quartiers populaires en comparaison à d’autres situations nationales.

Sociologie de Rennes
Évolution de la part des cadres et professions intellectuelles supérieures (CPIS) dans Rennes à l’Iris (1999-2015). Source : Insee, Recensements de la population 1999 et 2015. Conception Pierre Burban (université de Rennes, Arènes, Audiar), 2019. P.70 « Sociologie de Rennes ».

Unidivers –  Depuis 2014, une dyarchie gouverne le territoire rennais : Nathalie Appéré est à la tête de la ville de Rennes et Emmanuel Couet, à la tête de Rennes Métropole. En quoi ce diumvirat affaiblit-elle le gouvernement rennais ?

Romain Pasquier – Je pense qu’au départ, cette dyarchie s’est fondée sur un accord politique entre Emmanuel Couet et Nathalie Appéré, à travers lequel ils espéraient qu’Emmanuel Couet parte à la députation en 2017 afin que Nathalie Appéré puisse récupérer l’ensemble des leviers du pouvoir. Sauf qu’Emmanuel Couet a été battu en 2017 aux élections législatives et donc, la dyarchie s’est poursuivie.

Néanmoins, j’ai le sentiment qu’ils ont réussi à rendre cette dyarchie relativement efficace, notamment en mutualisant un certain nombre de postes de direction générale entre la ville de Rennes et Rennes Métropole. Mais c’est une situation qui reste compliquée : lorsqu’une ville de 220 000 habitants fait partie d’une métropole qui en compte 460 000, je pense qu’il est important que les deux gouvernements aillent de concert. Nathalie Appéré et Emmanuel Couet ont géré cette dyarchie de manière intelligente, mais il existe toujours le risque qu’un jour, ils aient des avis divergents en termes de choix stratégiques. D’habitude la stratégie c’est plutôt d’unifier le commandement politique.

Sociologie de Rennes
Emmanuel Couet, PS, (à gauche) est maire de Saint-Jacques-de-la-Lande et président de Rennes Métropole. Il ne se représente pas pour les prochaines élections. Nathalie Appéré, PS, (à droite) se représente elle aux élections municipales de mars 2020.

Unidivers – Dans son chapitre consacré à la politique, Sébastien Ségas (maître de conférences (HDR) en science politique, Arènes UMR 6051, Université Rennes 2), explique que si la droite ne parvient pas à percer à Rennes c’est parce qu’elle a longtemps été sujette à de nombreux conflits internes. Pensez-vous que ce soit toujours le cas aujourd’hui ? Comment présentez-vous les municipales 2020 ?

« Les gouvernements socialistes rennais successifs [depuis l’élection d’Edmond Hervé en 1977] ont donc su provoquer un consensus large autour de leur action, du côté du monde associatif, mais aussi du milieu patronal, qui, sans les soutenir politiquement, s’accommode globalement assez bien de leur gestion de la ville.» Sébastien Ségas, P.31.

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Carole Gandon

Romain Pasquier – Oui, je pense que la droite n’est toujours pas assez unie pour être en situation de gagner les élections municipales de mars 2020. Un exemple criant a démontré ceci cette année : le candidat de droite Pierre Breteau a longtemps hésité à signer un accord avec la République en Marche, mais finalement, il n’y a pas eu d’accord puisque lui et Carole Gandon n’ont pas réussi à s’entendre.

rennes charles compagnon
Charles Compagnon

De plus, le candidat du centre droit Charles Compagnon, président des commerçants de Rennes, est victime, je pense, d’un déficit de notoriété. Je crains donc que la droite et La République en Marche soient les machines à perdre de ces élections. Dans cette ville de Rennes qui est très à gauche, partir divisés n’est sans doute pas la meilleure des stratégies. Alors je me lance dans des pronostics hasardeux (rires), mais selon moi, Nathalie Appéré devrait être réélue.

En revanche, ce qui va être intéressant de regarder, ce sera le score des écologistes qui, a priori, ont plutôt le vent en poupe.

Sociologie de Rennes
Depuis le 13 janvier 2020, l’émoji drapeau breton a été adopté par Twitter pour une phase de test. Si son utilité est prouvée, il figurera sûrement parmi la liste des nouveaux émojis utilisables dans les années à venir.

Unidivers – Selon vous, est-ce que la ville de Rennes est légitime de jouer la carte de l’identité bretonne afin de se démarquer des autres métropoles françaises ? Le cas échéant, est-ce une carte à jouer et à développer ?

Romain Pasquier – Tout à fait ! Dans ce monde de compétition des villes, quand vous avez « la chance » d’être la capitale d’une région qui a tweeté en moins d’un mois plus de 400 000 fois l’émoji Gwenn ha Du, il serait dommage de ne pas s’appuyer là-dessus. Bien que Rennes soit la partie gallèse de la Bretagne, c’est un lieu symbolique de l’autonomie bretonne, notamment le Parlement dans lequel Anne de Bretagne a vécu. Rennes est une place forte de l’identité bretonne même si elle est très orientale. La carte de la bretonnitude, de la bretonnité, constitue une importante valeur ajoutée. C’est une carte à jouer dans ce monde de la mondialisation où effectivement, l’ancrage territorial est très important pour se démarquer. Rennes à tout à gagner en amplifiant ce caractère de « porte d’entrée » et de capitale de la Bretagne.

Unidivers – Concernant l’aspect culturel, des acteurs qui, comme Destination Rennes par exemple, ambitionnent de faire rayonner Rennes à l’international se développent de plus en plus ces dernières années. Ne faut-il pas craindre le fait qu’ils finissent par écraser et remplacer les acteurs culturels locaux ?

Romain Pasquier – Je ne pense pas. Le rôle de Destination Rennes est de faire rayonner la ville notamment à travers son outil principal qu’est le Couvent des Jacobins. Autrement dit, ils gèrent ce lieu dans le but d’accroître le tourisme d’affaires. Selon moi, ce petit écrin extraordinaire qu’est le Couvent des Jacobins est un outil formidable ! L’ADN de Rennes, c’est aussi d’être en capacité de devenir une véritable « start-up culturelle ». C’est aussi en ayant plus de ressources liées au tourisme d’affaires, liées à une plus grande visibilité nationale et européenne que Rennes sera en capacité d’aider, encore plus, les petits projets culturels qui désirent se développer.

Il faut que Rennes puisse faire les deux en même temps; ces derniers ne sont pas à opposer. Une grande ville a besoin de rayonner, tout comme elle a besoin d’être ancrée dans son « terreau associatif ». La pire des erreurs serait de se priver de l’un ou de l’autre. Il ne faudrait pas, grisée par je ne sais quel succès, que Rennes se mette à n’accueillir plus que des grands événements internationaux, des grands événements culturels conçus à Paris ou, simplement, des expositions Pinault. Certes, il faut des expositions Pinault, mais il faut aussi les Transmusicales, Mythos, Travelling, les MJC, les scènes de musiques contemporaines, le spectacle vivant, etc.

«[Rennes Métropole] assume ainsi tout à la fois sa vocation de capitale culturelle régionale et son souci de mettre la culture au service du développement local et de la cohésion territoriale.» Jean-François Polo (Maître de conférences en science politique, UMR 6051, Sciences Po Rennes) – P.96.

Unidivers – Dans le chapitre rédigé par vos soins à travers lequel vous vous demandez si Rennes est la capitale de Bretagne ou simplement une métropole du Grand Ouest, vous évoquez deux grands aménagements qui pourraient permettre à Rennes d’affirmer sa place de grande métropole : le développement de l’aéroport et la création d’un grand site universitaire commun. Pourquoi ? Qu’est-ce que ces aménagements apporteraient à la ville de Rennes ?

Romain Pasquier – Tout d’abord aujourd’hui, l’aéroport est très mal relié au centre-ville, ce qui l’empêche de se voir conférer un statut européen voire, mondial : une fois arrivé à l’aéroport de Rennes, il faut prendre un bus pour rejoindre République puis, marcher jusqu’à la gare si vous avez des correspondances. Ce n’est pas sérieux ! Il faut aller au bout de la démarche : on a un aéroport que l’on souhaite développer, on a un métro, il faut donc créer des connexions concrètes entre ces deux moyens de transport.

Concernant la création d’un grand site universitaire commun, ce n’est pas une nouvelle idée. Depuis 20 ans, la ville de Rennes travaille sur ce projet, mais rien n’a abouti pour le moment à cause des rivalités, des craintes d’hégémonie des uns sur les autres… Depuis que la fusion Rennes 1/ Rennes 2 a échoué, le projet UNIR (projet qui vise l’unification de 7 établissements scolaires supérieurs rennais afin de gagner en attractivité à l’international, d’offrir davantage de services aux étudiants et permettre aux élèves de passer plus facilement d’une filière à une autre) est sur les rails, mais pour y participer, celui-ci patine très régulièrement. Il reste donc tout à faire en matière de pilotage de l’Université de Rennes qui pourrait, je pense, prendre une ampleur bien plus conséquente à l’international si elle amplifiait ses points forts.

Sociologie de Rennes

Unidivers – Un clivage Est/Ouest de la France est-il à craindre à la vue du développement exponentiel des villes de l’Ouest ?

Romain Pasquier – Tout à fait. Ce clivage est déjà en train de se créer et à mon avis, il va s’amplifier. D’ailleurs, le schéma qui se dessine est l’exact inverse de celui qui régissait la France il y a un siècle; à l’époque l’Est de la France était beaucoup plus développé et plus attractif. Ce clivage est dangereux pour l’homogénéité territoriale française, mais peut être que d’ici 50 ans, notamment pour échapper aux conséquences du réchauffement climatique, les Français n’auront pas d’autre choix que de venir s’installer dans l’Ouest…

Unidivers – Enfin, pour rebondir sur une hypothèse que vous soulevez à la fin de Sociologie de Rennes, pensez-vous qu’il soit vraiment envisageable qu’avec l’arrivée de la LGV, Rennes finisse par devenir une partie de la grande banlieue de Paris ?

Romain Pasquier – Absolument. Le risque est bien présent. Regardez ce qu’il se passe à Bordeaux; la gouvernance bordelaise a été largement bousculée par la LGV : de nombreux Parisiens se sont installés à Bordeaux, le prix de l’immobilier à flambé, etc. Je pense que des paramètres que connaissent les territoires franciliens vont progressivement arriver à Rennes, c’est inévitable.

Afin d’éviter ce scénario, il est nécessaire que Rennes développe des politiques publiques de cohésion sociale qui permettront de limiter la hausse des prix de l’immobilier. Rennes échappera ainsi à une augmentation des inégalités dans les occupations de logement et dans la répartition des populations sur le territoire. En outre, le modèle rennais va avoir besoin d’être encore plus volontariste demain qu’hier !

Sociologie de Rennes
Thibault Tellier et Romain Pasquier en séance de dédicaces à la libraire Le Failler à Rennes le 13 février 2020. Source : Twitter Romain Pasquier

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Sous la direction de Romain Pasquier (Directeur de recherche CNRS, Arènes UMR 6051, chaire TMAP, Science Po Rennes), Thibault Tellier (Professeur des universités, Arènes UMR 6051, chaire TMAP, Sciences Po Rennes)

Contributions: Sébastien Ségas (Maître de conférences (HDR) en science politique, Arènes UMR 6051, Université Rennes 2), Thomas Frinault (Maître de conférences en science politique, UMR 6051, Université Rennes 2), Thomas Aguilera (Maître de conférences en science politique, Arènes UMR 6051, chaire TMAP, Sciences Po Rennes), Jeanne Chauvel (Docteur en sciences politiques, chercheuse postdoc, chaire TMAP, Sciences Po Rennes), Jean-François Polo (Maître de conférences en science politique, UMR 6051, Sciences Po Rennes) et Pierre Burban. 

Version papier : 10 € / Version numérique : 7,49 €

Collection : Repères n°730
Parution : janvier 2020
ISBN : 9782348044816
Nb de pages : 128
Dimensions : 120 * 190 mm
ISBN numérique : 9782348058431
Format : EPUB

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Julie Pialot
Julie Pialot a suivi des études de Lettres Modernes. Pendant une année d'ERASMUS à Pondichéry (Inde), elle a rédigé un mémoire sur la littérature de voyage en Orient, avant de compléter sa formation à l'école de journalisme de Marseille. Passionnée de voyages et de nouvelles découvertes, c'est en Bretagne, son choix de coeur, qu'elle a choisi de mettre en valeur les initiatives culturelles locales.

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