Chaque mois, Unidivers vous présente ses coups de cœurs musicaux, sélectionnés parmi les sorties d’albums et d’EPs du mois en cours. A la une de la sélection de décembre : les albums J.A.M. de Sapho et Nasty Habits de Komodor.
Cela n’aura échappé à personne, l’hiver est bien là et en même temps que ses températures glaciales, il nous amène aussi les réjouissances des fêtes de fin d’année. Noël approchant, c’est désormais la dernière ligne droite pour préparer au mieux le réveillon… et les cadeaux qui se trouveront le lendemain au pied du sapin. Si c’est désormais chose faite pour certains d’entre nous, d’autres, sûrement, profitent encore de ces derniers jours pour trouver le ou les présents qui raviront leurs proches. Peut-être est-ce l’occasion pour vous de puiser quelques idées dans les dernières sorties musicales du mois, dont nous vous présentons notre sélection dans les lignes suivantes…
SAPHO – J.A.M (JALOUSIE, AMOUR, MORT)
Depuis plus de 40 ans, Sapho porte une voix libre, à l’identité plurielle et en mouvement constant. Née Danielle Ebguy, elle grandit à Marrakech où elle est mise très tôt au contact de la culture arabe dans toute sa diversité. Une harmonie fondatrice qu’elle quitte à l’âge de 16 ans pour s’installer en Suisse, avant de poser ses valises à Paris deux ans plus tard. La jeune femme y suit des études de lettres et, dans le même temps, commence une carrière théâtrale dans le cours d’Antoine Vitez. A cette période, elle fait ses premiers pas en tant que chanteuse et participe au « Petit Conservatoire de Mireille », sous les traits de la québécoise Bergamote. De plus en plus influencée par les textes des grandes figures de la chanson dont Léo Ferré et Barbara, elle décide de se consacrer pleinement à la musique et enregistre ses premières compositions. C’est à cette même période qu’elle prend le pseudonyme de Sapho, en référence à la fameuse poétesse et musicienne grecque, que le philosophe Platon désignait comme la « dixième muse ».
Son premier album Le balayeur du Rex, sorti en 1977 chez RCA, ne la convainc pas totalement car ses arrangements sophistiqués ne lui permettent pas d’étancher sa soif de liberté et de transgression. Un premier tournant survient lorsqu’elle part à New York comme journaliste pour le magazine Actuel, voyage au cours duquel elle se passionne pour la scène musicale punk rock de la « Big Apple ». Un style électrisant dont elle s’empare pour ses nouvelles chansons, dévoilées dans son deuxième opus éponyme (1980). Après un troisième album dévoilé en 1981, le suivant, Passage d’enfer, marque quant lui une nouvelle étape dans son cheminement artistique : à son esthétique de chanson punk, Sapho choisit d’y mêler cette fois-ci des sonorités inspirées des musiques nord-africaines, procédé alors peu habituel dans la production musicale française de l’époque.
Cette mue artistique marque ainsi le véritable point de départ d’une carrière que l’artiste place sous le signe du métissage, reflétant une quête d’authenticité qu’elle nourrit progressivement de ses différents voyages et collaborations. Une démarche alors avant-gardiste et pionnière de ce qu’on appellera plus tard la « world music », un art sans frontières dont elle continue à dévoiler les différentes facettes dans ses opus suivants et ses prestations scéniques. Comme en 1988, année où elle donne un concert à L’Olympia en s’accompagnant de musiciens traditionnels gnawas, dont les rythmes l’inspirent depuis son enfance au Maroc.
Après 16 albums, ainsi que plusieurs romans et recueils de poèmes, Sapho se présente aujourd’hui comme une artiste aux multiples talents, qu’elle affine au gré de ses différentes expériences créatives. En 2013, elle est amenée à collaborer avec le musicien Mehdi Haddab pour composer la musique de la pièce Les Amours vulnérables de Desdémone et Othello . Écrite par Manuel Piolat Soleymat et Razerka Ben Sadia-Lavant, elle s’inspire du drame Othello, le Maure de Venise de William Shakespeare. Cette œuvre s’avère si inspirante que près de 7 ans plus tard, l’artiste franco-marocaine décide de prolonger l’expérience et de l’enrichir de nouvelles compositions, dans la perspective d’un nouvel album studio. Ce dernier, intitulé J.A.M. (Jalousie, amour, mort), est sorti le 3 décembre dernier sur le label EPM.
« Jalousie, amour, mort » : ces trois mots, fil rouge du drame Othello, constituent également la trame de ce nouvel opus dans lequel le tragique se déploie sous des nuances contrastées. De fait, Sapho y incarne vocalement toute une galerie de personnages, sous une vocalité théâtrale et puissante aux expressions multiples. Une liberté qui se traduit également dans sa ligne artistique singulière et polyglotte : dans la suite de ses albums précédents, Sapho prolonge et renouvelle sa synthèse des diverses influences qui font son ADN artistique depuis plusieurs décennies. Pour ce faire, elle s’est à nouveau associée avec Mehdi Haddab, qui co-réalise l’album et y réalise quelques solos au luth électronique. L’artiste s’est également fait épauler par une nouvelle équipe de musiciens: elle compte en outre Safwan Kenani au violon arabe, mais aussi l’un de ses premiers compagnons de route, le saxophoniste Pascal Trogoff. Ensemble, ils déploient ainsi une esthétique qui allie les courants du rock, la new wave et la techno, avec des styles plus traditionnels comme le flamenco espagnol ou les répertoires du Maghreb.
D’une manière toujours aussi lyrique et éloquente, la voix exploratrice de Sapho lui permet ici de faire dialoguer les anciens mythes et récits aux problématiques humaines intemporelles. De même, les mots de J.A.M, habités de mélancolie sombre ou d’une dérision parfois mordante, font écho pour beaucoup aux travers qui menacent la société de notre époque. Elle y aborde notamment certains de ses aspects les plus superficiels (« Actrices »), ou encore ses passions autodestructrices que Sapho appelle « gesticulations tristes » (« Cassandre »). Ses textes font aussi dialoguer des références artistiques anciennes avec d’autres plus contemporaines, comme on le remarque à l’écoute du morceau « Petits chevaux de Tarquinia ». Nommé comme tel en référence au roman de Marguerite Duras, Sapho y narre les obsessions de son héroïne Sara, enfermée dans sa vie de couple monotone et qui ne cesse pourtant de rêver d’évasion. Dans le même mouvement, la poétesse y glisse également de délicieuses citations à la poésie de Georges Brassens ainsi qu’à un fameux titre des Rita Mitsouko.
Sorti le 3 décembre 2021 chez EPM.
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KOMODOR – NASTY HABITS
Le groupe Komodor est indissociable de la ville d’origine de ses membres: Douarnenez, surnommée par certains DZ City. Pour cause, dès la fin des années 80, l’ancien port de pêche finistérien voit l’éclosion de toute une scène rock d’inspiration punk et garage, de laquelle émergeront des formations comme Billy Bullock & The Broken Teeth, ou plus récemment The Red Goes Black. Au sein de ses groupes locaux les plus récents, figure ainsi le batteur Elrik Monroe, membre de The Octopus qui côtoie les guitaristes Ronnie Calva et Slyde Barnett de The Daner’s. C’est un beau jour de mars 2017, alors que la pluie s’abat sur la ville, que les trois rockeurs décident de se réunir dans les studios Locos Rock de la MJC locale, où ils font leur première répétition commune. Un évènement qui pose les jalons de ce qui devient Komodor, véritable « power trio » rapidement mué en quatuor après l’arrivée de leur ami Goudzou, venu leur prêter main forte à la basse et au chant.
Le groupe étant désormais au complet, les répétitions donnent rapidement lieu à de premières maquettes réalisées collectivement. C’est alors que le destin vient frapper à la porte de Komodor : la même année, les quatre artistes sont sollicités par Cédric Fautrel alias Gomina, organisateur chez Rockin’ Prod, et donnent leur tout premier concert au café concert brestois Le P’tit Minou en première partie du groupe country Les Warlocks. Il marque le début d’une première série de performances dans plusieurs bars de Bretagne, au cours de laquelle la formation entérine sa ligne esthétique dans une spontanéité taillée pour le live.
Dès lors, le projet Komodor se développe et acquiert une plus grande consistance. Si bien qu’en fin 2017, Slyde décide de le présenter à l’un de ses amis Zack Anderson, bassiste de la formation suédoise Blue Pills. Séduit, ce dernier invite le groupe à le rejoindre en mai 2018 dans le studio qu’il a construit dans sa ville natale d’Obrero. C’est dans cet environnement certes rafraîchissant mais non moins enthousiasmant qu’en l’espace de 10 jours, le quatuor enregistre 4 premières chansons avec l’appui artistique de la formation de Zack Anderson. Peu après, par un ami commun, la formation est mise en relation avec le label hollandais SoulSeller Records, géré par Jorn Rap. L’engouement de ce dernier pour Komodor est tel qu’il signe les musiciens pour un contrat, avant de publier leurs 4 premières chansons sous un EP sobrement intitulé Komodor, sorti le 11 janvier 2019. S’en suit une tournée d’une soixantaine de concerts dans quelques festivals et plusieurs salles de France, dont le Supersonic de Paris et le Vauban à Brest.
La vie scénique de la formation, alors en pleine ascension, est cependant mise à l’arrêt en novembre 2020, à la défaveur de la pandémie de Covid-19 et du deuxième confinement. Mais qu’importe, les quatre compères de Komodor ne comptent pas baisser les bras : ils profitent même de cette période pour créer leur propre studio Fort Panoramix, que Godzou monte à Saint-Divy. C’est dans ce nouveau repaire qu’ils élaborent les 11 nouveaux morceaux pour leur premier album. Intitulé Nasty Habits, il est créé au fil du temps entre leurs fiefs de Brest et Douarnenez puis mastérisé à Detroit par le producteur Jim Diamond, connu pour son travail avec les White Stripes et Paul Collins de The Nerve. Cet opus séminal est sorti de terre le 17 décembre dernier chez Soulseller Records.
Dès les premières secondes de cet album, Komodor délivre un style à l’énergie vivifiante, inscrite en grande partie dans l’héritage du hard rock des années 70. Cette esthétique au charme intemporel est ici portée par les solos virtuoses de Ronnie Calva à la guitare lead, ainsi que les envolées lyriques électrisantes et les powerchords redoutables de Slyde Barnett à la guitare rythmique, sans oublier la batterie percutante d’Elrik Monroe et la basse affirmée de Goudzou. Si les membres du combo se déclarent influencés par des formations comme le Grand Funk Railroad ou le MC5, cet ancrage ne les empêche pas de lorgner par moments vers les aspects plus contemplatifs du rock psychédélique, ainsi que des feelings plus proche du blues rock et du rock sudiste. Voire même de s’accompagner de quelques instruments additionnels qui viennent enrichir un peu plus leur palette timbrale, comme des sections de cuivres aux accents « southern soul » (« Believe it »).
En amont de la sortie de Nasty Habits, Komodor ne nous a pas laissé en reste : en guise d’avant-goûts, les douarnenistes nous en dévoilait récemment trois extraits bien choisis, parmi lesquels sa chanson-titre. Précédemment enregistrée sur leur EP éponyme, le groupe en délivrait une nouvelle version le 3 décembre 2021, via son clip maison aux allures de journal de tournée. Il s’y dégage un dynamisme véritablement contagieux et explosif, à laquelle beaucoup d’entre nous risquent de ne pas résister longtemps…
Sorti le 17 décembre 2021 chez Soulseller Records.
En écoute sur Deezer/Spotify/YouTube
La tournée de Komodor se poursuivra en France et à l’étranger. Elle fera notamment halte le 16 avril 2022 au Novomax de Quimper (29).
SERGE ANANOU – AKÔWÉ
Très tôt, Serge Ananou a bénéficié d’un environnement dans lequel la musique est reine. Né en 1978 au Bénin, il passe son enfance et son adolescence dans les quartiers populaires de Cotonou, où il est bercé par les rythmes et cultures vodoun (vaudou). A cette même période, il tombe sous le charme des musiques traditionnelles et populaires béninoises, qu’il écoute notamment à son église catholique. Suite à cette découverte, le jeune garçon inaugure un parcours de musicien autodidacte, qu’il débute en tant que percussionniste dès l’âge de 13 ans. Un peu plus tard, il se tourne vers la guitare acoustique, instrument dont les possibilités expressives le séduisent et entrent en complémentarité avec celles de ses percussions.
Les années suivantes, le musicien collabore avec de nombreux musiciens de la région ouest-africaine et en 2002, il réalise sa première tournée européenne en compagnie du groupe Fifawa Band. Puis en 2006, Serge Ananou part pour la France et s’installe à Paris. A la capitale, il consacre 4 ans à l’étude des arrangements du jazz, au CFPM puis à l’American School of Modern Music. Cette expérience l’amène à perfectionner sa pratique musicale et à rejoindre plusieurs autres projets, comme le premier album du chanteur de reggae Max Livio (2010) ou le collectif Paylos Team (2012). Elle lui permet aussi d’écrire les morceaux de son premier album solo Bônou, qui sort en 2017 en autoproduction. Un opus bien accueilli par plusieurs médias internationaux et qui l’emmène en tournée en France comme à l’étranger, notamment au Café de la Danse parisien et au Coota d’Erdeven (56).
Aujourd’hui, Serge Ananou nous présente son nouvel album Akôwé, dévoilé le 17 décembre dernier sur son label Aïha. Dans le prolongement de la dynamique engagée avec son opus précédent, l’artiste béninois y raconte l’histoire d’un intellectuel « qui tente de défendre sa double culture. Celle hérité de ses ancêtres et celle laissée par le colon ». A cet égard, il délivre un style personnel, témoin de cette même identité culturelle dans laquelle dialoguent des héritages musicaux a priori opposés. De fait, Serge Ananou y allie les rythmes, harmonies et chants ouest-africains à d’autres éléments tirés de ses influences funk, jazz et même issus de la soul sudiste des années 60. Une synthèse subtile qu’il développe ici avec l’appui de musiciens venus d’horizons divers. Parmi eux, il retrouve l’un de ses fidèles alliés Kevin Henao, ancien collaborateur de la chanteuse soul Martha High et qui officie également au sein du groupe funk Culte, ou encore le Hop Hop Hop Crew.
A l’instar du propos de Bônou, celui d’Akôwé reflète également des sujets humains aussi brûlants que les fossés qui opposent monde rural et urbain, la lutte pour la liberté et celle en faveur de la protection de la nature. L’espoir et les relations amoureuses y occupent également une place centrale, comme le démontre entre autres le titre d’ouverture « Kékéli » clippé par le studio Nette Royal. Sous son titre, signifiant « La lumière » dans la langue fon béninoise, Serge Ananou dépeint une idylle complexe car vécue à distance, d’une voix enveloppante mélangeant douceur et passion. Elle y est soutenue par des rythmiques de derbouka et les solos inspirés de l’oudiste Qaïs Saadi, dont les rythmes et maqâms (modes mélodiques orientaux) lui confèrent une teinte arabo-andalouse confortant cette belle harmonie polychrome…
Sorti le 17 décembre 2021 chez Aïha/Inouïe Distribution.
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PASSION COCO – SAGA COSMICA
La formation Passion Coco tire sa genèse d’une amitié de longue date : au cours de la dernière décennie, l’un de ses fondateurs, le guitariste Antoine Passet, est membre de plusieurs projets aux styles hybrides comme Orange Blossom et le Marabout Orkestra. Depuis l’adolescence, il côtoie également Olivier Bucquet, bassiste au sein du groupe A Singer Must Die, ainsi que que la musicienne et chanteuse Anne Vidaillac. Dans un registre différent, cette dernière a affiné sa pratique artistique lors de ses voyages en Amérique latine et officie alors au sein du groupe de cumbia Hijas De.
Bien que leurs parcours respectifs témoignent d’un goût commun pour le mélange des genres, les trois amis n’avaient jusqu’alors jamais trouvé la formule qui leur permettrait de créer un projet artistique commun. Elle ne tarde pas à émerger, lorsqu’Anne fait découvrir à Antoine et Olivier des vidéos autour de groupes de chicha. Un style musical péruvien né dans les années 70 et qui revisite la cumbia colombienne au prisme des sonorités du rock occidental. C’est ce déclic qui les décide à monter leur propre formation, baptisée Passion Coco. Et pour en parfaire la section rythmique, ils sont rapidement rejoints aux percussions par le multi-instrumentiste Romain Parpillon, lequel a fait ses armes auprès de grands maîtres des musiques africaines et cubaines .
Dans la foulée, ils sortent leurs deux premiers enregistrements « Playa Tropical » et « Linda » sur le Net en mars 2015 et donnent leurs premiers concerts dans les régions nantaise et rennaise. Peu de temps après, ils sont repérés par le label angévin Maulaa Records, dont ils deviennent l’une des premières signatures et pour lesquels ils enregistrent plusieurs autres morceaux. Très vite, le projet grandit et ce qui ne devait être à l’origine qu’un 45 tours devient un album 10 titres, Sudor Y Arena, qui sort en 2017. Ce premier opus s’accompagne rapidement d’une tournée de plusieurs dates, qui emmène la formation dans toute la France. Sudor Y Arena reçoit également un joli succès critique, renforcé par le passage du groupe à « L’émission d’Antoine », programme de la chaîne Canal + alors piloté par Antoine De Caunes.
Quatre ans plus tard, Passion Coco nous délivre son second album Saga Cosmica, sorti le 10 décembre dernier chez Maaula Records. Le quatuor y réaffirme et affine son identité esthétique, qu’il désigne sous le terme de « tropical psychédélique » : un style bigarré, qui puise toujours ses racines dans la chicha et la cumbia, fondations que le groupe revisite avec une belle inventivité. Par ailleurs, plusieurs autres titres font plutôt écho à des styles extérieurs aux répertoires sud-américains, comme les musiques populaires caribéennes ou encore ouest-africaines.
Les compositions de cet opus sont également sublimées par des parties vocales chantées (parfois même rappées) en espagnol par Anne Vidaillac, qui s’accompagne aussi de son cuatro (petite guitare à 4 cordes vénézuélienne). Sans oublier les timbres électriques et réverbérés du surf rock et du rock psychédélique de la guitare d’Antoine Passet, auxquelles s’ajoutent également d’autres sonorités plus expérimentales, qui rappellent certains courants de la musique électro-acoustique contemporaine.
Outre la présence de 7 compositions du quatuor, Saga Cosmica comporte également trois reprises parmi lesquelles figure une libre réinterprétation du « Blue Hotel » de Chris Isaak. Elle est mise en images par un clip savamment décalé, réalisé par le vidéaste Antoine Claudel. Construit autour de décors tropicaux animés, il nous entraîne ainsi dans un road trip hallucinatoire, qui se marie parfaitement aux teintes psychédéliques et surf de la musique de Passion Coco…
Sortie le 10 décembre 2021 chez Maaula Records/L’Autre Distribution.
En écoute ICI
Les musiciens de Passion Coco seront en concert le 22 janvier 2022 au Quai des Chaps à Sainte-Luce-Sur-Loire (44), dans le cadre de La Doudoune Party.
Certains des morceaux présentés dans cette sélection sont à retrouver dans la playlist d’Unidivers :