Incroyable mais vrai : Trump taxe une île peuplée uniquement de manchots

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Dans un revirement politique qui laissera plus d’un iceberg perplexe, Donald Trump a frappé un grand coup (de nageoire ?) dans la diplomatie internationale en imposant une taxe de 10 % sur les importations en provenance des îles Heard-et-MacDonald. Ce territoire australien de l’extrême sud est habité exclusivement par… des manchots, des otaries, et trois scientifiques qui n’ont pas eu le temps de répondre avant que leur seule radio ne gèle. Ces îles ne produisent donc rien, si ce n’est du froid, des excréments de guano et d’adorables vidéos virales sur TikTok. Coup de projo sur le premier conflit diplomatique qui oppose un État souverain à une colonie de manchots royaux.

« Il y a quelque chose de louche là-dessous », a déclaré Trump en montrant une carte inversée du monde

Une mesure anti-manchots ?

Dans une allocution solennelle — devant une fresque de l’aigle américain juché sur une glacière — Trump a déclaré :

« Trop, c’est trop. On laisse ces îles exporter librement leurs produits depuis des années. Je suis désolé, mais les manchots ne vont pas nous prendre nos emplois. Les Américains d’abord. Les oiseaux en smoking après. »

Le mystère reste entier quant à la nature exacte des produits exportés depuis ces îles. Selon des sources non vérifiées, la Maison Blanche soupçonne les manchots d’organiser un réseau commercial clandestin, qui acheminerait via des tunnels de glace :

  • Des cailloux gelés
  • Des vents à 170 km/h
  • Des photos très populaires sur Instagram
  • Du poisson subventionné,
  • et des mugs « Je ne suis pas un pingouin » made in Chine.

Un conseiller de Trump, resté anonyme sous le pseudonyme de John Snowflake, aurait déclaré : « Depuis le départ, ces oiseaux bizarres marchent en smoking. On dirait une réunion de la mafia. »

Trump, dans un discours en direct depuis une station de ski du Nevada, a proposé :

  1. La construction d’un mur de glace entre l’Australie et l’Antarctique.
  2. L’obligation pour tous les manchots d’avoir un passeport biométrique.
  3. La nomination d’un ambassadeur américain en milieu polaire : Kanye West.

Le gouvernement australien atterré

À Canberra, c’est la stupeur. Anthony Albanese, Premier ministre australien, a sobrement réagi :

« Nous n’avons jamais pensé qu’un troupeau de manchots puisse représenter une menace économique pour le Midwest américain. Mais visiblement, nous avions tort. »

Réaction glaciale à l’ONU

Le représentant du Groenland aurait quitté l’Assemblée en lançant une botte. Le Vatican, quant à lui, a envoyé un émissaire pour « bénir les œufs de manchots et apaiser les tensions ». Et la Corée du Nord en a profité pour revendiquer l’invention du manchot en 1948.

Les manchots contre-attaquent

De leur côté, les manchots du sud des îles Heard-et-MacDonald ont organisé une marche de protestation silencieuse. C’est-à-dire qu’ils ont marché. En rond. Pendant huit heures. Quant aux manchots du nord, ils ont réuni à la hâte un congrès inter-espèces  : 812 manchots, 6 otaries syndiquées et un morse pacifiste ont voté une motion de défiance. Un « Manchotxit » est envisagé : retrait unilatéral de tous les accords climatiques conclus avec les humains. Leur communiqué rédigé en algue séchée indique :

« Nous en avons assez de porter le chapeau — ou plutôt le plumage — pour les dérives du capitalisme glaciaire. »

La géopolitique polaire entre dans une nouvelle ère

Les experts sont divisés : certains pensent que cette décision vise simplement à détourner l’attention d’autres affaires plus sérieuses, d’autres soupçonnent un profond malentendu cartographique. Un conseiller anonyme de la Maison Blanche aurait soufflé :

« Il pensait que ‘île Heard’ était un centre industriel chinois. Et que McDonald y envoyait ses frites surgelées. »

Et après ?

Le Pentagone réfléchirait à une opération baptisée « Tempête sur la Glace 2 : Le retour du hareng », pendant que les manchots, stoïques, continuent de couver leurs œufs dans le vent à -40°C, sans se soucier le moins du monde de la dette extérieure américaine. Une prochaine étape pourrait bien être l’instauration de sanctions contre les albatros de l’île de Géorgie du Sud, accusés d’« espionnage aérien ». Les îles Kerguelen, elles, se tiennent prêtes : un comité de defense stratégique composé de pétrels, de lichens et d’un chercheur moustachu a été formé.

Moralité :
Quand le commerce international devient un sketch antarctique, mieux vaut garder la tête froide et les pieds au sec. Mais pour un manchot, c’est déjà trop.

Un article coproduit par un pingouin dépité, correspondant à l’Antarctique pour l’Agence Gelée de Presse, et le glaçant envoyé spécial au pôle Sud, Otto Grönländ, équipé de deux cache-nez et d’un traducteur manchot-humain