YAOUANK 2018. REVIVEZ 12 HEURES DE DANSES EN PHOTOS

Pour cette 20e édition de Yaouank, artistes, danseurs, simples spectateurs, passionnés, amateurs, jeunes initiés de la musique bretonne, étaient 10 000 à fouler les parquets du Parc des Expositions au hall 5 et 9 à Rennes. Plus de douze heures de danse non-stop. Une soirée bien chargée qu’Unidivers vous propose de revivre heure par heure.

17 h 30 : « Before » dans le bus

Déjà de l’ambiance dans le bus au départ de l’esplanade Charles de Gaulle. « Comme tous les ans » sourit le chauffeur. Une famille fête les 15 ans de leur « panda » et compte bien prolonger leur journée festive déjà bien entamée. Ils mettent l’ambiance. Tandis que les autres apprennent (ou révisent) les pas de danse au hall 5 et 9. Il est 18 h, Yaouank peut vraiment commencer.

YAOUANK 2018
Comme l’an passé, 10.000 danseurs ont foulé les parquets de Yaouank.

18 h 30 : Little Big Noz : la musique bretonne moderne à son meilleur :

Un mélange de musique jazzy et bretonne, Little Big Noz rassemble de nombreux jeunes musiciens : « C’est la première fois qu’on joue à Yaouank. C’est vraiment une ambiance particulière qu’on voit nulle part ailleurs » décrit un des musiciens. Chez les danseurs, pas de temps à perdre. Une gavotte (type de danse bretonne) prend les derniers spectateurs récalcitrants aux pas à se mêler à la ronde. Difficile pour le chef d’orchestre de se faire voir de ses musiciens à travers ce bazar organisé

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Little Big Noz, des musiciens venant de Saint-Nazaire, Vannes, Chateaubriand pour lancer la 20e édition de Yaouank.

19 h 20 : Iris Ha Papaotred, il n’y a pas d’âge pour chanter à Yaouank

20 ans de fest-noz pour Kendirvi au hall 9 et pendant ce temps, au hall 5, première scène du haut de ses 10 ans pour Iris. Le groupe Iris Ha Papaotred attire beaucoup de danseurs et est chaleureusement salué par le public. « Elle ne se rend peut-être pas encore compte, elle n’a que 10 ans. Mais ça lui fera un souvenir éternel », sourit son papa Fañch Lorik, très heureux du concert du groupe. Et il n’est que 19 h 45 !

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La jeune Iris a épaté le public avec son groupe Iris Ha Papaotred, sous les yeux bienveillants de son papa Fañch.

20 h 15 : Carré Manchot, rassemblement de générations

Le hall 9 accueille maintenant des habitués. Carré Manchot emmène tout les danseurs avec un petit message en clin d’œil aux actualités en passant : « Ici pas besoin de gilet jaune ou de string. Tout le monde peut danser ». Une manifestation qui n’a d’ailleurs pas beaucoup perturbé l’arrivée des festivaliers ou même des artistes. Carré Manchot mélange les générations synchronisent les danses. Aussi beau à voir qu’à écouter.

YAOUANK 2018
Nouveau Yaouank pour Carré Manchot, groupe créé en 1986.

Fañch Lorik (Iris Ha Papaotred) : « Yaouank c’est une messe où tous les fidèles de la musique bretonne se réunissent chaque année »

21 h : Une (longue) pause bien méritée

Entre-deux concerts, une file d’attente gigantesque se dessine pour la galette-saucisse. Les plus de 300 bénévoles enchaînent les cuissons et les services. Les tables affluent et les fûts se vident et se remplacent. Une fourmilière se répand dans le hall 5. Mais très vite, les danseurs troquent leur gobelet pour des jetons afin de se débarrasser de leur main pour former les rondes autour de Jean-Charles Guichen dans le hall 9…

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Bonne ambiance et bonne humeur dans les rondes.

22 h : Jean Charles Guichen assure son statut de tête d’affiche

Jean-Charles Guichen fait le show, Dan Ar Braz s’éclate, Denez Prigent assure, le Bagad s’amuse et les festivaliers sont en trans. C’était la tête d’affiche du soir et tout le monde a tenu son rang. Le public de danseurs s’est mêlé à celui de spectateur. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas uniquement d’un concert pour danser, mais d’un concert pour écouter la virtuosité de Jean-Charles Guichen et ses invités. On en demanderait encore.

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Jean-Charles Guichen a fait le show Hall 9.

0 h : Pas facile d’apprendre…

Les groupes s’enchaînent. Bras en bras les danseurs lient les mains et alternent les mouvements. Sur la musique de Talskan, le public danse des Scottishs, Gavottes ou Laridés, les initiés apprennent aux plus débutants et tous finissent par rentrer en rythme. « J’essaie de suivre, mais chacun a son pas, donc ce n’est pas facile ! », s’amuse Hippolyte. « J’aime bien le fait que tout le monde soit ensemble ! ». C’est tout un art que chacun finit par maîtriser.

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Le bruit du parquet s’est mêlé aux instruments des musiciens.

1 h : La belle surprise de Natah Big Band

Les rondes s’agrandissent devant Natah Big Band. Un grand groupe pour partager une musique bretonne très moderne. Parfaite pour des pas simples et ouvrir un peu plus cet accès à la musique bretonne parfois décriée comme trop fermée. « Big » par sa taille, mais aussi par sa musique. À la fois jazzy et celte, certains closent leur soirée déjà bien riche à la fin du concert. Mais il ne fallait pas partir trop vite ! Le groupe va réserver une surprise aux festivaliers avec l’arrivée de Hamon/Martin Quintet, célèbre dans le monde de la musique bretonne. Un beau moment pour fêter la 20e édition.

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Natah Big Band salué avec Hamon/Martin

2 h 45 : Plantec invite la lutte bretonne sur scène

Les « survivants » s’amassent devant Plantec et leur musique bretonne électro. Eux aussi sont des habitués. Ce groupe formé en 2002, révélé à Yaouank, revient de nouveau après un passage en 2015. Sur scène, ils ont invité les lutteurs bretons (ou Gouren) à faire une démonstration impressionnante en musique. Il ne faut pas baisser le rythme, le festival est loin d’être terminé.

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Plantec nous a offert un beau décor

3 h 15 : Les planants Valâar

Un nouveau groupe se montre. Encouragé par leurs quelques fans présents, Valâar clôt en douceur le hall 5. « Je suis captivé, mais je ne sais pas pourquoi », entend-on au pied de la scène devant les danseurs. Les introductions planantes ? La fatigue ? La virtuosité des cinq beaux-gosses ? Peut-être un peu de tout ça à la fois…

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Valâar a offert une dernière danse au Hall 5

4 h : Zombieland dans le bus

Fin de la soirée pour le hall 5, place au Hall 9 et à Kaiffa pour les « derniers warriors », comme l’annonce le groupe. Certains dansent encore comme si c’était leurs premiers pas de la soirée. Question d’habitude sans doute. Ou alors pris dans le rythme comme l’impossibilité de s’arrêter. La preuve même lorsque la musique s’arrête, certains ne peuvent pas s’empêcher de continuer. Mais malgré les yeux fatigués, la navette n’est pas plus calme qu’à l’aller. Comme si tous, sont déjà prêts pour l’an prochain.

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Des spectateurs réceptifs à la musique de Jean-Charles Guichen.

La galerie photo de cette 20e édition de Yaouank :

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