Le festival du film à l’ouest de Betton qui a l’ambition d’ouvrir ses portes à tous les formats de films – court, moyen et long métrage – s’est clos le vendredi 13 juin. À l’image de la journée d’ouverture, la semaine de festival a présenté un visage éclectique. Entre documentaires sur la génération Y, ciné-concerts et une série de courts-métrages sélectionnés par l’équipe du festival, il y en avait pour tous les goûts…
Alors que le festival amorce un virage décisif dans sa courte existence, notamment grâce à une collaboration avec le TNB cette année, il y en avait pour tous les goûts et même les plus mauvais ! Courts en Betton fait encore montre des erreurs d’un débutant – rien que de très normal. Reste qu’avec une programmation inégale, des présentateurs comiques parfois justes, parfois complètement à côté de la plaque, il reste du chemin à parcourir pour que petit festival devienne grand. Cela étant, plusieurs joyaux s’étaient glissés dans la programmation. Les documentaires sur la génération Y donnaient la parole à de jeunes personnes et apportaient un angle singulièrement pertinent sur les questions de précarité. La légende de Dali, réalisé par Tom Austin a su déclencher les rires du public. À la croisée des chemins entre un humour so british à la sauce Monty Python et le surréalisme façon Buñuel, le film a remporté un franc succès sur la toile du cinéma Le Triskel. À saluer également : Le Rogue, Pendant ce temps, Death is knocking at your Door et le drôlissime mais sans prétention Eye of the Goat. Réflexions pour la création d’un monument cinématographiques a été remarqué tandis que les prix Ado et Public sont allés en bonne logique à La Maison de Poussière, un film d’animation de Jean-Claude Rozec et le prix du Jury à l’équipe des GoatFather’s pour leur film Déboutonné.
Un festival plein de promesses, mené par une équipe jeune et soudé, mais qui gagnerait à affiner son encadrement et sa direction artistique. Unidivers attend la 6e édition avec intérêt.