Just Cross the River : Radio Byzance explore de nouveaux rivages dans son nouvel album

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© Benjamin Montécot

Le groupe de dub-électro mondial Radio Byzance dévoile son deuxième album, Just Cross the River, ce vendredi 25 avril 2025. Un titre qui sonne comme une invitation au passage, à franchir un cap. Depuis Positive Wave, leur premier album sorti en 2020 salué par des milliers d’écoutes et de streams, les musiciens n’ont cessé d’évoluer et d’explorer de nouveaux courants et de nouvelles rives de leur art.

Radio Byzance, c’est avant tout trois musicien.nes passionné.e.s : Alban Landais (Kaïdo), Chloé Netter (D.S) et Camille Pellerin (Ajna). Leur particularité, c’est sûrement le croisement de saveurs musicales que l’on retrouve dans chacun des morceaux, une véritable épopée musicale. Violon, saxophone, percussions, baby sitar, darbouka et voix se rencontrent et s’élèvent au rythme de nouvelles influences. Just Cross the river, c’est « le fruit de tout ce qui s’est passé dans nos vies depuis le premier album », explique Chloé, violoniste et chanteuse. 

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Radio Byzance tisse son identité dans la diversité des sons et des styles

Après deux cents concerts, le groupe a puisé dans l’intensité de la scène pour façonner ce petit bijou. À cela se sont ajoutés les voyages, l’univers des sound systems, les musiques du monde, le jazz, les sonorités alternatives et, bien évidemment, la culture reggae : des influences qui nourrissent la richesse et la singularité de leur style. Les vibrations du sound system viennent chercher la conscience dans le ventre et dans les basses : « Il y a toujours une connexion avec cette musique spirituelle qui nous parle, mais également le rapport fort aux instruments », précise la violoniste. Pour ce nouvel album, au florilège d’instruments qu’ils utilisaient déjà s’est ajoutée la trompette (avec Some Dub Stories et le Faune stepper notamment). Just Cross the River puise sa richesse dans de nouvelles résonances qui ouvrent un dialogue avec les premières créations du groupe en proposant une dimension inédite. Des titres comme « Heart Sutra » ou « Borderline » plongent l’auditeur·ice dans un univers totalement renouvelé et puissant. Quant à « Dangerous Times », en featuring avec SOOM T, il se distingue par des vocalises presque oniriques au cœur de mirages sonores.

« Il y a toujours une connexion avec cette musique spirituelle qui nous parle, mais également le rapport fort aux instruments. »

La plupart des morceaux ont vu le jour dans des contextes aléatoires, dont les inspirations sont enregistrées sur le vif avec leur téléphone : « « TOURS » est né de plusieurs instants de grâce. Le producteur Bisou m’a dit qu’il avait bien aimé ma voix sur « Gimme Da Bass » et on a alors décidé de créer quelque chose d’autre », confie Chloé. Et puis, alors qu’ils étaient en vacances avec Alban et son frère, Lamann, l’idée de la production est arrivée assez naturellement, en pleine nuit ou en plein jour et ça avait peu d’importance car les repères s’effaçaient doucement, comme si le temps lui-même s’était mis en veille pour les laisser créer en paix. Le morceau représente toute la communauté de dubbers qui est à Tours.

L’album réunit douze morceaux, fruits de centaines d’inspirations et d’idées éclectiques : « C’est un maxi best-of », résume Camille. En cinq ans, les artistes ont mûri et leur musique a suivi cette évolution. « Il y a peut-être une dimension un peu plus électro dans celui-là », ajoute-t-elle. De la création musicale jusqu’aux visuels, tout a été pensé pour repousser les frontières et embarquer les auditeur·ice·s dans une véritable tempête sonore. Au cœur de cette démarche, l’alchimie des trois univers du groupe : le dub, avec son énergie urbaine ; l’électro, presque électrique, aux élans trans et hypnotiques ; et enfin, la dimension roots, plus organique, où vibrent les sonorités reggae, les instruments originels et une certaine chaleur humaine. C’est de cette fusion que naît leur identité sous le signe de la liberté. Et puis, ce qui fait la beauté de la musique, c’est le partage, la connexion d’idées. Les collaborations avec différents artistes tout au long du projet ont été un moteur pour le groupe

Ce qui anime le trio, c’est la scène et l’échange avec le public et ils ont déjà hâte de jouer leurs morceaux sur scène : « « TOURS » et « Heart Sutra » sont d’une efficacité remarquable sur scène. Ils génèrent une énergie collective », affirment les musiciennes.

Et ce n’est pas tout ! La sortie de Just Cross the River coïncide parfaitement avec le lancement de leur tournée qui débute justement ce 25 avril. Une première date symbolique qui donne le coup d’envoi à plusieurs mois de concerts et de festivals aux quatre coins de la France.

Radio Byzance Tournée bandeau

Dates en Bretagne :

30 mai 2025 à Kernevel (29) pour le Music Soul Festival
4 juillet 2025 à Concarneau (29) – Douric en fête
25 juillet 2025 à Plouhinec (56) – Festival Eucalyptus
8 août à Lannion (22) – Les Tardives
15 août à St Quai Portrieux (22) – Concert de l’été
20 août à Bourg St Maurice (22) – Mercredis de l’été
6 septembre à la Roche Derrien(22) – Festival Ker Roc’h en fête

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