Le prix Nobel d’économie a consacré les travaux de Thomas Sargent et Christopher Sims. Tous deux âgés de 68 ans, ils promeuvent une approche de la macroéconomie où les facteurs économiques (inflation, PIB, etc.) sont conditionnés par le comportement des individus. Leurs attentes quant aux évolutions du système économique influencent en profondeur ce dernier. Autrement dit, la conséquence – c’est-à-dire l’attente elle-même – conditionne la cause. Ce concept dit des ‘attentes rationnelles’ bouleverse le modèle keynésien. Se ferait-il qu’on puisse l’étendre à d’autres champs de l’homme et de ses activités ?