GIANTS, NOUVELLE ÉCHAPPÉE BELLE DE KWOON DANS LES ALPES

Après le volcan et les falaises de l’île de Lanzarote et l’antre du Tévennec dans le Finistère, Kwoon part à la conquête des Alpes dans le quatrième volet de ses aventures LIVE SOLO. Perché sur l’Aiguille du Triolet, une arête culminant à quelque 3900 mètres, Sandy Lavallart nous offre un nouveau moment de grâce visuel et musical avec le clip de GIANTS. Une ode à la puissance des montagnes à savourer de préférence avec un casque et sur grand écran. Évasion garantie.

Les escarpements arides des Canaries et les flots tumultueux du Raz de Sein ne sont pas parvenus à étancher la soif de découverte de Sandy Lavallart… Devrions-nous vraiment être surpris ? À l’automne 2020 déjà, après sa périlleuse excursion au purgatoire de Tévennec, notre musicien baroudeur confessait un besoin irrépressible de repartir à l’aventure. On savait de son propre aveu le culte que voue Sandy aux immensités sauvages. Le choix de ses destination laissait d’ailleurs entrevoir une fascination pour les hauteurs qui n’étonnera pas ceux qui se sont déjà laissés porter par sa musique post-rock éthérée et caverneuse. Que ce soit dans le creux d’un sinistre volcan, à pic d’une falaise abrupte ou au sommet d’indomptables récifs, l’artiste aime partir à la rencontre de ces géants rocailleux qui lient ciel et terre. La montagne semblait donc être une suite logique aux aventures de Kwoon.

Fini les décors lunaires de l’île de Lanzarote et l’inquiétante silhouette du Tévénnec, ce sont cette fois les cimes enneigées des Alpes que l’artiste prend pour toile de fond dans ce nouveau chapitre des LIVE SOLO, une série de concerts où Sandy, toujours accompagné par son fidèle drone, capture des images de communion avec les paysages qui lui servent de scène. Comme pour ses précédentes escapades, notre aventurier a entrepris cette nouvelle étape de son odyssée comme une occasion de repousser les limites du possible : son ambition n’est pas tant d’offrir des clips époustouflants que de faire résonner sa guitare dans des endroits aussi insolites que fabuleux, là où personne n’a jamais joué : « il fallait trouver le point le plus inaccessible ». En quête du sommet idéal, Sandy fut aidé par Rick Marchant, un guide de haute-montagne qui lui indiqua ce qui était pour lui un des endroits les plus fabuleux des Alpes : l’Aiguille du Triolet.

Aiguille triolet Alpes Kwoon  Sandy Lavallart

Perché à près de 4000m d’altitude, cette arête offre un panorama de choix sur le bassin d’Argentière, ainsi que sur le glacier du Pré de Bar et de Triolet. Mieux encore, et contrairement à d’autres sommets plus fréquentés du massif du Mont-Blanc, l’endroit est pour ainsi dire inaccessible. Aucun risque de rencontrer des alpinistes qui pourraient se trouver dans le champ du drone donc, mais aussi impossible d’y parvenir autrement que par hélicoptère, d’autant qu’en plus de sa guitare et de son compagnon à hélices notre héros transporte tout un attirail de pédales stéréo, caméras et autres appareils d’enregistrements en tout genre. Sandy n’eut ainsi d’autre choix que de contacter les pilotes de CMBH, la société de transport aérien de Chamonix, pour organiser un débarquement en hélicoptère.

Kwoon Live Solo Giants Aiguille du Triolet Alpes

Si les tumultes de la Mer d’Iroise avaient rendu délicate l’assaut de Tévennec, les conditions d’arrivée sur l’Aiguille du Triolet ne furent pas en reste. La surface du sommet étant trop étroite pour permettre un atterrissage, les pilotes de l’hélicoptère furent contraints de manœuvrer en vol stationnaire à fleur de montagne pour débarquer l’aventurier et son guide qui durent progresser en équilibre sur l’arête. Une fois le matériel installé sur un point stable, s’il en est, Sandy mis en route son drone et commença à murmurer à l’oreille des géants.

Comme les précédents titres des Live Solo, Giants est le fruit d’une transe durant laquelle l’artiste se laisse bercer par les décors pour capturer une œuvre dans l’instantané d’un moment. La structure du morceau fut certes élaborée en amont, mais suggère une marge d’improvisation à partir de laquelle Sandy s’adonne à un habile jeu de boucles, de percussions pré-enregistrées et d’envolées lyriques qui trouvent un écho magnifique dans ces montagnes. Le résultat est un crescendo quasi-opératique, qui épouse avec justesse les sommets magistraux qui surplombent le petit musicien. Alors que les autres opus de la série, en particulier King of Sea, étaient émaillées de brèves interventions vocales, Giants se retrouve privé de chants, et c’est tout à l’honneur de Kwoon qui choisit de se taire pour se prosterner en silence face à un spectacle qui se passe de mots. Un preuve d’humilité qui embrasse évidemment la maxime que notre héros s’efforce de suivre et de rappeler lors de ses expéditions : « nous ne sommes rien face à la puissance de la Nature ».

Kwoon Sandy Lavallart live solo giants

Que nous prépare Kwoon dans les mois qui arrivent ? Difficile de savoir. D’aucuns affirmeraient qu’il est impossible de viser plus haut que les montagnes, et pourtant… Toujours avide de nouveaux défis, Sandy nous a laissé entendre qu’un nouveau voyage était en préparation. Nous n’en diront pas plus et laissons à notre baroudeur le plaisir de vous dévoiler la suite de ses aventures. En attendant, on vous invite une nouvelle fois à aller faire un tour sur la chaîne Youtube de Kwoon où sont disponibles tous les épisodes des Live Solo ainsi que les précédents projets de l’artiste.

Sandy souhaiterait enfin remercier Rick Marchant, ainsi que les pilotes d’hélicoptère de CMBH qui ont rendu possible cette expédition dans les Alpes.

KWOON
Site officiel
Facebook
Youtube
Spotify
Twitter
Instagram

À lire également sur Unidivers.fr :

KING OF SEA, DERNIER CHAPITRE DE L’ODYSSÉE DE KWOON AU PHARE DE TÉVENNEC
Article précédentPOLAR. SUR L’AUTRE RIVE D’EMMANUEL GRAND
Article suivantBRETAGNE TECHNO. LES RAVES D’EPSYLONN OTOKTONE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici