No Fast Fashion : une vente géante de vêtements de seconde main à Rennes

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Une vente géante de vêtements de seconde main est organisée à la Halle de la Brasserie, dans le quartier Saint-Hélier de Rennes, les 1er et 2 mars 2025. Le concept de No fast fashion et la mode de seconde main ont pris du terrain depuis plusieurs années et des boutiques, éphémères et permanentes, ouvrent un peu partout en France. 

En 2024, le marché de la seconde main a connu une croissance impressionnante. La baisse du pouvoir d’achat et l’inflation post pandémie y sont pour beaucoup. Plusieurs raisons poussent les individus à opérer ce choix. Le côté économique, d’abord : acheter de seconde main, ça coûte moins cher. Que ce soit chez Emmaüs, dans une boutique vintage ou en ligne avec Vinted, trouver son bonheur est de plus en plus accessible. Des pièces à moitié prix, voire même complètement bradées, sont proposées. Des marques de luxe à prix attractifs, c’est un deal que l’on peut difficilement refuser. Par ailleurs, certains privilégient la dimension rare des vêtements achetés en seconde main. Trouver des pièces tendances que personne d’autre ne portera, c’est assez tentant pour les fans de mode. Dénicher des pièces tendances et uniques, que personne d’autre ne portera, voilà une tentation irrésistible pour les passionnés de mode.

Une réponse à l’impact environnemental et social de l’industrie textile

Le marché de la seconde main est avant tout favorisé par les jeunes générations qui prennent conscience des enjeux environnementaux et sociaux, et souhaitent réduire leur empreinte carbone. L’industrie du textile représente 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 chaque année. Selon l’ADEME, il s’agit de l’une des industries les plus polluantes car elle représente 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En d’autres termes, cela dépasse les émissions des secteurs aérien et maritime réunis. Avec la fast fashion, nous sommes passés de 2 collections par an en 2000, à 24 collections dans certains magasins. 

Au niveau social, ces pièces sont souvent réalisées dans des conditions désastreuses à l’autre bout du monde. Les principaux pays exportateurs de vêtements vers l’Union européenne sont la Chine qui représente environ 30 % des importations totales, puis le Bangladesh 18%, la Turquie 12% ainsi que l’Inde et le Vietnam qui, ensemble, représentent 4% des importations textiles. Des enfants, des femmes et des hommes sont exploités et travaillent dans des conditions indécentes pour des salaires plus que précaires. Selon l’Organisation Internationale du Travail, 79 millions d’enfants entre 5 et 17 ans exercent un travail dangereux à travers le monde.

impact fast fashion

C’est ainsi que le  « No fast fashion » prend de l’ampleur depuis quelques années. Des associations organisent des événements pour pousser les consommateurs et consommatrices à s’orienter vers cette consommation plus douce et responsable. Vous pourrez retrouver l’événement No fast fashion, qui est porté partout en France, ce week-end à Rennes.

Infos pratiques :
Entrée libre et gratuite
Le samedi 1er mars de 10h00 à 19h00 et le dimanche 2 mars de 10h00 à 18h00.
Halle de la Brasserie (5 mail Louise Bourgeois)
Lien de l’événement

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