Mercredi 23 avril 2025, la France a détrôné l’Italie et a battu le record du plus grand fraisier du monde avec dans l’équipe de pâtissiers et pâtissières, la Rennaise Zaïane Amand-Reghaï, cheffe au bar à mochis Hiyoko.
Il a fallu 350 kg de fraises françaises, 150 kg de sucre, 415 kg de crème pâtissière et environ 4.000 œufs pour détrôner l’Italie qui détenait depuis 2019 le titre avec son fraisier de 100,48 mètres. Long de 121,88 mètres, le dessert a été certifié par une juge-arbitre du Guinness World Records mercredi 23 avril à Argenteuil, dans le Val d’Oise. Il a fallu pas moins d’une semaine pour élaborer ce fraisier de 1,2 tonne et remporter cet insolite record. Pour être homologuée, la pâtisserie devait respecter des critères stricts : respecter la recette traditionnelle, mesurer au moins 8 cm de largeur et de hauteur et être réalisé en un seul tenant.
L’idée a germé dans la tête du pâtissier Youssef El Gatou, patron de la maison Héloïse, en hommage à sa fascination d’enfance pour le livre Guinness des records. « Je cherchais un produit ou une pâtisserie française, et je voulais aussi mettre en avant les produits du terroir, donc la fraise française, les matières premières comme le lait, la crème, le beurre, etc. », déclare-t-il à l’AFP. C’est au cœur de la patinoire municipale d’Argenteuil, transformée en laboratoire géant pour l’occasion, que l’équipe composée d’une vingtaine de pâtissiers et pâtissières a réussi cet exploit. Parmi eux, Zaïane Amand-Reghaï du bar à mochis Hiyoko, 14 rue Vasselot à Rennes, qui n’avait jamais participé à ce genre d’événement. «C’était un défi pour moi autant professionnel que personnel. Il y avait aussi l’envie de rencontrer d’autres pâtissiers avec des expériences incroyables et de pouvoir partager un moment inédit avec toutes ces personnes m’a vraiment motivé », déclare-t-elle.
Plus motivée et inspirée que jamais après cette nouvelle expérience, Zaïane ne peut qu’inciter à se faire confiance. «Étant une cheffe pâtissière d’une petite boutique qui n’a pas de renom ni de grandes expériences j’ai eu cette peur de me retrouver face à ces grands pâtissiers renommés et de ne pas avoir ma place auprès d’eux. Seulement, c’était impressionnant de voir que peu importe d’où l’on vient, de notre niveau ou de notre parcours, on avait tous notre place en tant que pâtissiers et un rôle à jouer pour pouvoir remporter ce défi. » , ajoute-t-elle. « J’en ressors avec une passion grandie pour la pâtisserie, une envie de relever encore plus de défis et de pouvoir partager cela avec mes proches. »
Retrouvez les délices de Zaïane au bar à mochi Hiyoko pour avoir un aperçu de ses talents de pâtissière.
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