Ce mardi 3 juin 2025, le duo électro-clash Sexy Sushi (Rebeka Warrior et Mitch Silver) sort un vinyle de l’album Tu l’As Bien Mérité ! sorti en 2009. Pour l’occasion, il nous fait le plaisir de nous offrir un nouveau morceau, ancien mais inédit, avec un clip qui l’accompagne.
On connaît le duo français Sexy Sushi pour « J’aime mon pays », « Sexe Appeal », « À bien regarder, Rachida », pour ne citer que quelques morceaux qui ont marqué une génération (ou deux). Il nous avait abandonné après la sortie de Vous en reprendrez bien une part ? en 2014, donc quel plaisir délectable de les retrouver plus de dix ans après et d’agiter la tête au rythme des sonorités entraînantes dont le duo est passé maître… Pour quelle raison une sortie inédite ? La sortie en vinyle de l’album Tu l’as bien Mérité ! (2009), une grande première, en est une excellente. Bien que le duo ne se reforme pas, l’occasion méritait une chanson inédite. C’est en tout cas l’offrande que nous font Rebeka Warrior et Mitch Silver, et qui peut la refuser ?
La présentation de « La Politesse » est courte et sarcastique, pas besoin de fioriture, à l’auditeur de se faire sa propre idée en écoutant le morceau et en regardant le
« Sexy Sushi enquête sur le crime vrai par politesse.
Toute forme de non-respect, qu’il soit par manque d’égard, par oubli, ou bien simplement
dicté par l’outrecuidance sera puni de manière sévère et sans commune mesure. »
Dans « La Politesse », composé en 1978, on retrouve le talent dévergondé de Rebeka Warrior et Mitch Silver, et ce côté punk derrière lequel on décèle un goût pour les histoires. Et comme la majorité d’entre elles, celle-ci commence bien : « Karla et Jonathan depuis longtemps amants / Ont décidé d’acheter une maison préfabriquée ». La voix reconnaissable de Rebeka Warrior entonne un texte provoc’, les sonorités électroniques répétitives de Mitch Silver pénètrent l’esprit pour s’y installer confortablement. L’électro clash que le duo maîtrise d’une main de maître et maîtresse sert un propos politico-social écrit avec humour, ce à quoi il nous avait habitué.
Le morceau prend des airs de comptine irrévérencieuse que l’on s’imagine très bien écouter, les écouteurs vissés dans les oreilles, ou le casque sur la tête, alors qu’on marche dans la rue, tout en restant parfaitement poli avec autrui pour ne pas être puni…