Le choix du gouvernement d’abandonner le projet de construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes au profit d’un agrandissement de l’aéroport Nantes-Atlantique (et peut-être celui de l’aéroport Rennes-Bretagne…) laisse l’avenir en suspens.
L’expulsion par la force des zadistes n’aura lieu que si tous les occupants illégaux refusent de partir d’eux-mêmes avant le 30 mars a déclaré Édouard Philippe. À qui la patate chaude maintenant ? Au maire de la petite commune de Saint-Aignan (2500 habitants), coincée entre le bout des pistes de l’aéroport de Nantes-Atlantique et la réserve protégée du lac de Grand-Lieu. L’agrandissement de l’aéroport mettra les pistes à 500m des maisons de la commune… Sans parler de la situation intenable des crapauds et des salamandres des zones humides voisines. Une nouvelle Zone à Défendre ?