D’empêchements en annulations, d’improvisations en captations, Angers Nantes Opéra parvient malgré tout en ce printemps 2021 à exhumer de l’oubli une pépite de l’opéra comique allemand et présenter en création française : La répétition d’Opéra (Die Opernprobe) d’Albert Lortzing.
Ce petit chef-d’œuvre inspiré des opéras et personnages de Mozart, qui mêle une double intrigue amoureuse, quiproquos et amour de l’opéra, possède pourtant plus d’un attrait :
– Féministe avant l’heure et visionnaire : c’est une femme, de plus une servante, qui s’empare avec maestria du rôle de chef d’orchestre d’un opéra commandé par un comte mélomane qui bientôt se laissera dépasser par les énergies révolutionnaires qui parcourent l’Europe. L’action se situant en 1794, en Allemagne, laisse présager de l’effondrement d’un monde aristocratique tandis que les valets prennent le pouvoir et rêvent de voyages et de fortune.
– Musical : la musique y rivalise d’inventions mélodiques et de charme instrumental, oscillant entre Mozart, Rossini et Weber. Le défi de révéler cette œuvre au public français a été confié début février 2021 à Eric CHEVALIER pour la mise en scène, les décors et les costumes, tous réalisés en deux semaines par les ateliers d’Angers Nantes Opéra. C’est le chef néerlandais, Anthony HERMUS qui dirigera ce petit joyau comique allemand. Faute de pouvoir interpréter Lucia di Lammermoor initialement programmée, le Chœur d’Angers Nantes Opéra et les musiciens de l’ONPL s’appliquent à déchiffrer cette œuvre nouvelle.
De même que les solistes réunis en un temps éclair : Jean-Vincent BLOT, Sophie BELLOIR, Dima BAWAD, Ugo RABEC, Carlos NATALE, Grégory BOUSSAUD aux côtés des deux solistes en résidence à Angers Nantes Opéra : Marie-Bénédicte SOUQUET et Marc SCOFFONI. Cette création, qui ne pourra rencontrer immédiatement son public en représentation, sera captée les 12 et 13 mars. La réalisation en est confiée à Anaïs SPIRO et la société de production Heliox Films.
C’est à partir du 10 avril 2021, dans le cadre d’un mini festival numérique, que l’on pourra découvrir La Répétition d’opéra et la musique d’Albert Lortzing sur la chaîne YouTube d’Angers-Nantes Opéra.
La Répétition d’opéra, un joyau de l’opéra-comique allemand par Alain Surrans, directeur d’Angers Nantes Opéra
Les spectateurs de la soirée du 20 janvier 1851 ne devaient pas oublier la première du nouvel « opéra-comique allemand » qui leur était offert, au milieu de la saison d’hiver, par le Théâtre de la Ville de Francfort. Un théâtre résolu à défendre les créations en langue nationale, plus que d’autres scènes germaniques, soumises à la double dictature de l’opéra italien et du grand spectacle à la française, incarné par Giacomo Meyerbeer. Pour des raisons restées obscures, Francfort avait « soufflé » à Berlin la création de La Répétition d’opéra, nouvelle partition, très attendue, du compositeur Albert Lortzing. Et l’ouvrage y avait été très chaleureusement accueilli. Plus d’un amateur forcené avait pu se reconnaître dans la figure du Comte, mordu d’opéra au point de ne s’exprimer qu’en récitatifs hautement comiques. D’autres retrouvaient avec bonheur la plume inspirée de l’auteur de Tsar et Charpentier, du Braconnier et de L’Armurier, qu’ils avaient pu découvrir au fil des quinze années précédentes. D’autres encore
se rappelaient avoir naguère applaudi le compositeur lui-même, soit sur scène, comme acteur ou ténor, soit tenant l’archet du violoncelle ou la baguette à la main. L’agréable souvenir de la soirée allait cependant prendre une teinte tout autre lorsque arriverait de Berlin la nouvelle du décès brutal d’Albert Lortzing, survenu le lendemain même.
Éternel voyageur
Le compositeur, revenu depuis peu dans la capitale des rois de Prusse, n’avait pu faire le déplacement jusqu’à Francfort. Sa prise de fonction comme kappellmeister dans un tout nouveau théâtre d’opérette était encore récente. Elle mettait le point final à une nouvelle période de nomadisme qui avait donné à Lortzing le sentiment d’un désespérant retour en arrière. Dès son plus jeune âge, en effet, lorsque ses parents avaient décidé de passer du statut de comédiens amateurs à celui de professionnels ambulants, le jeune Albert avait commencé à sillonner l’Allemagne avec eux tout en se formant au théâtre et à la musique. Passé très jeune à la composition d’opéras, il avait enchaîné les partitions lyriques à une rythme soutenu, sans jamais cesser de se produire en scène ou en fosse, développant un authentique talent de chef. S’il avait pu connaître une certaine stabilité à Leipzig, durant près de deux décennies, les incessants voyages pour aller défendre ses œuvres ou simplement cachetonner, la gêne financière qui le guettait à tout moment, la médiocrité des commandes qu’il recevait, les refus des éditeurs – par deux fois encore, dans les mois précédant sa mort – avaient fini par altérer sa santé, mais aussi son moral. Sa disparition prématurée, à quarante-neuf ans, suscita chez ses proches, au-delà des regrets, un sentiment de profonde injustice.
La vis comica romantique
Le cas n’est pas unique, si l’on y songe : Offenbach, toujours le plus joué des compositeurs de langue française dans nos théâtres lyriques, Rossini dont les opere buffe sont aujourd’hui infiniment plus populaires que les serie, et Mozart bien sûr dont les personnages nous touchent autant quand ils sourient que quand ils pleurent. Certes, il fallut attendre plus de quarante ans après la mort d’Albert Lortzing pour revoir La Répétition d’opéra sur une scène allemande. Mais l’ouvrage fit bien son come back, et il n’a jamais tout à fait re-disparu, comme si c’était d’abord le public, et non les professionnels de l’opéra, qui continuaient de croire en lui.
Le voilà qui connaît maintenant sa création française, bien tardive peut-être, mais les mélomanes et les musiciens germaniques n’en portent-ils pas un peu la responsabilité ? N’ont-ils pas tort de considérer que leur plaisir à écouter, chanter et jouer une telle partition, comme toutes celles de Lortzing, est un plaisir vaguement coupable ? À nous donc de sortir La Répétition d’opéra des contradictions qui marquent l’histoire de l’opéra outre-Rhin. À nous de l’entendre comme la manifestation d’une vis comica dont ni les Français, ni les Italiens n’ont l’exclusivité, puisqu’on peut la retrouver de tous côtés dans le romantisme allemand, des fantasmagories d’Hoffmann aux étranges récits de Jean Paul*, et jusque dans le Faust de Goethe ou dans Les Maîtres Chanteurs de Wagner.
*Jean PAUL ou Jean Paul Friedrich Richter (1723 – 1865) écrivain allemand.
Mozart comme idéal
C’est bien entendu le musicien qu’Albert Lortzing considérait comme le plus grand de son temps – soulignons que le compositeur de La Répétition d’opéra est né dix ans seulement après la mort de celui de Don Giovanni. Mais l’admiration du cadet ne s’attache pas qu’au créateur qui fit passer les genres lyriques allemands du Singspiel (L’Enlèvement au sérail) au véritable opéra (La Flûte enchantée). L’amour de Lortzing embrasse toute la musique de Mozart mais aussi l’homme et l’artiste ; on sait qu’il écrivit et composa des Scènes de la vie de Mozart – mais ne les fit jamais représenter. De toute évidence, c’est l’esprit des Noces de Figaro qui souffle sur les plus belles partitions d’Albert Lortzing. Ainsi l’on a pu dire que Le Braconnier (Der Wildschütz), créé à Leipzig en 1842, est comme un petit frère du chef-d’œuvre inspiré de Beaumarchais. Certes, la pièce originelle est signée du dramaturge allemand August von Kotzebue, mais Lortzing l’a beaucoup enrichie pour qu’on croie y reconnaître le comte, la comtesse, un Figaro qui a ici l’emploi de maître d’école, et les travestissements en abîme de Chérubin. La musique, quant à elle, rivalise d’invention mélodique et de charme instrumental pour renforcer l’illusion. Dans La Répétition d’opéra, nous sommes de nouveau chez un comte, dans sa belle propriété de campagne…
Une reconnaissance relative
Dans sa Prusse natale, Albert Lortzing pouvait se sentir chez lui. L’accueil enthousiaste du public, le 17 mai 1850, lors de l’inauguration de ce Théâtre Frédéric-Guillaume qui l’avait choisi pour directeur musical, le consolait de son retour raté à Leipzig, l’année précédente. Pourtant, les milieux musicaux officiels, l’intelligentsia et l’aristocratie ne l’avaient nullement adopté. Mendelssohn et Schumann, ses voisins, mais aussi ses cadets d’une dizaine d’années, ne lui manifestaient guère leur estime. Pour eux, Albert Lortzing avait tous les attributs des enfants de la balle, toutes les qualités des « bons professionnels », mais non les vertus des grands artistes. Il était un tenant de l’opéra-comique à l’allemande, héritier du Singspiel*, cette toute première forme de l’opéra germanique. Mais il l’était sans l’arrogance nationaliste propre aux romantiques dont Wagner était en train de devenir le chantre. Chez Lortzing, on trouve la conscience de son propre talent mais aussi l’humilité de l’artisan d’art. Comme pour un Verdi, le souci de toucher le public et de lui faire aimer l’opéra compte à ses yeux avant toute chose. Aussi l’affection qui semble l’avoir entouré dans son milieu professionnel ne peut-elle dissimuler une condescendance, une once de mépris, dont ses œuvres, réputées légères, souffrirent sans pour autant perdre leur audience dans les pays germaniques.
*Le Singspiel est une œuvre théâtrale jouée et chantée en allemand
Une inspiration littéraire et française
Même s’il puisait dans les pièces qu’il avait lues ou vu représenter, Lortzing écrivait lui-même intégralement ses livrets. Des livrets toujours très réussis et dont la lecture nous convainc aisément de son talent littéraire et dramaturgique. Ainsi, pour Tsar et Charpentier, celui de ses opéras qui a été le plus continûment joué depuis sa création en 1837, Lortzing avait repris un mélodrame français de 1818, Le Bourgmestre de Saardam ; il ne fut pas le seul à s’en inspirer (Donizetti s’y essaya à deux reprises) mais son adaptation est de loin la plus réussie. L’histoire met en scène le tsar Pierre le Grand et son ami Peter Ivanov (rôle chanté par Lortzing lui-même à la création), tous deux engagés incognito dans un chantier naval aux Pays-Bas et héros d’un Spieloper tout en charme mozartien… mais aussi rossinien à l’orchestre. Pour La Répétition d’opéra, le compositeur a déniché la traduction d’une pièce de théâtre française de 1733, L’Impromptu de campagne, signée de Philippe Poisson, acteur et dramaturge aujourd’hui oublié. On comprend que cet « impromptu » l’ait charmé ; en dépit de sa minceur apparente, le texte met en scène des situations et des personnages aux évidentes qualités. Le baron et son valet, qui se font passer ici pour des acteurs, ressemblent plus au très égalitaire duo Almaviva-Figaro du Barbier de Séville qu’aux couples maître-valet de Molière. Et la servante orchestre parfaitement l’intrigue, menant à la baguette jusqu’au Comte, tout englué dans sa monomanie.
« Les dilettantes distingués » : Die vornehmen Dilettanten
C’est l’autre titre donné par Lortzing à sa Répétition d’opéra, comme pour mieux souligner l’ironie de son propos, une ironie tout empreinte de tendresse. Même ses personnages les moins favorisés, comme la comtesse, sa fille Louise ou le vieux baron qui fait son entrée dans la dernière scène, peuvent faire montre de leur tempérament au travers des répliques et des exclamations que leur offre Lortzing. Il est vrai que, à ses trouvailles théâtrales, répondent sous sa plume des idées musicales non moins réussies. Bout à bout, ces idées composent un étonnant kaléidoscope, et la tentation est grande de pointer d’éventuelles réminiscences : les scherzos les plus gais des symphonies de Beethoven dans une Ouverture très charpentée en effet ; dans les duos, des onomatopées rossiniennes comme le « schrumm schrumm » de Johann, alias Pedrillo, bientôt repris par son maître ; les graves introductions orchestrales de l’opéra italien, joyeusement bafouées par les triviales exclamations du comte ; la vivacité sautillante d’Ännchen, l’une des héroïnes du Freischütz de Carl Maria von Weber, qu’on croit entendre réincarnée dans sa presque homonyme Hannchen; et puis le frémissement schubertien qui fait ressembler le début de la cavatine du jeune baron à un Lied simple et sincère.
Parfait comme un chant du cygne
Mais ces facettes ne sont nullement des emprunts. Elles sont plutôt les pétales de la marguerite qu’effeuille avec gourmandise un compositeur capable de rester lui-même dans tous les registres. L’originalité de Lortzing est particulièrement manifeste dans les scènes où l’on ne sait plus très bien si c’est la situation théâtrale qui a inspiré la musique ou le contraire. L’Introduction de La Répétition d’opéra est en l’exemple le plus frappant : Hännchen entreprend de domestiquer l’orchestre composé, sur scène, des artistes du chœur, et ses exclamations, ses commentaires et ses ordres s’imbriquent avec les amusantes envolées individuelles et collectives de cet ensemble qui se cherche. Il y dans ces quelques pages, mais dans bien d’autres aussi, une vitalité, une imagination instrumentale et vocale, une fantaisie débridée qui frappent d’autant plus qu’elles s’expriment ici avec une rare concision. Lortzing ne pouvait imaginer qu’il signait là sa dernière partition, et pourtant l’on croirait qu’il a voulu en faire la quintessence de son art. Avec ce chef-d’œuvre qui n’est petit que par les dimensions, le compositeur de La Répétition d’opéra s’offrait sans le savoir le plus accompli des chants du cygne.
L’histoire
Dans le château se prépare une représentation, voulu par le comte, grand amateur d’opéra. C’est la servante, Hannchen, qui dirige avec autorité la première répétition d’orchestre. Mais la jeune femme est surtout intéressée par deux étrangers qu’elle voit depuis peu dans les alentours. Le serviteur Martin, qu’elle a envoyé enquêter, ne lui en dit guère plus. On entend un duo : en écoutant la conversation des deux hommes, Hannchen apprend qu’il s’agit du baron Adolph von Reinthal et de son serviteur Johann. Adolph a quitté le domicile de son oncle lorsque celui-ci a voulu lui faire épouser une jeune fille inconnue de lui alors qu’il était déjà amoureux d’une autre, la fille du maître des lieux, Louise. Afin de pouvoir parler à la jeune fille, il entend se présenter comme chanteur d’opéra auprès du comte, avec son serviteur pour faire-valoir.
Ce qu’Adolph ignore, c’est que Louise est précisément la jeune fille que voulait lui faire épouser son oncle. Hannchen raconte tout à cette dernière, mais elles décident de garder le secret pour laisser se développer l’intrigue. Le comte et la comtesse viennent prendre leur café au moment où Martin annonce l’arrivée des deux chanteurs ambulants ; tous s’unissent en un savoureux sextuor. Le jeune baron démontre sans peine ses qualités de ténor. Afin de dissimuler les talents moins évidents de Johann, les deux improvisent un récitatif prétendument tiré de l’opéra Les Amants déguisés, dont les sous-entendus enchantent Louise et Hannchen. Cette dernière profite de l’occasion pour se lier avec Johann. Le vieux baron von Reinthal survient. Adolph improvise un nouveau récitatif et convainc définitivement le comte de ses qualités de gendre idéal. Alors que devrait commencer la répétition générale, tout le monde commence par célébrer l’union de deux couples.
Un monde à la renverse par Éric Chevalier, metteur en scène
Die Opernprobe (La Répétition d’opéra) étant présenté à Nantes pour la première fois en France, il me semblait essentiel de la donner « dans son jus », de lui conserver son caractère léger avec son canevas largement héritier du théâtre de foire français, avec ses personnages si caractéristiques. Aussi l’action se déroule, comme indiquée dans le livret, en 1794 dans un château en Allemagne. Une date qui n’a rien d’anodine. Cette année-là, les troupes révolutionnaires françaises ont passé le Rhin et envahi Cologne et Coblence. Les idées nouvelles et séditieuses se répandent avec elles. Dans notre histoire, les frivoles aristocrates ne sont que vacuité : Le comte, dans sa monomanie, est à ce point obsédé par l’opéra qu’il s’exprime principalement par recitativo secco (ou accompagnés) quant à Adolf, le jeune baron, suite à son départ de la demeure familiale pour échapper à une future épouse qu’il n’a jamais rencontré, il court après l’argent ; Louise, quant à elle, attend sagement le prince charmant. Les valets ne sont pas en reste et Johann (plus proche de Leporello que de Figaro) est encore le complice obligé des agissements douteux de son maître. Seule exception, Hannchen, la soubrette, s’est imposée à tous comme Kapellmeister de l’orchestre du château et prend sa fonction avec beaucoup de sérieux et de compétence. Ce qui lui permet aussi d’inverser les rôles, de jouer de son pouvoir et d’être ainsi le moteur de cette histoire. En tant que compositeur, elle participe au mouvement national qui impose l’usage de la langue allemande à l’opéra en opposition à la musique italienne des cours. La scène la plus novatrice de cette œuvre semble calquée sur la rencontre de Papageno et Papagena à la fin de Die Zauberflöte (La Flûte enchantée). À la différence près que, si le couple emplumé de Mozart envisageait son avenir avec une ribambelle d’enfants, Johann et Hannchen (ou plutôt Hannchen et Johann) préfèrent rêver aux voyages qu’ils vont faire autour du Monde et à l’or que leurs talents respectifs leur fera gagner. Adolf et Louise ne feront que se reproduire et représentent déjà le passé. A contrario, le couple des valets se projette vers un horizon plein de promesses…
À l’image du monde qui l’entoure, dans ce château, tout part donc à la renverse. On (se) joue la comédie dans une sorte de folie joyeuse proche du dernier acte des Nozze di Figaro de Mozart pour qui Lortzing professait une immense admiration. Au final de cet opéra comique, le feu d’artifice tiré pour le prochain mariage tournera en incendie. Un feu régénérateur et nécessaire.
La répétition d’opéra, die Opernprobe, à découvrir à partir du 10 avril 2021 sur la page Facebook et la chaîne YouTube d’Angers Nantes Opéra.
Crédit photo © Jean-Marie JAGU Photographe, Angers Nantes Opéra 2021.
Albert Lortzing. LA RÉPÉTITION D’OPÉRA (DIE OPERNPROBE)
Opéra-comique en acte de 1851. Livret de Johann Friedrich Jünger. Inspiré d’une pièce de Philippe Poisson.
Traduction et adaptation française des dialogues parlés d’Éric Chevalier. Création Française.
DISTRIBUTION
Direction musicale Antony HERMUS
Assistant à la direction musicale Swann VAN RECHEM
Mise en scène, scénographie et lumières Eric CHEVALIER
Décors, costumes et accessoires réalisés par les ateliers d’ANGERS NANTES OPERA
Le comte Jean-Vincent BLOT
La comtesse Sophie BELLOIR
Louise, leur fille Dima BAWAD
Hannchen, sa femme de chambre Marie-Bénédicte SOUQUET
Le baron von Reinthal Ugo RABEC
Adolf von Reinthal Carlos NATALE
Johann, son valet Marc SCOFFONI
Martin, serviteur du comte Grégory BOUSSAUD
Christophe, serviteur du comte Nikolaj BUKAVEC
Chœur d’ANGERS NANTES OPERA
Direction Xavier RIBES
ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LOIRE
Direction musicale Pascal Rophé
Nouvelle production d’ANGERS NANTES OPERA
Opéra répété en février et mars, capté les 12 et 13 mars 2021, dans le strict respect des normes sanitaires, au Théâtre Graslin de Nantes. Réalisatrice Anaïs Spiro – production Heliox Films. Diffusion à partir du 10 avril 2021 sur facebook @AngersNantesOpera et YouTube AngersNantesOpera.