Petit journal de bord d’un séjour à San Francisco, à la découverte d’une ville mythique et aussi à la recherche des fantômes de la Beat Generation, des idées et du son des années hippie, du Grateful Dead, du Jefferson Airplane et de Janis Joplin bien sûr.
Second day.
Avez-vous déjà essayé de faire deux nuits à suivre ? On a essayé mais on a échoué lamentablement. A trois du matin, debout. Plaisirs du Jet-Lag. Relecture de « Hippie Days » d’Alain Dister et de « Looking for Janis » de Lucie Baratte. A 8h on est dans le Starbuck Coffee du coin de Bush St (prononcer Beuch), et on avale notre premier café américain du séjour, un demi-litre bouillant et au goût indéfinissable. Aujourd’hui, au programme, c’est le Cable Car, le moyen de locomotion emblématique de San Francisco, et que seuls les touristes empruntent ; il faut dire que le trajet simple vous en coûtera 7 dollars. Il faut le prendre à Powell station, au coeur de Downtown. Imaginez une espèce de gros chariot en bois coloré sur roues et sur rails, à mi-chemin entre la cabine de téléphérique et la diligence. Mais il n’y a pas de chevaux, ni de moteur ! Il y a un câble souterrain de 30 km environ qui tourne sans fin et auquel le wagon vient s’accrocher à l’aide d’un manche en acier muni d’une mâchoire. Ca vous propulse à la vitesse de 15kmh sur des pentes qui peuvent atteindre 20 à 25 % quand même ! Le machiniste est un sportif qui n’arrête pas de gueuler contre toute la terre qui l’empêche d’avancer…
Tout le monde rigole. Ambiance. Le chic, pour les touristes, est de rester debout à l’extérieur du Cable Car, les pieds sur la marche en bois et en essayant de s’agripper où on peut. Au terminus, à Mason pour la ligne 1, les machinos retournent l’engin à la main, si,si !!
Retour par Lombard St « The most curved road in the world » et célèbre par la course poursuite de Steve MacQueen au volant de sa Ford Mustang (« Bullit » 1968 . J’ai revu la séquence mais la Mustang n’emprunte pas les 8 virages en épingle… Dommage…
Jimmy Hendrix, lui, les a empruntés, mais à contre-sens, après avoir brûlé sa guitare au Festival de Monterey ( 1967).