Dans une petite ville des Balkans, le professeur Raditchkov vient tout juste de découvrir une source d’énergie infinie. Fantastique ? Pas sûr ! La D.G.S.E.* le soupçonne de fréquenter des trafiquants d’armes internationaux, nombreux dans la région, et cette invention pourrait devenir une arme terriblement redoutable. Il est impossible de laisser cette découverte tomber entre de mauvaises mains ! Vous souhaitez été recrutés pour cette mission ? Rendez-vous à l‘escape game Cellule grise de Cesson-Sévigné. L’avenir du monde dépend de vous !
L’escape game Cellule grise, au nom qui dit tout, a ouvert ses portes à Cesson-Sévigné, dans un grand bâtiment de 250 m2 destiné à accueillir diverses aventures à venir. Depuis son ouverture en 2019, c’est l’Opération Balkans qui se déploie. Elle va nous donner du fil à retordre ! Une énigme déjà testée (et approuvée) à Paris par les fans d’escape game sous l’enseigne Quest factory. Les intrépides d’Unidivers ont accepté le défi et enfilé leurs tenues de reporters espions afin de résoudre les énigmes et sauver le monde en moins de 60 minutes !
Nous sommes accueillis dans le hall cosy de ce grand bâtiment pour un petit debriefing avec Laurent Jaunay, un des concepteurs du jeu. En effet, malgré l’augmentation des escape games en France, personne de notre équipe n’y avait encore jamais joué et nous ne savions rien du sort qui nous attendait. C’est assez différent de l’expérience en réalité virtuelle collaborative que nous avions testée avec Virtual Room ; reste en commun tout de même des énigmes et une collaboration nécessaire entre les joueurs.
Nous sommes 5, le maximum de personnes par équipe. Et nous avons pour projet de mettre nos cellules grises en ébullition (comme nous le faisons par ailleurs chaque jour à la rédaction). Direction le QG où notre game master lance une vidéo. À l’écran, le directeur de l’agence de renseignements nous explique notre mission, son style ringard à la Derrick nous plonge directement dans les années 80 ! Attention : il n’y a qu’une seule écoute possible. Alors, si vous n’avez rien compris ou écouté, tant pis : la mission commencera juste après !
Ami(e)s claustrophobes, ce jeu n’est pas pour vous ! Enfermés dans une petite pièce, nous sommes confrontés dans un premier temps à une énigme de taille : où se trouve donc la lumière ? Alors qu’on imagine le game master en train de se marrer devant son écran en nous voyant tâtonner à l’aveugle dans tous les recoins de la pièce, il vient finalement à notre rescousse en susurrant un précieux indice dans son micro ce qui nous permet de trouver l’interrupteur. Ça commence mal…
Bon, remobilisation de l’équipe et exploration des lieux : des objets qui n’ont l’air de ne rien avoir en commun. On touche à tout sans savoir vraiment ce qu’on cherche. On voit un petit coffre sans savoir comment l’ouvrir, ni même si c’est utile de l’ouvrir d’ailleurs, on cherche, on trouve, on devine et puis miracle : une porte s’ouvre…
L’équipe plonge dans une déco eighties. Ça sent presque la naphtaline… De fait, les éléments de décor sont authentiques (et fort bien réussis), ils ont été chinés de-ci de-là dans des vide-greniers et autres brocantes. On ne traverse pas des décennies dans un placard sans en garder quelques traces olfactives… Peu d’indices apparents, mais chacun se met à chercher, certains avec un flegme britannique à la Hercule Poirot, d’autres avec frénésie. On émet des hypothèses, on trouve parfois… le temps passe vite, très vite et notre agent russe vient à notre secours en pointant un petit détail essentiel qui nous a échappés… Comment a-t-on pu passer à côté ?…
En tout état de cause, il nous informe que le temps ne joue pas en notre faveur. Il faut fissa une petite séance de brainstorming pour trouver comment sauver le monde, sinon c’est la cata. On se regroupe pour mettre en commun nos trouvailles et hourra ! on peut avancer dans le jeu. On avance, on avance, mais à peine le temps de se réjouir de nos brillantes déductions que nous voilà confrontés à de nouvelles énigmes : va-t-on réussir à remplir notre mission ?
Arrivés à ce stade, c’est une question d’honneur : cinq brillants cerveaux comme les nôtres ne peuvent renoncer. Les cerveaux en surchauffe, les neurones aux aguets et les cellules grises qui jouent des castagnettes, nous finissons par faire céder la porte de sortie à 59″02 sans avoir vu le temps passer ! Ouf : mission réussie ! C’est, hilares, l’honneur sauf, et totalement imbus de nous-mêmes que nous posons pour la photo finale.
Vous l’avez compris, un escape game, c’est avant tout un jeu collaboratif. Le jeu ne serait rien sans des énigmes bien ficelées, abordables sans être trop faciles, et avec un game master psychologue qui sait s’adapter à toutes les équipes. Ce dernier doit savoir à quel moment donner un indice quand l’équipe piétine et s’agace. Question de dosages. Parfois, rarement, une équipe s’en sort seule : le record à ce jour est de 40 minutes sans aucune aide.
L’escape game est un jeu intéressant à divers égards : se connaître soi-même, mais aussi les autres. Les réactions peuvent-être très inattendues et peut-être même décisives pour un manager ou un recruteur : celui qu’on pensait nerveux se révèle au contraire stoïque et performant, celui qu’on croyait astucieux se montre incapable de débrouiller les ficelles qui mènent aux réponses… Et oui, l’habit ne fait pas le moine ! Pas plus que sa cellule, grise ou non.
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1 rue de la carrière
35510 Cesson-Sévigné. Téléphone : 09 72 85 21 99
contact[@]cellulegrise.fr
Horaires
Ouvert tous les jours de 11h à 21h30
Accès
Bus
n° 11 – 34 – 67 – 214
Arrêts Rond point de Bray et Monniais
Rocade
Sortie n°3 – Porte de Beaulieu
Âge minimum ?
À partir de 12 ans accompagné d’au moins un adulte dans l’équipe. À partir de 15 ans les joueurs ne sont plus obligés de venir accompagné d’un adulte.
Retrouvez notre fine équipe pour le test de Virtual Room, jeu virtuel collaboratif.
* Direction Générale de la Sécurité Extérieure