DARZACK. L’ENVOÛTANTE TECHNO DU JEUNE PRODUCTEUR BRETON DANS UN NOUVEL EP

Darzack a sorti un nouvel EP, Slave To Love, le 30 avril sur son label Maison Béryl. À 21 ans, le Breton importé à Paris confirme avec ce cinquième opus techno une finesse de producteur électronique à la hauteur de sa virtuosité en concert.

Darzack Slave to love

Le nouvel EP de Darzack, Slave To Love, sortait hier sur son label Maison Béryl. Trois titres retentissants d’une techno percussive et envoûtante qui fait toute sa patte. Depuis ses débuts sur la scène techno en 2014, le petit gars de Saint-Briac-sur-Mer en a fait du chemin. Fulgurante, sa trajectoire le conduit à jouer pour la première fois au grand Rex de Paris à 18 ans à peine, puis à écumer les clubs et warehouses de la capitale. Ses performances live explosives et virtuoses, où il déverse toute l’énergie de son expérience de batteur, lui ouvrent les portes des grands festivals. Piknik Électronik à Paris, Panoramas à Morlaix, ou encore les Transmusicales à Rennes en décembre dernier. Il s’y produisait dans le grand hall du parc expo avec un show audiovisuel flamboyant, proche du jeu vidéo sur écran géant, conçu par l’artiste digital Heymes.

Prolifique, ce nouvel EP est le troisième qu’il sort depuis décembre, et le deuxième sur son label, Maison Béryl, référence à la Côte d’Émeraude qui l’a vu grandir et où a germé ce projet. Une fois de plus, c’est un opus empreint de poésie, où les rythmiques effrénées et percutantes d’une techno brute portent et font s’envoler les mélodies entêtantes des synthés.

La musique de Darzack est le défouloir d’une évidente mélancolie qui habite l’ensemble de sa discographie et qu’on retrouve encore dans les titres des trois nouveaux morceaux de Slave To Love. « Unforeseable », « Everything Changes, Everything Is Uncertain » et « Second Chance » dessinent un chemin initiatique. Du choc imprévisible, passant par la réalisation d’une réversibilité, pour arriver finalement à la possibilité d’une reconstruction. Un motif qui peut tout aussi bien invoquer les fantômes d’un amour déçu que sonner étrangement proche de notre situation de crise actuelle.

Pièce nouvelle d’une collection déjà brillante, cet EP confirme le jeune Darzack à sa place d’espoir de la techno française. Une pierre de plus sur la voie d’un premier album auquel il travaille depuis plusieurs mois déjà.

Slave To Love sera disponible le 30 avril sur toutes les plateformes de streaming. Il sera également disponible à l’achat digital sur le Bandcamp du label Maison Béryl.

Slave to Love by Darzack

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Jean Gueguen
J'aime ma littérature télévisée, ma musique électronique, et ma culture festive !

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