Diva Faune a sorti le 19 janvier 2018 son premier EP aux sons électro, britpop et folk : Get up ! D’une collaboration avec le New-Yorkais Mark Plati qui a produit David Bowie et The Cure est née une musique légère et insouciante qui n’a pas fini d’enthousiasmer nos soirées. Inspiré par Queen, Bon Iver, Synapson ou encore Blur le duo électro-folk Diva Faune suscite de la gaieté. Shine on my way !
Yogan Le Fouler-Barthel est l’auteur-compositeur et chanteur du groupe et Jérémy Benichou le producer, sur scène aux machines, à la guitare et aux chœurs. À quel âge avez-vous chacun commencé à jouer de la musique et quel a été votre parcours musical ?
Yogan : de mon côté, j’ai commencé avec un peu de piano vers 8 ans, puis la guitare vers la fin de l’adolescence. C’est à ce moment que j’ai commencé à faire mes premières chansons.
Jérémy : J’ai démarré le violon à l’âge de 3 ans, puis le piano à 5, la guitare à 7 et j’ai pris des cours jusqu’à l’âge de 19 ans. Ensuite, je suis parti faire le MAI (Music Academy International) de Nancy, et j’ai démarré la production électronique à 20 ans. J’ai passé pas mal de temps dans les scènes Métal et Electro avant de croiser la route de Yogan.
Vous vous êtes rencontrés à Lyon par des amis communs et travaillez ensemble depuis 2013. Vous avez vécu à Paris et Jérémy à Montréal également. Habitez-vous à Paris maintenant comme semble l’indiquer votre clip « The Age of Man » ? Quels sont les lieux où vous aimez créer ?
Jérémy : Yogan vit à Paris. Je suis pour l’instant resté sur Lyon, essentiellement parce que mon espace de création s’y situe, et que je m’y sens super bien. Yogan est proche de Paris. Quand on s’est rencontré, il venait de terminer ses études qui l’ont aussi amené à vivre un moment en Finlande.
Yogan : D’ailleurs, dès notre rencontre en 2011 nous avons commencé à jouer de la musique ensemble. Puis notre identité musicale s’est peaufinée et chacun a de plus en plus pris sa place. Nous avons monté nos premiers titres ensemble autour de 2013.
Le réalisateur de votre clip justement, « The Age of Man », que vous avez réalisé de façon complètement improvisée est Akim Laouar Aronsen, un ami d’enfance. Akim savait ce qu’il voulait faire avant ce tournage improvisé. Combien de temps vous a-t-il fallu pour tourner ce clip ?
Yogan : En cumulé, je pense que ça n’a pas pris plus d’une journée. C’était une semaine où je squattais chez Akim et où Jérémy est passé une journée. On a fait ce tournage en trio en mode éclair oui!
Vous chantez en anglais. Pourquoi ce choix ? Certains pays vous inspirent-ils plus que d’autres dans la composition de vos musiques ?
Yogan : On écoute vraiment beaucoup de styles différents et des quatre coins du monde. À la base, depuis très très jeune, notre culture musicale est principalement anglophone. C’est la langue dans laquelle nous avons fait nos premiers pas pour ainsi dire, et qui de manière assez évidente a été celle dans laquelle nous nous exprimons sur disque et sur scène. Écrire en français pour faire chanter d’autres artistes est aussi un plaisir.
Vous avez joué au Printemps de Bourges, à la Maroquinerie, à la Bellevilloise, mais aussi à Londres. Quel concert vous a le plus marqué ?
Jérémy : Le Printemps de Bourges avait quelque chose d’assez magique. On était sur une énorme scène avec personne dans la fosse avant de démarrer et avant la fin de l’intro il y avait déjà plusieurs milliers de personnes en face de nous. C’était super impressionnant de voir cette affluence.
Quelles émotions souhaitez-vous traduire à travers votre musique ?
Yogan : Chez nous, il y a l’envie de transmettre de l’énergie, quelque chose de fédérateur qui nous rappelle qu’on est tous au même niveau, la sensation que rien n’est impossible;ce genre de chose qui nous lie avec le public et booste.
Jérémy : L’idée même de se dire qu’on peut, par notre musique, déclencher des sensations chez les personnes qui nous écoutent a déjà quelque chose d’incroyable. Ça peut changer d’un jour à l’autre, mais les voir sourire est toujours une priorité pour nous.
Est-il une scène où vous rêveriez de vous produire ?
Jérémy : Ce serait très drôle d’aller jouer à Coachella ! On pourrait mettre des chapeaux ridicules et avoir l’air cool avec (rire).
Yogan : Yes! Même s’il faut dire que toutes les scènes ont une saveur particulière et nous donnent beaucoup de choses. On a pu avoir de super moments sur de toutes petites scènes. Les grandes scènes évidemment il y a le fait d’être en symbiose avec une foule – ce que j’appelle la diva « Faune » – qui vibre avec nous, comme une fois dans un stade en fin d’année dernière où c’était assez fou.
On espère vous (re)voir vite en concert, toi et tous tes lecteurs!