Éditeur à succès, Will Atenton quitte son emploi à New York pour déménager avec sa femme et ses enfants dans une ville pittoresque de Nouvelle-Angleterre. En s’installant, ils découvrent que leur maison de rêve a été le théâtre du meurtre d’une mère et ses deux enfants. Toute la ville pense que l’auteur n’est autre que le père qui a survécu aux siens.
Le réalisateur, Jim Sheridan est à féliciter pour l’énorme boulot qu’on devine derrière cette œuvre. Un scénario léché, une mise en scène de qualité et de sacrement bonnes idées (en partie repiquées, notamment, au film Les Autres).
Oui, mais voilà : malgré cela, le résultat s’avère très décevant. Trop de défauts ! Trop de défauts, et cela gâche tout. Si la partie psychologique est abordée de façon intéressante et relativement originale, tout le reste évolue en dessous du minimum.
Cette espèce de folie enivrante nous embarque pour, au final, nous perdre dans le fin fond de l’espace-temps. Et que dire de cette fin ? Une façon certaine de faire pénétrer l’œuvre dans sa tombe !
Taisons également le manque total de surprise d’une histoire qui se déroule en pilotage automatique. Rien n’est surprenant, rien n’est intéressant.
D’un point de vue esthétique, ce n’est guère très très beau. Des promesses gâchées par une réalisation pitoyable. A éviter.
Par ailleurs, on se demande bien par quel biais ces films grand public et grand médiocre se retrouvent avoir les honneurs du journal télévisé de 20h en France.