Le long de la rue de Nantes, au 279, l’église Saint-Yves a jailli de l’imagination des architectes Yves Perrin et Goerges Martin à la fin des années cinquante. Elle a choqué, surpris les fidèles rennais. Cinquante ans plus tard, l’édifice plaît désormais par sa sobriété.
Bien loin des églises traditionnelles, Saint-Yves est vraiment surprenante, mystérieuse. Elle cache une charpente de bois sous laquelle le sobre mobilier est à peine éclairé par un vitrail abstrait. Réalisée par un certain Pellerin, cette verrière surprendra tous les visiteurs par ses couleurs vertes, noires, blanches et violettes.
A deux pas, une vierge blanche attire également le regard par sa silhouette longiligne et sa blancheur immaculée. Posée là depuis une cinquantaine d’années, elle protège de sa bienveillance l’édifice et ses visiteurs et fidèles.
Rien de clinquant…On est dans la finesse d’une sculpture religieuse, dénuée de toute richesse ornementale. Tout comme un peu plus loin la représentation de Saint-Yves, seule petite concession de richesse dans cette église.
Tout aussi surprenant est le chemin de croix. Composé d’idéogrammes, il décline de station en station une même croix centrale. Une œuvre de Pellerin qui donne une dimension spirituelle tout en mouvement intérieur… A voir de préférence quand l’église est ouverte à l’exercice du culte.
En 2002, l’équipe pastorale de Saint-Yves à Rennes décide d’appeler leur paroisse Marcel Callo et de fusionner avec Saint-Marcel et Saint-Jacques de la Lande. Depuis 2002, l’équipe pastorale de la paroisse bienheureux Marcel Callo voit dans son nom un véritable chemin de mission.
[/stextbox]