Jacques Chirac a été déclaré coupable jeudi de “détournement de fonds publics” et “abus de confiance” dans l’un des deux volets de l’affaire des emplois présumés fictifs de la ville de Paris.
Le dossier portait sur 21 emplois rémunérés par la mairie de Paris au début des années 90. Quelle que soit l’opinion de chacun sur cette affaire, sur Jacques Chirac, son action, sa personne ou son état de santé, on ne peut que se féliciter de cette marque d’indépendance de la justice française.
On notera que l’ancien premier ministre Pierre Mauroy et Lyne Cohen-Solal, actuellement adjointe au maire PS de Paris, ont été le même jour condamnés à rembourser à la communauté urbaine de Lille les salaires indûment perçus pour un emploi fictif de mars à décembre 1992. 11 années plus tard, la justice est enfin rendue.
Gageons que ces condamnations servent d’exemple à la classe élective française. Même si certains pensent qu’elles sont comme les arbres qui cachent la forêt.
Emplois fictifs > Chirac reconnu coupable, tout comme Mauroy