La scène musicales de Nantes, rock ou non, est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus riches de France. Une histoire écrite depuis six décennies. Par les pionniers des années 1960 aux Salons Mauduit. Cette exposition Rock au Musée d’histoire de Nantes sis au Château des Ducs de Bretagne qui vous fera comprendre pourquoi Nantes Rock !
Nantes est connu par les Tri Yann et leurs millions de disques vendus. Mais aussi par le rock social de Tequila, le métissage celto-finnois des EV, les tubes fantasques d’Elmer Food Beat ou le power rock de Dolly. La voie musicale tracée avec élégance par Dominique A, Jeanne Cherhal et Philippe Katerine ou, plus récemment, par C2C ou Christine and The Queens. Une histoire politique et sociale qui s’est écrite dans les locaux de répétition, les studios, les bars et les salles, sur les radios locales ou chez les disquaires, par des activistes et artistes de l’ombre.
Par le prisme de la scène nantaise, et grâce à de nombreux prêts, l’exposition Rock permet de suivre l’évolution des styles musicaux depuis les années 1960, d’écouter et de comprendre les influences et interactions entre les styles, les groupes, les artistes, etc. Comment une ville comme Nantes s’est transformée en un véritable vivier favorisant les groupes émergents qui composent la scène musicale française.
Neuf grandes sections chrono-thématiques dessinent le parcours de l’exposition Rock des années 1960 à nos jours, dans une scénographie immersive tout en musique, avec plus de 120 titres en écoute, grâce à un système auditif original de gobelets de festival.
Une programmation éclectique est proposée durant toute la durée de l’exposition à Nantes.
DU ROCK AUX MUSIQUES ACTUELLES
Le rock vit depuis ses origines une adolescence tumultueuse. Dès les années 1950, le rock’n’roll à peine proclamé est supplanté par le rock, le blues, le progressif, la pop, puis les courants hard, punk, funk, afro, new wave, alternatif, indé, etc. Chaque mouvement semblant effacer et renier le précédent. Mais si de nombreux sociologues musicaux affirment que le rock est mort le jour de l’assassinat de John Lennon, l’hégémonie du terme rock ne sera véritablement mise à mal qu’à partir des années 1990, avec l’apparition des nouvelles terminologies : chanson française, world, groove, rap, hip hop, électro, techno, world, house, jungle, etc.
L’appellation semble en effet soudainement restrictive car trop occidentale et trop centrée autour de la configuration chant-guitare- basse-batterie. L’ensemble des styles musicaux précités est donc rebaptisé « musiques amplifiées » ou « musiques actuelles », des termes assez généraux pour souligner les phénomènes sociaux communs aux musiques écoutées par les jeunes des générations successives.
Mais au début du 21e siècle, avec l’avènement des groupes anglais et new yorkais débutant par « The », le rock semble soudainement réhabilité et, à lire la presse spécialisée, ne s’est jamais aussi bien porté. Le terme « rock » choisi ici comme titre de cette exposition demeure vraisemblablement le plus fédérateur de ces nombreux courants musicaux si différents, et donc le meilleur témoin de six décennies d’attitudes marquées par ces différentes formes de musiques.
1961-1965 : LES PIONNIERS DU ROCK NANTAIS
L’histoire du rock à Nantes commence un 29 avril 1962… Les Nantais aiment à se retrouver pour danser dans les salons et brasseries au son des orchestres de variétés, de musette ou de jazz. Ce soir-là, aux Salons Mauduit, a lieu le douzième Concours d’accordéons, organisé par le magasin d’instruments Simon Musique. Et pour la première fois, à la suite des accordéonistes, montent sur scène des musiciens avec des guitares amplifiées. Six groupes nantais, les Rockers, les Atomic Boys, les Rapaces, les Padgells, les Djets et Willy Spring Day, s’affrontent pour la première coupe du rock. Les Rapaces remportent l’épreuve.
Petit à petit, le rock prend ses quartiers dans la ville. En 1964, Nantes accueille les Championnats nationaux de guitare électrique au cinéma Le Paris. Une dizaine de formations s’y affrontent pour décrocher une finale au Golf Drouot. Parmi elles, les Deans, les Devils, les Stormers, les Y’s et les Robots (vainqueurs de l’épreuve) représentent la Cité des ducs.
Les amateurs de rock se retrouvent dès lors dans les cinémas, à l’Odéon, au Paris, au Vox et au Moderne. Le rock investit également les foires, bals et fêtes d’associations.
1966-1970 : LES ROIS DU BAL
À la fin des années 1960 et au début des années 1970, à Nantes comme ailleurs, la plupart des musiciens sont amateurs ou vivent de bals, de kermesses, évoluant dans des formations bien souvent éphémères. Aucune de ces dernières n’a encore ici véritablement osé s’essayer à l’art de la composition. Les premiers groupes français sortent à peine et font figure de martiens dans le paysage national, à l’image des Variations ou de Magma.
1970-1975 : DES BALS AUX FESTIVALS
Chaque week-end, on recense plus de 35 bals dans la région nantaise. Les orchestres For Ever, Medium, Mandala, Michel Tremblay, Daniel Gardin, Pierre Joly ou Les Celtes jouissent d’une renommée nationale et ont créé l’Amicale des musiciens de bals au Café de l’Europe, place du Commerce. Les musiciens y passent le mercredi pour signer des contrats auprès des chefs d’orchestre pour le week-end.
Certains, comme les Incorruptibles, Cadre Noir, Pacific 231, Podium, Climat ou Forum corsent leur répertoire avec des titres plus rock et investissent de nouveaux lieux.
En 1971, alors que Tri Yann fait son premier concert salle Francine Vasse, le groupe Zig Zag se démarque avec des compos originales et la sortie l’année suivante du 45 tours My Lady Sun.
De 1972 à 1974, ils sont les seuls avec Ulysse à proposer des compositions.
Mais un évènement majeur va signer de manière brutale la fin des « années baluches » et pousser les musiciens à la création : l’arrivée en 1976 du disco et des sonos qui déciment un à un les orchestres de reprises. Cette année-là, le public découvre notamment les premiers pas du guitariste Philippe Ménard au sein de Carol, puis de Tequila. Une formation qui ne vivra que peu de temps mais qui signe la naissance du « rock nantais ».
1976-1980 : CAMBOUIS ET VESTES DE CUIR
Alors que la France découvre que l’on peut conjuguer le français à la sauce rock, les premiers concerts à Nantes sont organisés dans les bars et au Cinéma de l’Atlantique (quartier Sainte-Thérèse).
En 1977, l’université de Nantes et son association Le Globe organisent le festival « Les Affreux s’éclatent » à l’amphi Berliet, avec les groupes nantais Teenage Lust, Cambouis et Tequila qui font ici leur premier concert.
À partir de 1978, de nouveaux cafetiers ouvrent leurs portes aux groupes locaux. C’est le cas de la péniche Le Bateau-Lavoir, ou des Petits Saints. Cette même année, un festival à Carquefou réunit aux côtés de Strychnine, Little Bob Story, Ganafoul ou Patrick Abrial, des représentants de la nouvelle scène nantaise : Tequila, Dün, L’Habit de Plume ou encore Glenn, devant plus de 12 000 personnes.
L’année suivante est organisée à Saint-Herblain la fête du PS. Une nouvelle occasion pour le public de découvrir ou revoir les Nantais Tequila, Mickeynstein ou Gaby Blues Band aux côtés de Bijou et Human League. Enfin, à l’aube des années 80, un concert intitulé « Derniers cris du rock nantais », regroupant les tout nouveaux groupes que sont Mickeynstein, Premier Poil et Algue, attire 800 personnes.
Petit à petit, l’histoire du rock nantais se met en place à travers une nouvelle génération d’artistes qui n’est plus issue du bal.
1980-1982 : ROCK À LA FAC
Début 1980, Le Globe organise à la fac de Lettres et à l’amphi Berliet un tremplin sur trois soirées avec Dangers, Détective, Mickeynstein, Panique, Ticket et Déviation. Le 13 février, Ticket, Mickeynstein et Dangers se confrontent à nouveau pour la finale mais des violences mettent fin à la soirée en empêchant le jury de délibérer.
Si le terme « rock nantais » commence à fleurir dans la presse et semble annoncer une cohésion entre artistes, cette tradition encore très « années 60 » de faire s’affronter les groupes en « concours » contribue à entretenir un esprit de compétition.
En réalité, deux clans s’affrontent : les rockeurs purs et durs comme Tequila ou Dangers, et les petits nouveaux, comme Ticket et Mickeynstein, qui ont troqué le blouson de cuir contre le costard, les cheveux longs contre la coupe courte.
Pourtant, certains œuvrent pour la cohésion. Comme ce 25 avril 1980, lorsque les frères Michenaud, de Nantes Musique, organisent sur l’île Beaulieu le festival « Rock à Nantes » qui permet à Gaby Blues Band, Ticket, Mickeynstein, Détective, Dangers, Tequila et Taurus d’obtenir leur première radio nationale, la soirée étant retransmise sur France Inter dans l’émission « Loup-garou » de Blanc-Francart.
En juillet 1980, le magazine Best enfonce le clou en consacrant six pages « Spécial Rock à Nantes ».
1983-1990 : ROCK AGAINST CHAUTY
En 1983, la droite de Michel Chauty reprend la mairie à la gauche. Il entreprend une terrible bataille des subventions qui lui vaut très rapidement, dans le milieu culturel, le surnom de « sécateur-maire ». Il marginalise tout d’abord la Maison de la Culture de Nantes, créée par son prédécesseur socialiste Alain Chénard et dirigée par Jean Blaise, en supprimant la subvention et poursuit en interdisant Bas ventre, la pièce du Théâtre de la Chamaille, troupe présente depuis 1972, entraînant une manifestation qui rassemble quelques 5 000 personnes dans la rue.
Afin d’apporter leur soutien, des groupes nantais, les Flamingos, Ticket, Compartiment Fumeur, L’Orchidée, Zoopsie et Mickeynstein, décident d’ériger une scène de fortune le 21 mai 1983, place du Bon-Pasteur, sous la bannière « Rock against Chauty ».
Longtemps sollicitée par les musiciens locaux pour une mise à disposition de salles nantaises existantes, la municipalité Chauty semble enfin plier en 1986 en investissant 2 millions de francs dans les salles Paul Fort et Boris Vian. Une fois les rénovations terminées, elle annonce que ces deux salles ne sont plus en mesure d’accueillir de concerts de rock, du fait des risques de dégradation des aménagements réalisés !
Au même moment, Jean-Marc Ayrault, député-maire de Saint-Herblain, inaugure un local rock mis en place par la mairie et des associations locales.
ANNÉES 1990 : NANTES, NOUVELLE CAPITALE DU ROCK FRANCAIS
Si Rennes a fait largement cavalier seul dans les années 1980 avec ses Marquis de Sade, Niagara, Ubik, Sax Pustuls et autres Daho, la ville qui inspira tant Barbara place en ce début de nouvelle décennie pas mal de ses poulains au sommet de la scène française.
Sans imposer sa marque sur un son particulier, la ville est le témoin privilégié d’un phénomène rassurant ; la façon dont une génération bercée de culture anglo-saxonne impose sa langue à des références assumées sans complexes. Peu de rapport en effet, de prime abord, entre les frasques d’Elmer Food Beat, la pop intimiste de Dominique A et Françoiz Breut, le « easy listening » de Philippe Katerine et les guitares brûlantes de Dolly, si ce n’est cette volonté d’user et de jouer de la langue de Molière, là où beaucoup ont auparavant échoué…
ANNÉES 2000 : NANTES L’EFFERVESCENTE
En deux décennies, la Cité des ducs est devenue la ville où il fait bon vivre, un modèle du genre pour sa vie culturelle. Les grands axes de la politique municipale et le foisonnement des initiatives privées sont les principaux moteurs de cette effervescence. La scène locale affiche au début de ce nouveau siècle un réseau de salles et des petites scènes disséminées sur l’agglomération, des structures de formation, d’accompagnement et de conseil, des collectifs de créateurs multidisciplinaires et multi styles à profusion, de nombreux tourneurs ou associations, des artistes d’envergure nationale et des animations au retentissement international. Le défrichage musical affiche des signes de maturité évidents à travers des programmations audacieuses de salles privées ou publiques, des disquaires indépendants qui malgré la crise du disque persistent et des radios alternatives et activistes.
2010 À NOS JOURS
La scène nantaise est bouillonnante. On y croise aussi bien des phénomènes qui s’exportent comme C2C, Madeon ou Christine and The Queens, des stars montantes de l’électro (Elephanz, Pegase), des groupes pop pleins de promesses (Pony Pony Run Run, Von Pariahs, Marquees, Al Von Stramm), des pionniers du rock expérimental (Papier Tigre, Percevalmusic) ou des producteurs électro en plein revival 80’s (Anoraak, College). Elle est devenue une scène exigeante et vit un nouvel âge d’or. Jamais artistes n’y ont été aussi nombreux et prometteurs. Pour expliquer cette vitalité, il faut se pencher sur le passé de cette scène qui peut aujourd’hui s’appuyer sur un véritable héritage. Les musiciens trouvent ici depuis longtemps une impulsion culturelle. Ici, il y a toujours eu de grands magasins d’instruments où les artistes ont créé des liens. Ici, les musiciens ont bénéficié de moyens pour se développer bien avant les autres villes. Ici, les artistes sont réunis au sein de collectifs comme Futur, qui rassemble Pegase, Lenparrot et Voyov. Ici enfin, la profusion des associations, des salles et des festivals sont autant de rendez-vous qui permettent aux jeunes artistes de se produire devant un public réputé exigeant.
Fil rouge de l’exposition, 120 titres emblématiques de la scène nantaise sont en écoute dans le parcours de l’exposition. Leurs pochettes sont exposées, sont commentés et en écoute, accessibles à tous. L’écoute se fait grâce à un gobelet en plastique, remis à chaque visiteur à l’accueil de l’exposition.
AUTEUR | ALBUM | ANNÉE DE PROD | TITRE |
LES RAPACES | 1962 – Autoproduction | Est-ce que tu le sais ? | |
DANIEL GARDIN | 1968 – DMF | One Mint Julep | |
ZIG ZAG | 1972 – Pathé Marconi | My Lady Sun | |
TRI YANN | Tri Yann an Naoned | 1972 – Kelenn Phonogram | Dans les prisons de Nantes |
CAMBOUIS | 1976 – Serge Danot | J’attends qu’elle ait ses quinze ans | |
RIPAILLE | La vieille que l’on brûla | 1978 – Ballon noir – CBS | Lâchés, les lions |
TEQUILA | Eros | 1980 – Autoproduit | L’épice |
DÜN | La vieille que l’on | 1978 – Ballon noir – CBS | Le sabbat des Sorcières |
TAURUS 5 | La haine des gens | 1980 – Vogue | La haine des gens |
MICKEYNSTEIN | Regards | 1980 – Jam | Regards |
APARTHEID NOT | African Rockers | 1981 – Autoproduction | Never Let You Down!… |
PRIVATE JOKES | 4 Jours à Bangkok | 1982 – Black sword records | 4 Jours à Bangkok |
TICKET | Funambule | 1982 – Megalo Disques | Funambule |
EV | Nouveaux décors | 1983 – Ozagen Records | Nouveaux décors |
FLAMINGOS | Shining | 1984 – Surfin’ bird | Let It Shine |
POP MODELS | 1984 – Surfin’ bird | King of Love | |
L’ORCHIDEE | Fascination | 1984 – Plein watt | Fascination |
ZOOPSIE | Avant l’aube | 1986 – Laval | Appel aux Radios |
LES BOOKMAKERS | J’attends l’été | 1987 – CBS | J’attends l’été |
LES SHTAUSS | Everybody Rockin’ | 1987 – Teenage Records | Everybody Rockin’ |
LES NAVIGATEURS | Etre ailleurs | 1988 – EPIC – CBS | Etre ailleurs |
SQUEALER | Squealer’s Mark | 1989 – Vogue | Saturday night |
BANANATRASH | Brain damage | 1989 – Chainsaw Records | Dead boy |
ELMER FOOD BEAT | 30 cm | 1990 – Off the track – Polydor | Daniela |
DOMINIQUE A | Ephémérides | 1990 – Autoproduction | Quatre photos |
LE CRI DU CRU | Le cri du cru | 1998 – Autoproduction | Les 10 dj qui mixaient |
FOOLS | How? | 1991 – Musidisc – Warner | Sweet emotion |
DOMINIQUE A | La Fossette | 1992 – Lythium – Danceteria | Le Courage des Oiseaux |
THE LITTLE RABBITS | Dans les faux puits rouges et gris | 1991 – Single Ko – Virgin | Karen |
LOU JIMM | Tant de lumières | 1992 – Autoproduction | Comme la vie |
LES CHATS MAIGRES | Transport | 1994 – Lola label – Polygram | Là-haut |
JESUS & MOISE | Pieds de poule | 1994 – Autoproduction | Pied de poule |
MONKEY HEART | Chrysalide | 1992 – Autoproduction | J’ai pas sommeil |
HYSTERESIS | Art is Entertainment | 1994 – Autoproduction | Art is Entertainment |
CRASH | On a marché sur la lune | 1995 – Sensitive – Media 7 | Ce qui nous plait |
DRETA LOREILIE | Un diamant dans une poubelle | 1995 – Autoproduction | Aurelia |
EV | Huchal | 1996 – Declic – Virgin | Ni a seil ouzh an heol |
LES DRUIDES SAUMONÉS | Les Druides Saumonés | 1996 – Autoproduction – Coop Breizh | En dro des druides |
LITTLE SEARCHERS | Watch out for the crowd | 1996 – Insect eyes Records | Yellow green |
LES BLISTERS | Waiting for the sweetest home | 1997 – Goto Music | Rainy day |
DOLLY | Dolly | 1997 – Polygram – Warner | Je ne veux pas rester sage |
FRANÇOIZ BREUT | Françoiz Breut | 1997 – Lythium – Labels | Motus |
ORANGE BLOSSOM | Orange Blossom | 1997 – Prikosnovenie | Maria del sol |
RUE D’LA GOUAILLE | Celtic Pogo | 1997 – Autotomie Records | Celtic Pogo |
THIS ENDLESS DAY | Moxio | 1997 – No Squalo – Tripsychord | 8 snake’s heads |
TNT GROOVE UP | TNT Groove up | 1997 – Autoproduction | La star |
TOXXIC TV | Yes future | 1997 – Autotomie Records | Yes future |
DOLLY | Sometimes | 1998 – Polygram – Warner | Sometimes |
THE LITTLE RABBITS | YEAH ! | 1998 – Rosebud – Barclay | La piscine |
MR DE FOURSAINGS | Voulez-vous me faire la cour | 1998 – Escalator Records | Les couples modernes |
MUKTA | Indian sitar & world jazz | 1999 – Warner Jazz – WEA | Bindi |
DARIUS VILLAIN | Anecdotes | 1998 – Night & Day | L’heure de ton train |
KATERINE | L’homme a trois mains/Les créatures | 1999 – Barclay – Universal | Je vous emmerde |
ZABRISKIE POINT | Paul | 1999 – Dialektik Records – Bondage | Mélodie |
ULTIM POWER | Fais gaffe où tu marches | 1997 – Autoproduction | Fais gaffe où tu marches |
LES ESCARGOTS | Les Escargots | 1999 – Autoproduction | J’ai froid dans le dos |
MAN | Arthur | 1999 – Édition Disques du Soleil et de l’acien | Daday |
COSTIK | 3=2 | 2000 – Autoproduction | We are the robots – Part 4 |
SAVEL | Notes ; personne | 2000 -Sensitive – XIII bis Records | Rire ensemble |
PUPPY BRAIN | Beery sound | 2000 – Dialektik Records | ! Cockroach rebellion ! |
TRI BLEIZ DIE | Dalc’homp mat | 2000 – Autoproduction – Kerig | War bond an Naoned |
LES CAMELEONS | Todos | 2001 – Small axe – Tripsi Chord | Todos |
KLAKTONCLOWN | Klaktonclown | 2001 – Autoproduction | S’engluer |
NEW DELIT | In Humanité | 2001 – Autoproduction | l’asile |
LES JAMBONS | Twist Yéyé | 2002 – Label Ouest – L’autre distribution | Antisocial |
CAR CRASH | L’Extatique / Automatique | 2003 – Warm up – Mozaic music | Sextasie |
RIGHT 4 LIFE | Off The Beaten Track | 2002 – The age of Venus Records | From sheep into wolves |
CRY FREEDOM FAMILY | Enfin ! | 2002 – JAN – BMG | Notre quartier |
KAMNOUZE / FACTOR X | Entretien avec un empire | 2002 – Nouvelle donne – Universal | Hip Hop thérapie |
IDEM | Absent Without Live | 2002 – Édition Soshin Sounds – Distribution Mosaic | E.S |
LA PHAZE | Pungle Roads | 2002 – Édition Small Axe – Distribution Tripsychord | Punglist |
LE COQ | Interludes | 2002 – Édition Nada – Distribution Saravah | Eté furieux |
MINIMAN | En marche pour Sion | 2002 – The age of venus Records | En marche pour Sion |
CHEVREUIL | Château Vallon | 2003 – Ruminance – Chronowax | Turbofonte |
L’OEIL DANS LE RETRO | Le bon numéro | 2003 – Autoproduction | Le 32 |
JEANNE CHERHAL | Douze fois par an | 2004 – Tôt ou Tard – Warner Music | Je voudrais dormir (duo avec Jacques Higelin) |
CLONE Inc. | XY | 2004 – Autoproduction – Night & Day | L’affût de la fin |
HELLSCRACK | Flesh & Steel | 2004 – Autoproduction | Night whistler |
ULTRA MILKMAIDS | Pop Pressing | 2004 – Ant-Zen Records | My Personal TV System |
KATERINE | Robots après tout | 2005 – Rosebud – distribution Universal | 100 % VIP |
ORANGE BLOSSOM | Everything Must Change | 2005 – Édition Bonsaï Music – Night & Day | Habibi |
GONG GONG | Laughing with the moon | 2005 – Édition F Communications | Kawabata |
SMOOTH | An electro soul experience | 2005 – Édition Ministrong Distribution Wagram | Smooth |
ROOM 204 | Trans Panda | 2005 – Édition Effervescence – Distribution La Baleine | Picnic panic |
MY NAME IS NOBODY | I hope you’re well, I am and I send you my fingers | 2006 – Édition Effervescence | Little chick |
THIS MELODRAMATIC SAUNA | …et les fleurs éclosent à l’ombre | 2006 – Édition EFFERVESCENCE – Distribution Believe | La triste comptine |
FRENCH COWBOY | Baby Face Nelson was a French Cowboy | 2007 – Havalina Records | Stranger |
HOCUS POCUS | Place 54 | 2007 – Édition On & On Records – Distribution Universal Music | Smile |
MANSFIELD TYA | June | 2007 – Édition Vicious Circle – Distribution Wagram | Pour oublier, je dors |
FAUSTINE SEILMAN | Silent Valley | 2007 – Édition Effervescence | Puppet |
MINITEL ROSE | French Machine | 2008 – Futur | Continue |
ANORAAK | Nightdrive with you | 2008 – Endless Summer Recordings | Night drive with you |
SEXY SUSHI | Marre, Marre, Marre | 2008 – La Cile | Cheval |
ULTRA VOMIT | Objectif : Thunes | 2008 – Autoproduction – distribution Listenable Records | Je collectionne des canards |
PAPIER TIGRE | The Beginning And End Of Now | 2008 – Édition Effervescence | Restless empire |
MANU | Rendez-vous | 2008 – Tekini Records | Tes cicatrices |
PONY PONY RUN RUN | You need Pony Pony Run Run | 2009 – Troisième bureau Wagram Music | Hey you |
LES BARAGOUINEURS | DISCOZ | 2009 – Autoproduction – Distribution Coop Breizh | Villa Biniou |
THE PATRIOTIC SUNDAY | Characters | 2009 – Édition Effervescence | Jonas |
COLLEGE | Innerworld | 2010 – Secretly Canadian | A real hero |
RHUM FOR PAULINE | Miami | 2010 – Édition Futur – Distribution La Baleine | Walker’s lament |
C2C | Tetra | 2012 – On and On Records | Down The Road |
ELEPHANZ | Time for a change | 2013 – Blackbird | Time for a change |
DTWICE | Night Shield | 2013 – Do You Like | Night Shield |
MOONGAï | Cosmofamille | 2013 – Warner | Cosmofamille |
ROMAN ELECTRIC BAND | When the high goes down | 2013 – Autoproduction | Silent walker |
ELODIE RAMA | Strange Island | 2013 – Do You Like – Distribution Musicast | Strange island |
VON PARIAHS | Hidden Tensions | 2014 – Yotanka | Skywalking |
DISCO ANTI NAPOLEON | Ascent | 2014 – Futur | SuperHero |
PEGASE | Pegase | 2014 – Futur | Without reasons |
CHRISTINE & THE QUEENS | Chaleur humaine | 2014 – Because Music | Christine |
MALTED MILK | Get some | 2014 – Blues Productions Nueva Onda – Distrib. Harmonia Mundi | Soul of a woman |
BANTAM LYONS | Bantam Lyons | 2015 – Kshantu | Wednesday |
AL VON STRAMM | Where Am I Again? | 2015 – Autoproduction | You know what |
CACHEMIRE | Photochope-moi | 2015 – Les deux grands secs production – Big Beat Records | Photochope moi |
FRAMIX | Lucky Monkeys | 2016 – Autoproduction | Half a coyote |
MOOD | Do om | 2014 – Tatcha Cie – L’autre distribution | Er Emina |
KO KO MO | Technicolor life | 2017 – Les Disques en Chantier | Killing The Kid |
EXPOSITION ROCK ! UNE HISTOIRE NANTAISE, Musée d’Histoire de Nantes, Château des Ducs de Bretagne, 24 février 2018-10 novembre 2019
Commissariat : Laurent Charliot, auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire du rock, notamment à Nantes
Chef de projet : Pierre Chotard, responsable du service des expositions temporaires au musée d’histoire de Nantes
INFORMATIONS PRATIQUES
DATES ET HORAIRES D’OUVERTURE
Cour et remparts en accès libre : ouverture 7 jours / 7, de 8h30 à 19h Du 1er juillet au 31 août : 8h30 à 20h
INTÉRIEURS DU CHÂTEAU MUSÉE ET EXPOSITION
10h à 18h, fermé le lundi, ouvertures exceptionnelles les 2 et 30 avril, 7 et 21 mai et 18 et 25 juin 2018 1er juillet – 31 août : 10h à 19h, 7 jours/7
Dernier accès billetterie 30 min avant la fermeture
Fermetures annuelles du site : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre
DROITS D’ENTRÉE
Le musée est gratuit le 1er dimanche de chaque mois de septembre à juin et tous les jours pour les moins de 18 ans.
PASS CHÂTEAU : 10€
Accès illimité au musée et aux expositions, valable 1 an de date à date.
Pendant Le Voyage à Nantes (30 juin-26 août), le pass annuel du Château des ducs de Bretagne donne accès à l’ensemble des musées participant au parcours.
Musée + exposition
Plein tarif : 8€
Tarif réduit : 5€
Billet valable la journée
Gratuit* : moins de 18 ans – demandeurs d’emploi – bénéficiaires du RSA – détenteurs de la Carte Blanche – personnes handicapées et leur accompagnant.
Tarif réduit* : jeunes de 18 à 25 ans – titulaires de certaines cartes CE (détail à l’accueil du musée) – porteurs de la carte Familles nombreuses.
*sur présentation d’un justificatif | Possibilité de réservation sur www.chateaunantes.fr
VISITE GUIDÉE
Musée + exposition
Tarif plein: 12€
Tarifs réduits : 7,50€ : 18-25 ans, enseignants… | 4€ : demandeurs d’emploi – bénéficiaires du RSA – personnes handicapées et leur accompagnant | 2,50€ : 7-17 ans – détenteurs du Pass Château, du Pass Nantes, de la Carte Blanche
Gratuit : moins de 7 ans
Réservation sur www.chateaunantes.fr, au 0811 46 46 44, à l’accueil du musée. Possibilité d’organiser des visites pour les groupes, à partir de 15 personnes. Plus d’infos au 02 40 20 60 11