L’hebdomadaire américain rend hommage aux millions de contestataires qui ont défilé cette année dans les rues de nombreux pays pour défier les pouvoirs en place. Ce choix a remporté l’assentiment de la large majorité des jurés.
C’est «le manifestant» en général que l’hebdomadaire américain vient de sacrer comme «personne de l’année». Son incarnation : un jeune homme/femme, portant foulard et cagoule. Les traits de son visage sont globalisés ; autrement dit, il peut venir de n’importe quelle région du monde : «Du printemps arabe à Athènes, d’Occupy Wall Street à Moscou». Une belle preuve de recul et de lucidité de la part du Time.