Messe rouge ou Pourquoi je lis Villa Vortex de Maurice G. Dantec par Aurélien Lemant. Les éditions Le Feu Sacré ont créé la collection « Les Feux Follets » : des livres, véritablement de poche, écrits par des écrivains et poètes sur des romans « qui font monde ». Aurélien Lemant nous livre un essai enlevé et illuminé sur un roman extraordinaire : une plongée au cœur du vortex…

Nous sommes venus tracer notre propre ligne de fuite, pas marcher dans les pas des autres.
Iconoclaste, singulière, la maison brûle et produit des textes « que les autres n’éditent pas ». Avec leur collection « Les Feux Follets », on peut dire que Le Feu Sacré innove :
une collection de courts essais critiques & élogieux, poétiques & fougueux, de ces romans souterrains qui font monde, percent, sapent et minent les représentations, incantent au réel, s’imposent comme une condition sine qua non à la Vie.
3 livres par an, depuis 3 ans, et une bibliothèque souterraine des plus grandioses : Céline, Melville, Corbière, DeLillo, Dantec, Nabokov. Pour 2017 : Vollmann, Wallace et Calaferte !
Dans la dernière fournée, on a trouvé Messe Rouge, écriture de Dantec par Lemant. Compte rendu de lecture ? Café littéraire ? Pas vraiment : à auteur brut, relecture brute. Maurice G. Dantec, qui se définissait comme un « écrivain nord-américain d’expression française », est mort l’année dernière, le 25 juin 2016. Musicien deleuzien, essayiste parfois polémique, et surtout auteur d’une dizaine de romans au style incomparable, Dantec est connu notamment pour Babylon Babies (adapté au cinéma par Kassovitz), Satellite Sisters et bien sûr Villa Vortex, sorte de polar aussi cryptique que métaphysique sur fond de sujets contemporains comme la génétique, les biotechnologies ou les attentats du 11 septembre.

Messe rouge : Pourquoi je lis Villa Vortex de Maurice G. Dantec, Aurélien Lemant, est un livre paru aux éditions Le Feu Sacré en octobre 2016 dans la collection « Les Feux Follets ».
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Les éditions LE FEU SACRÉ sont nées à Lyon dans le courant de l’été 2011. Spontanément, humblement, et sans autre prétention que de publier les livres que les autres n’éditent pas. Ou n’éditent plus.
Notre ligne éditoriale ? Elle se dessine au fur et à mesure de nos sorties et des rencontres.
Romans, essais, poésie, laissons ces classifications aux marchands de la chaîne du livre, seule la singularité du texte nous importe.

