Mythos 2013, un Ultrabal ! de clôture

Il règnait ce dimanche un air de guinguette dans l’enceinte du Thabor, une ambiance de relâche après les quelques nuits agitées qu’avait pu connaître le Cabaret Botanique. Mythos, 17ième édition touchait à sa fin, l’occasion pour le festival de revivre pour une dernière soirée un bal populaire.

Il faut dire que bien avant celui des adultes avait eu lieu celui des enfants – avec sa distribution de sirop à l’eau ( du robinet), ses ballons de baudruche et ses guirlandes- qui le temps d’un goûter et avant Cœur de Pirate a su animer ce dimanche ensoleillé.

Ultrabal ! © Antoine Mottier
Ultrabal ! © Antoine Mottier

C’est donc dans une ambiance de relâche conviviale que les portes s’ouvrent et le temps d’attente se retrouve bercé par des classiques de java et de chanson française. L’orchestre promet d’être de bonne tenue avec à la direction Fixi (accordéoniste en autre de Java) et en maître de cérémonie Alexis HK et cette mise en bouche est des plus agréable.

Le groupe en place, cet Ultrabal ! Montre la capacité, entre reprise de classique de proposer une guinche dansante et moderne ponctuée des variations exotiques oscillant entre afrobeat et traditionnel sud américain. Chacun des membres déploie avec sourire et bonne humeur l’étendue des possibles et le public danse, seul ou en couple, sur ces vieux tubes d’antan. Alexis HK cède la place aux invités féminins de luxe tel Karimouche ou Chloé Lacan qui de leur voix illuminent le Magic Mirror. On ne peut que sourire à cette reprise quasi final du Petit Bal de Bourvil et voir ensuite les danseurs envahirent la scène.

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Boris Viande © Antoine Mottier

Ensuite, Boris Viande clôtura en beauté cet esprit guinguette avec un mix oscillant entre musiques des balkans et les accents cuivrés de sa trompette. Invitation supplémentaire à la danse et dépaysement dont même les piliers du bar extérieur pouvaient agréablement profiter grâce à une sonorisation au-delà de l’enceinte du Magic Mirror.

Clôture, donc, d’un festival en douceur, aux doux accents de nostalgie, il ne nous reste plus qu’à attendre l’édition prochaine pour un bain de mots.

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