Primaire gauche (PS). Suite aux résultats du premier tour de la primaire de la gauche, le 22 janvier, une lutte fraternelle a commencé entre Valls et Hamon. Ce qui n’arrange pas la situation : la haute autorité des primaires citoyennes reste aujourd’hui dans l’incapacité de donner le nombre précis de votants. Un doute subsiste sur le nombre de bureaux ouverts… Mais qui va profiter de ce cafouillage et de cette rose implosion ?… Alors le PS, en arrière ou en avant ?
Dimanche 22 janvier 2017, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Jean-Christophe Cambadélis, puis le président de la haute autorité chargée d’en superviser le déroulement, Thomas Clay, ont annoncé un nombre de votants « dans l’épure de ce que nous avions fixé » pour le premier, « entre 1,5 million et 2 millions, sans doute plus proche des 2 millions » pour le second. À 23 heures, la haute autorité des primaires citoyennes annonçait 1 337 820 votants sur 5 672 bureaux de vote, soit 79,54 % de l’ensemble des bureaux de vote de la primaire. Curieusement, à 1 h du matin le site de la primaire reste bloqué à 1 249 126 votants. Le nombre de bureaux de vote, quant à lui, a disparu de la page d’accueil. Lundi à 10 heures, la haute autorité recensait 1 562 584 votants sur 6 659 bureaux de vote, précisant que 477 bureaux de vote restaient manquants. Un peu plus tôt dans la matinée, Christophe Borgel, président du comité d’organisation de la primaire à gauche, prévoyait « entre 1,6 et 1,7 million » de votants à la fin du décompte. Peau de balle. Quels que soient les chiffres de participation finalement annoncés, ils seront bien inférieurs aux 2,7 millions de votants de la primaire de 2011 et loin, très loin des 4,3 millions d’électeurs du premier tour de la primaire de la droite. Peau de balle.