causes-communes.fr, Tentative d’ouverture démocratique, l’enquête de la métropole fait un flop

Le site Internet causes-communes.fr lance aujourd’hui sa seconde enquête intitulée « Réduire de 20% les émissions de CO2 en 2020. Comment fait-on à Rennes Métropole ? », une prochaine sera consacrée à la question du logement à Rennes. Des enquêtes portant sur des sujets en lien avec des temps forts du territoire ou  des projets de la Ville et de la Métropole, c’est une bonne idée. Oui, mais à quel prix et pour quelle réussite…

 

Lancé pour répondre au constant reproche adressé à la Municipalité rennaise de snober ses administrés, ce moment de démocratie directe ne semble malheureusement pas rencontrer le succès escompté. La première des enquêtes était consacrée à la presse institutionnelle de la ville et de la métropole, là encore un sujet qui fait débat au regard d’une carence de pluralisme de cette information dans le bassin rennais.

En gros, que pensent les Rennais de la qualité de l’information institutionnelle ? Résultat tout à fait prévisible : la moitié d’entre eux n’attendent pas spécialement les trois revues dans leur boîte aux lettres, mais sont contents de l’avoir. Autre confirmation, ils sont satisfaits par la qualité des articles, un peu moins par l’Agenda des Sorties. Il est vrai que cette dernière feuille est quelque peu brouillonne…

Si la démarche a le mérite d’exister, si elle contribue à l’exercice démocratique (quand bien même il aura fallu attendre 2011 pour que la municipalité décide de s’enquérir ainsi de l’avis de ses administrés), est-elle faite d’une manière efficace ? C’est bien la question qu’on est en droit de se poser sachant que, concernant l’enquête relative à l’information institutionnelle, seulement 138 personnes ont répondu depuis… le mois de novembre 2011. C’est peu…

Surtout lorsque l’on constate la débauche d’énergie publicitaire dans la ville. Quelque chose ne fonctionne visiblement pas dans la communication institutionnelle rennaise quand il s’agit de laisser s’exprimer le pluralisme… Quant à la facture à régler pour héberger ces chères études, on regrettera sa délocalisation : elle profite à une entreprise non rennaise mais… nantaise. (La société GIDE dont la dirigeante est à la tête de la SCI de l’île rouge, du nom du site phare en cours de restructuration à Nantes.) Une autre cause commune sans doute…

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