Un vent nouveau souffle sur la rue Poullain-Duparc. Là où résonnaient autrefois les playlists K-pop du Time Out Space, un nouveau projet s’éveille derrière les grandes baies vitrées. À la tête des Petites Pestes ? Maïlys et Maxence Garault, frère et sœur, complices et engagés, qui ouvriront début juillet 2025 un café-cantine pas comme les autres. Un lieu de vie multiple, gourmand et conscient, pensé pour allier plaisir, créativité et engagement.
Brunchs gourmands, déjeuners veggie, goûters maison, thés fumants et ateliers DIY en soirée : Les Petites Pestes se rêvent comme un lieu hybride et joyeux, à la fois café-cantine, salon de thé, et espace d’ateliers. Un véritable concept-store de quartier, porté par deux trentenaires au parcours atypique et au lien fraternel indéfectible. Leur ambition : ouvrir un espace de respiration au cœur de Rennes, où les bonnes idées mijotent autant que les bons petits plats.
Un duo complémentaire, des parcours mêlés
Maïlys, ancienne graphiste parisienne, a travaillé dix ans dans le marketing, la vente et l’événementiel avant de revenir à ses premières amours : la création, la transmission, et la convivialité. Maxence, lui, est boulanger pâtissier de formation. Après quelques détours dans le monde associatif et la grande distribution, il a ressenti le besoin de revenir à ses fondamentaux : cuisiner, transmettre, et faire plaisir. Ensemble, ils conjuguent leurs talents dans un projet qui leur ressemble profondément : elle s’occupe des menus salés et des ateliers créatifs, lui des desserts maison et des initiations à la pâtisserie.
Une cuisine locale, végétale et engagée
Aux Petites Pestes, on ne plaisante pas avec la saisonnalité. Les plats sont confectionnés à partir de produits bruts, de saison, et sourcés chez des producteurs locaux. « On a une vraie tradition de marché dans la famille. J’ai moi-même travaillé sur les étals », confie Maïlys. Le duo pousse l’engagement jusqu’à la lutte contre le gaspillage : compost, pesto de fanes de carottes, réutilisation des épluchures… et réduction maximale des emballages. Les clients sont d’ailleurs invités à venir avec leurs propres contenants. Le menu change au fil des semaines, mais l’esprit reste le même : frais, végétal, coloré et joyeux.
Ce soin se retrouve aussi dans la décoration : mobilier de seconde main, vaisselle chinée, textiles vintage. Le lieu se veut chaleureux, un brin rétro, mais profondément vivant. Une terrasse accueillera les beaux jours pour faire rimer conscience et détente urbaine.
Un lieu de transmission et de lien
Les Petites Pestes, ce n’est pas qu’une bonne table, c’est aussi un lieu où l’on apprend. Les ateliers proposés en soirée permettront à chacun de découvrir ou approfondir ses talents : broderie, tricot, macramé, composition florale, pâtisserie. « On veut que les gens repartent avec des idées, des savoir-faire et le sourire », explique Maïlys. Son frère renchérit avec humour : « Moi, c’est surtout pour qu’ils évitent de finir dans Cauchemar en cuisine ».
Un nom espiègle, une philosophie joyeuse
Les Petites Pestes, c’est un pied de nez à un professeur un peu trop sévère qui avait surnommé ainsi Maïlys, mais aussi à toutes celles et ceux qui aiment bousculer les lignes. C’est une invitation à penser autrement, créer librement et manger intelligemment. Le lieu se veut ouvert, décomplexé, profondément humain. Un endroit où l’on peut venir seul, entre ami·es ou en famille, et toujours se sentir bienvenu·e.
INFOS PRATIQUES
32 rue Poullain-Duparc, 35000 Rennes
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 18h, puis jusqu’à 20h lors des ateliers
Deux dimanches par mois pour un brunch
Tarifs : formules déjeuner entre 16 et 19 €
Brunch entre 25 et 30 €
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Ouverture prévue début juillet 2025