Depuis août 2021, la cheffe Marie Hameaux a rejoint l’équipe du projet solidaire, coopératif et militant La Grenouille à grande bouche. Le restaurant a également intégré le collectif Nourritures, pour une gastronomie respectueuse de l’environnement, mais aussi des hommes et des femmes qui la préparent. Communiqué de presse.
Depuis août, c’est la cheffe Marie Hameaux qui régale les papilles des batraciens rennais ! Ancienne chargée de communication dans la recherche scientifique, au CNRS puis à l’INED, elle a choisi il y a quelques années de se reconvertir pour vivre sa passion : la cuisine. Après avoir travaillé comme cheffe de partie auprès de Fabien Sam à la Fabrique de bouchons (75017), Marie Hameaux a quitté Paris pour Rennes et rejoint l’équipe de La Grenouille à Grande Bouche pour son premier poste de cheffe. Elle y propose depuis septembre, une cuisine sensible et généreuse, avec une prédilection pour le végétal et le poisson. Son mantra : le secret de la vie, c’est le beurre salé !
Pourquoi avoir choisi la Grenouille ?
« Je connaissais la revue, dont j’aimais l’humour et l’approche du culinaire. J’ai eu envie de rejoindre l’équipe pour le projet qu’elle défend. Allier les mots et la nourriture, c’est une philosophie dans laquelle je me reconnais. Et surtout, j’ai été séduite par la dimension du faire ensemble que porte La Grenouille. Je voulais me rapprocher des gens. »
La Grenouille à Grande Bouche adhère au collectif Nourritures !
Avec plusieurs restaurateurs rennais, elle s’engage ainsi pour une gastronomie respectueuse de l’environnement, mais aussi des hommes et des femmes qui la font. Dans la même démarche, La Grenouille participe à Goûts de Rennes, le festival des cuisines humaines et durables, en proposant le 9 octobre un goûter végétal (sur réservation).
En octobre, La Grenouille a le cœur sur la faim
Le numéro d’octobre 2021 sera dédié aux Solidarités alimentaires. Depuis les Restos du cœur jusqu’aux initiatives nées pendant la pandémie de Covid-19, quelles sont aujourd’hui les initiatives visant à réduire la précarité alimentaire ? Le bien manger peut-il être accessible à tous ? Ou bien les pauvres sont-ils condamnés à manger le pire proposé par l’agro-industrie ?
Des questions largement partagées, à l’heure où 42 % des Français se serrent la ceinture pour leurs repas, selon le dernier baromètre Ipsos/Secours populaire (septembre 2021). Un thème également au cœur de l’ouvrage “Ensemble pour mieux se nourrir” (Actes Sud) d’Alexis Jenni et Laurent Denhez, prix Mange, Livre 2021.