Un an après, les « debout » du Tiers secteur de la recherche, un nouveau rendez-vous est donné dimanche 20 mars de 9h à 12h à l’ancien Antipode, 2 rue André Trasbot. L’enjeu de ce temps fort est de structurer ce réseau et de préparer l’interpellation des décideurs autour du financement et de l’accompagnement des projets Sciences-Société. Pour une réelle prise en compte et reconnaissance des savoirs co-élaborés entre milieu académique et société !
Le tiers secteur de la recherche désigne le secteur non marchand (associations, syndicats, collectivités locales), le secteur marchand à but non lucratif (économie sociale et solidaire, groupements professionnels), les organisations à but lucratif de petite taille (auto-entrepreneur·e·s, groupements agricoles ou artisanaux), impliqués dans des activités territorialisées de recherche et d’innovation.
Les Assises du tiers secteur de la recherche se sont tenues il y a un an, jour pour jour, mais la crise sanitaire n’a pas permis de les organiser, comme initialement prévu, au Couvent des Jacobin à Rennes. Aussi, au cours de l’année 2020, les Assises se sont transformées en « processus », car le grand événement n’a pu avoir lieu, et seuls deux sessions « en distanciel » ont pu être ténu, la session plénière, le 30 novembre et les ateliers thématiques le 1er décembre.
Ces ateliers ont réuni une quinzaine de groupes-séminaires, sur la base du principe de parité : une moitié de chercheur·e·s académiques et une moitié de représentant·e·s du tiers secteur de la recherches : associations, militant·e·s de l’environnement, les TPE/PME, petites collectivités…, bref tout un pan de la société qui n’a pas accès au soutien dans le cadre des politiques publiques de recherche.
Or, précisément, ces ateliers, dont la synthèse est publiée ces jours-ci comme volume 2 des Assises du tiers secteur de la recherche (le premier volume, c’est le Verbatim de la session plénière) sont la démonstration des compétences, savoirs et savoir-faire, projets de recherche, intelligence collective, etc. qui sont présents dans les tissus de la société civile, que les organisateurs désignent comme tiers secteur de la recherche.
Le temps fort « Un an après, les « debout » du Tiers secteur de la recherche » a lieu à l’ancien Antipode le mercredi 1er décembre, date anniversaire, qui marque la troisièmes et dernières phases des Assises : la structuration territoriale du tiers secteur de la recherche1. L’objectif visé, c’est rendre accessible à tou·te·s les acteur·rice·s de la société civile – et à grande échelle – les connaissances et compétences dont sont riches les universités, et favoriser le croisement des savoirs académiques avec ceux que produisent et détiennent les acteur·rice·s de la société civile.
Hasard du calendrier, l’UNESCO vient de publier les recommandations universelles pour la « science ouverte », retenues par 193 pays, où on peut lire que celle-ci doit « renforcer la collaboration scientifique et le partage des informations au profit de la science et de la société, ainsi qu’à ouvrir les processus de création, d’évaluation et de diffusion des connaissances scientifiques aux acteurs de la société au-delà de la communauté scientifique traditionnelle ».
Programme :
9h
Accueil
9h15
Introduction, présentation du Volume 2 des Assises
10h
Débat ouvert
10h40
Pause
11h
Présentation de la feuille de route, présentation des ateliers
11h20
Ateliers en parallèle
1. Quelle formation pour les acteur.trice.s
2. Quel dialogue politique avec les territoires ?
12h20
Restitution, conclusion, perspectives
12h50 – 14h
Déjeuner