A LA VERTICALE DU JARDIN
A la verticale du jardin … s’échangent sans s’altérer la grâce et la masse, des jardins d’espoir où nous pourrons nous rencontrer, nous aimer ou nous fuir dans l’oubli des successives fins du monde… dans le cérémonial de l’espace les gestes seraient multiples, les poses indolentes. Des sabots ferrés jetteraient dans l’air des étincelles et résonances. René Char
Deux films réalisés pour A la verticale du jardi par Fabrice Guéno :
– Sous la surface
– Interstices
Un duo et un solo créés par des danseurs de Taille Unique : Dolores
Durée : 20minJ’attendais d’être une reine. Je ne sais plus que mendier. Je voulais vivre de bel amour. Je meurs de sale blessure. Et pourtant je suis là : indemne.
Dolorès s’interroge sur le moment où l’on devient femme, si on ne l’est pas déjà, si on ne cesse jamais de l’être. C’est le corps changeant, le corps bousculé entre les désirs et les illusions, parcourant l’enfance et une certaine forme d’innocence, la douleur et la séduction. Dolorès oscille entre ce que l’on est, ce que l’autre en perçoit et ce que l’on aimerait donner à voir de soi.
LÊN