Rennes Accident de trottinette du Mail. Deux ans de prison avec sursis pour le footballeur Mathis Lambourde

Mathis Lambourde
Mathis Lambourde

Mathis Lambourde, jeune espoir du Stade Rennais vient d’être condamné à 2 ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Rennes pour faire suite à l’accident de trottinette qui a causé la mort de Stéphanie Cadeau, l’une des figures de la vie culturelle rennaise. Un accident tragique qui a eu lieu le 26 juin dernier sur le mail François Mitterrand.

Mail Mitterrand à Rennes, dans un espace réservé aux piétons, une femme de 51 ans tourne à droite et se retrouve percutée par 2 personnes juchées sur une trottinette électrique qui arrivait derrière elle. Elle décédera de ses blessures. Il s’agissait de Stéphanie Cadeau, figure de la vie culturelle rennaise. Elle avait co-fondé l’association Patchrock et était la programmatrice du festival de musique « Les Embellies ».

À la barre du tribunal correctionel, Mathis Lambourde a reconnu sa faute et exprimé des regrets. “Je ne suis pas du tout un casse-cou“, a-t-il déclaré, “je suis même casanier, mes sorties sont rares. Depuis le choc, cet accident me trotte dans la tête matin, midi et soir, je n’arrête pas de penser à la vie qu’elle aurait pu avoir si je n’avais pas emprunté ce bout de trottoir. Je m’excuse profondément, de vive voix auprès de la famille“.

Lucie Cadeau, sœur de la victime, s’est adressée au prévenu à l’invitation de la présidente. “On a très bien compris que tu étais une star montante du foot français. Mais ma sœur n’était pas n’importe qui. Elle élevait seule ses deux enfants et faisait travailler des centaines de personnes… Ma sœur n’avait pas à se pousser. C’était toi qui n’étais pas à ta place“, a-t-elle déclaré.

La sanction est de deux ans de prison avec sursis valable 5 ans sans inscription au casier judiciaire.

Les parties plaignantes ont regretté un jugement à leurs yeux trop clément.

Devant cette tragédie et l’augmentation inquiétante des accidents impliquant des trottinettes, principalement électriques, le chef de police Anthony Réalland rappelle les règles à suivre impérativement. Pour qu’une pareille tragédie ne se renouvelle pas.

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