Du vendredi 1er novembre au dimanche 3 novembre 2024, en dépit d’un arrêté préfectoral d’interdiction, une rave‑party illégale rassemblant environ 3 000 personnes s’est tenue dans un bâtiment désaffecté de la commune de Brie, situé près d’une départementale et d’une voie ferrée. Elle a provoqué la venue d’une trentaine de gens du voyage qui ont provoqué des bagarres et jeté des cailloux sur les teuffeurs. Au total, 15 personnes ont été (légèrement) blessées, dont huit hospitalisées. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Face à ce rassemblement festif à caractère musical non autorisé, les services de l’État et le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) étaient fortement mobilisés pour sécuriser le périmètre aux abords du site, gérer les axes de circulation et assurer la sécurité publique.
Dans un contexte marqué par des tensions entre les participants et des riverains, le préfet d’Ille-et-Vilaine a mobilisé un important dispositif de sécurité nécessitant une forte présence des militaires de la gendarmerie nationale, des services de l’État, des sapeurs-pompiers du SDIS ainsi que des équipes de secouristes de l’association départementale de protection civile et la Croix‑Rouge.
Lors de ces incidents, 15 personnes ont été légèrement blessées dont 8 conduites à l’hôpital.
Le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, condamne fermement l’ensemble des actes de violence qui se sont produits durant la nuit, et rappelle toutes les parties à leur responsabilité.
Ces violences ont mis en danger la sécurité de tous, y compris celle des forces de l’ordre et des équipes de secours mobilisées pour la sécurisation de ce rassemblement non autorisé.
Avec la coupure de la musique dans la nuit et le départ progressif des participants, sous la surveillance des forces de l’ordre, la situation était stabilisée au petit matin. Tôt dans la matinée, les raveurs ont commencé à quitter les lieux.
Des contrôles ont, par ailleurs, été réalisés pour assurer la sécurisation des départs et le respect de la loi et, sur réquisition du procureur de la République de Rennes, pour rechercher la commission de certaines infractions. Les forces de l’ordre ont ainsi procédé à plusieurs verbalisations, dont :
• 479 contraventions de 4e classe pour participation à une manifestation interdite conformément à l’article R.211-27 du code de la sécurité intérieure
• 34 infractions sur la détention de produits stupéfiants (amende forfaitaire délictuelle)
• 46 infractions routières diverses
Ces contrôles ont également conduit à 2 interpellations suivies de mesures de gardes à vue.
Sous l’autorité du procureur de la République, le matériel de sonorisation utilisé lors de l’événement a été saisi par les autorités. Des produits stupéfiants ont également été saisis lors des contrôles.