Septembre Turquoise est le mois de sensibilisation dédié à la lutte contre les cancers gynécologiques. C’est l’occasion de se mobiliser pour soutenir la recherche et pour améliorer la prise en charge des patientes. 64 actions ont été programmées sur tout le territoire français pour encourager la participation citoyenne.
Chaque année en France, des milliers de femmes sont touchées par ces maladies. Si l’on excepte les cancers du sein qui sont parfois considérés comme tels, ce sont plus de 17 000 nouveaux cas de cancers gynécologiques qui sont diagnostiqués par an, et qui entraînent environ 4 000 décès . Soulignant l’importance d’agir pour une meilleure prévention. La Fondation ARC (Association de Recherches sur le Cancer) se mobilise et soutient des projets de recherche contre toutes ces maladies.
Les cancers gynécologiques regroupent le cancer de l’endomètre, le cancer du col de l’utérus et le cancer de l’ovaire, c’est-à-dire les cancers qui touchent l’appareil reproducteur de la femme. D’autres types de cancers sont plus rares comme le cancer du vagin, le cancer de la vulve ou encore le cancer des trompes. Avec plus de 8 000 nouveaux cas par an, le cancer de l’endomètre est le plus fréquent des cancers gynécologiques.

Les cancers gynécologiques ont plusieurs facteurs de risque : souvent en lien au cancer du col de l’utérus, dû au virus du papillome humain qui se transmet par voie sexuelle ; l’âge est aussi un facteur important, la plupart de ces cancers étant plus fréquents après la ménopause ; les antécédents familiaux et les prédispositions génétiques ; le mode de vie, et notamment le tabagisme.
Des symptômes doivent alerter : des pertes et saignements vaginaux anormaux ; des douleurs pendant les rapports sexuels ; des douleurs abdominales ou lombaires ; des troubles urinaires et intestinaux ; une grande fatigue ; la détection d’une masse. Aucun signe inhabituel ne doit être négligé, tous doivent faire l’objet d’un avis médical rapide ! Le dépistage précoce et la vaccination contre le virus du papillome humain réduisent l’incidence des cancers gynécologiques ; entre 25 et 29 ans, le test de dépistage se fait par frottis avec les deux premières fois réalisées à un an d’intervalle et si les résultats sont normaux un frottis est recommandé tous les trois ans. Pour les femmes âgées de 30 à 65 ans, il est recommandé de faire un frottis trois ans après un examen cytologique normal, puis tous les cinq ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.
Septembre Turquoise en Bretagne :
Le Centre Régional de Coordination de Dépistage des Cancers en Bretagne (CRCDC) convie les visiteurs à deux rendez-vous en Ille-et-Vilaine, à partir de 19h30 : mardi 23 septembre 2025 à Rennes (entrée B, salle 100 – au 4-6 cour des Alliés) et mardi 30 septembre à Saint-Malo (Espace Bouvet au 6, place Bouvet)
Septembre Turquoise est l’occasion unique d’échanger sur les parcours de soins en cancérologie gynécologique, de renforcer l’adressage entre acteurs de santé et de créer une dynamique territoriale forte autour de la prévention. Programme de la rencontre à Rennes et Saint-Malo: observation sur des cliniques interactifs : cancer du col de l’utérus et cancer de l’endomètre ; retours d’expérience concrets ; rencontres et échanges avec les acteurs clés des soins oncologiques, de soins de support et de prévention ; le format sera court, convivial et utile, pour apprendre, échanger et co construire…

Le 17 septembre dernier, l’Hôtel de ville et le miroir d’eau de Vannes dans le Morbihan se sont illuminés en bleu, tout un symbole de soutien et d’espoir dans le cadre de Septembre turquoise.
Pour informer les usagers sur ces cancers, le dépistage, les symptômes et les traitements, des professionnels des soins oncologiques du Centre Hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) ainsi que des patientes partenaires donnent rendez-vous au public le jeudi 25 septembre 2025 sur le site de Vannes.

Au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Brest dans le Finistère, les professionnels de santé de l’Institut de cancérologie et d’imagerie organisent deux journées dédiées à l’information autour des cancers gynécologiques et des cancers du sang : la première journée s’est déroulée mardi 16 septembre, la seconde aura lieu le jeudi 25 septembre 2025. Ces deux journées ont pour objectif d’informer, de rencontrer des patients, des familles et des soignants ; un accompagnement global est proposé avec des psychologues, des sexologues, des diététiciennes et autour d’activités physiques adaptées.
L’hôpital de la Cavale-Blanche, à Brest dans le Finistère, invite les femmes de tous âges à s’occuper de leur santé gynécologique, tout le mois de septembre 2025 de 9h30 à 17h. Les bénévoles et les référentes IMAGYN (Initiative des Malades Atteintes de Cancers GYNécologiques) viennent à la rencontre des femmes et sont à leur disposition pour les informer et leur remettre de la documentation : une meilleure sensibilisation peut sauver de nombreuses personnes ; plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de survie augmentent.
Mardi 23 Septembre, de 10h à 16h30, le Centre Hospitalier de Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor organise une journée-information autour des cancers gynécoloqiques. Les membres de l’IMAGYN viendront à la rencontre des femmes, dans le Hall de l’hôpital.

Pour la deuxième année consécutive, le Centre hospitalier de Cornouaille à Quimper dans le Finistère a participé au cours de la journée du jeudi 4 septembre dernier. Dans le hall de l’hôpital, les services de gynécologie et d’oncologie et les associations partenaires, comme Entraide cancer, ont échangé avec le public pour briser les tabous. Il a été et rappelé l’importance du dépistage et de la prévention.

Certaines patientes avec un cancer de stade avancé ont parfois peu ou pas de symptômes. Le cancer de l’ovaire est par exemple très silencieux, il est donc préférable de prévenir par un dépistage.
L’association de patientes Imagyn et GSK France ont lancé une caravane qui vient à la rencontre des patientes. Dans un espace de rencontre et d’échange, elles sont soutenues et peuvent partager leurs interrogations autour de la santé mentale, de la sexualité et du sport : renseignez-vous auprès de votre municipalité.
